Le docteur Fallou Ngom a été primé pour ‘’ses recherches approfondies sur les littératures africaines dites Ajami en général et sur l’Ajami wolof communément appelé Wolofal en particulier’’, précise un communiqué transmis à l’APS.
L’universitaire sénégalais a travaillé sur ‘’un système d’écriture multi-centenaire dérivé de l’arabe classique, et à l’africanisation de l’Islam en Afrique au sud du Sahara en général et en Sénégambie en particulier’’, mentionne le document.
Il indique que ‘’l’importance et la qualité des recherches du lauréat sur ce système, répandu de l’Afrique de l’ouest à l’Afrique de l’est, ont été saluées par le panel d’experts assemblé pour l’occasion par la fondation’’.
Selon le docteur Ngom, cité par le communiqué, les recherches qu’il mène actuellement et que va faciliter ce prix, ‘’visent à mettre à jour les perspectives mourides sur des sujets religieux mais aussi laïques, relevant de la vie de tous les jours’’.
Il fait savoir que ‘’ces perspectives endogènes n’ont pas été souvent prises en compte dans les travaux académiques concernant le monde islamique en Afrique publiés dans les langues européennes et en arabe’’.
Il annonce que le livre qui résultera de ses travaux devra apporter de nouveaux regards sur les raisons culturelles, spirituelles, pédagogiques, historiques et politiques qui expliquent le développement de l’Ajami parmi les Mourides et ouvrir une nouvelle fenêtre sur le passé nous permettant de mieux comprendre la manière dont l’Islam s’est répandu mais a aussi été africanisé dans la Sénégambie’’.
Ce livre proposera aussi un modèle de recherche, d’analyse et de traitement applicable à toutes les langues africaines à tradition ajami, selon l’universitaire.
Il cite l’oromo, le somali, le tigrigna, le swahili, l’amharique, le malagasy en Afrique de l’est, le mandingue/bambara/dioula et les autres langues apparentées, le kanuri, le yoruba, le berbère, le haoussa, le wolof, et les diverses variétés du haalpulaar en Afrique de l’ouest.
Cette fondation récompense, depuis 1925, ‘’des intellectuels de très haut niveau pour l’importance et qualité reconnues de leurs travaux passés mais aussi à venir’’, selon la même source.
En 2011, 180 récipiendaires ont ainsi été sélectionnés parmi environ 3.000 postulants, la plupart venant d’institutions académiques de tout premier plan aux Etats-Unis et au Canada, explique le communiqué.
Le docteur Fallou Ngom est maître de conférences en anthropologie linguistique et directeur du programme des langues africaines au Centre des études africaines à Boston University.
Cet ancien élève du lycée Djignabo à Ziguinchor a obtenu sa maîtrise de linguistique à la section d’anglais de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (Sénégal). Il a terminé sa formation académique aux Etats-Unis d’Amérique.
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L’universitaire sénégalais a travaillé sur ‘’un système d’écriture multi-centenaire dérivé de l’arabe classique, et à l’africanisation de l’Islam en Afrique au sud du Sahara en général et en Sénégambie en particulier’’, mentionne le document.
Il indique que ‘’l’importance et la qualité des recherches du lauréat sur ce système, répandu de l’Afrique de l’ouest à l’Afrique de l’est, ont été saluées par le panel d’experts assemblé pour l’occasion par la fondation’’.
Selon le docteur Ngom, cité par le communiqué, les recherches qu’il mène actuellement et que va faciliter ce prix, ‘’visent à mettre à jour les perspectives mourides sur des sujets religieux mais aussi laïques, relevant de la vie de tous les jours’’.
Il fait savoir que ‘’ces perspectives endogènes n’ont pas été souvent prises en compte dans les travaux académiques concernant le monde islamique en Afrique publiés dans les langues européennes et en arabe’’.
Il annonce que le livre qui résultera de ses travaux devra apporter de nouveaux regards sur les raisons culturelles, spirituelles, pédagogiques, historiques et politiques qui expliquent le développement de l’Ajami parmi les Mourides et ouvrir une nouvelle fenêtre sur le passé nous permettant de mieux comprendre la manière dont l’Islam s’est répandu mais a aussi été africanisé dans la Sénégambie’’.
Ce livre proposera aussi un modèle de recherche, d’analyse et de traitement applicable à toutes les langues africaines à tradition ajami, selon l’universitaire.
Il cite l’oromo, le somali, le tigrigna, le swahili, l’amharique, le malagasy en Afrique de l’est, le mandingue/bambara/dioula et les autres langues apparentées, le kanuri, le yoruba, le berbère, le haoussa, le wolof, et les diverses variétés du haalpulaar en Afrique de l’ouest.
Cette fondation récompense, depuis 1925, ‘’des intellectuels de très haut niveau pour l’importance et qualité reconnues de leurs travaux passés mais aussi à venir’’, selon la même source.
En 2011, 180 récipiendaires ont ainsi été sélectionnés parmi environ 3.000 postulants, la plupart venant d’institutions académiques de tout premier plan aux Etats-Unis et au Canada, explique le communiqué.
Le docteur Fallou Ngom est maître de conférences en anthropologie linguistique et directeur du programme des langues africaines au Centre des études africaines à Boston University.
Cet ancien élève du lycée Djignabo à Ziguinchor a obtenu sa maîtrise de linguistique à la section d’anglais de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (Sénégal). Il a terminé sa formation académique aux Etats-Unis d’Amérique.
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