Pour le moment les origines de l’explosion, qui n’a fait que des dégâts matériels, restent à déterminer. Mais selon les premières informations, c’est la vétusté du matériel de la Sar qui à l’origine de l’explosion qui a paniqué les populations riveraines de Hann, ou se trouve le pipe-line. En une fraction de seconde, les lieux étaient transformés en une grande flamme, menaçante. Face à l’étendue de l’incendie, qui pouvait faire d’autres dégâts, les autorités de la Sar ont alerté d’urgence le Groupement des sapeurs pompiers (Gsp) qui a sorti la grosse artillerie. Au terme d’une « lutte » qui aura duré plusieurs heures les soldats du feu, sous l’œil des populations dont certaines se sont réveillées brusquement à cause de la chaleur ambiante, ont réussi à maîtriser les flammes. Malgré la gravité de cette affaire, la Sar n’avait, jusqu’à hier, fait un communiqué pour rassurer les populations riveraines plongées depuis sous la hantise de cette explosion qui a conduit au barrage des routes environnantes, le temps de maîtriser l’incendie.
Créée en 1961 à l’initiative du gouvernement du Sénégal et de la Société africaine de pétrole (SAP), avec le concours des grandes sociétés pétrolières, la Société africaine de raffinage (Sar) a des installations dont certaines datent des années 60. Ces installations couvrent une superficie de 32 hectares et ont connu depuis 1961 des améliorations successives. La Sar est passée en 2005, sur investissement propre de plus de 5 milliards FCFA, à la conduite numérique de ses installations.
Créée en 1961 à l’initiative du gouvernement du Sénégal et de la Société africaine de pétrole (SAP), avec le concours des grandes sociétés pétrolières, la Société africaine de raffinage (Sar) a des installations dont certaines datent des années 60. Ces installations couvrent une superficie de 32 hectares et ont connu depuis 1961 des améliorations successives. La Sar est passée en 2005, sur investissement propre de plus de 5 milliards FCFA, à la conduite numérique de ses installations.