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UGB / Journée noire en la mémoire des deux étudiants tués en 2024 : La CESL demande l'abrogation de la loi d'amnistie, pour leur rendre justice

La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) a initié, ce mercredi, une journée noire en la mémoire de leurs camarades, Alpha Yéro Tounkara et Clédor Senghor, tués dans les manifestations ayant opposé les forces de l'ordre et les étudiants, contre le report de l'élection présidentielle. A cette occasion ils ont organisé une marche pacifique pour demander l'abrogation de la loi d'amnistie, afin que les auteurs de "ces crimes" soient traduits en justice.


Rédigé par leral.net le Mercredi 19 Février 2025 à 23:46 | | 0 commentaire(s)|

"La communauté estudiantine de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, ne pardonne pas et n’oublie pas. C’est en ces termes que nous sortons aujourd’hui dans les rues, pour réclamer justice pour nos camarades martyrs, qui ont été injustement abattus par les forces de défense et de sécurité, ici, l’année dernière", a déclaré Alpha Issaga Diallo, le président de séance de la CESL.

Ces étudiants de Sanar demandent aux autorités étatiques de prendre toutes leurs responsabilités, pour que toute la lumière soit apportée dans le dossier de leurs camarades. C’est dans ce sens, qu’ils ont exigé l’abrogation de la loi d’amnistie, concernant les manifestations qui ont eu lieu entre mars 2021 et février 2024.

"Au gouvernement du Sénégal, nous demandons l'abrogation de la loi d’amnistie, conformément à ce qui a été annoncé par le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, parce que cette loi d’amnistie constitue aujourd’hui une entrave à la manifestation de la vérité. Nous continuons donc de porter un regard très pointu par rapport au suivi de ce dossier concernant nos martyrs", a ajouté le porte-parole du jour des étudiants de l'université Gaston Berger de Saint-Louis.

Pour rendre hommage à ces deux étudiants, la CESL demande aux autorités universitaires de baptiser les chapiteaux 1 et 2 de l’université Gaston Berger, à leurs noms .Selon leur porte-parole, la demande est en instance et il appartient au Conseil d’administration, au Conseil académique, au Recteur et au directeur du CROUS, de trancher.





Adama Sall (Saint-Louis)

Ousseynou Wade