Le FMI avait dénoncé en septembre dernier des « dérapages budgétaires sérieux », consistant notamment en « un stock important d’impayés accumulés depuis plusieurs années ». Officiellement estimée à 174 milliards de FCFA (255 millions d’euros), la dette au secteur privé s’élèverait en fait, selon les estimations des bailleurs de fonds, à 225 milliards de FCFA (329 millions d’euros).
Cette dette concerne notamment l’entreprise de travaux publics française Eiffage Sénégal, pour un montant avoisinant les 40 millions d’euros. À cette dette due au secteur privé s’ajoutent 73 milliards de FCFA (106 millions d’euros) de dépenses extra-budgétaires pour 2008. Paris a assorti son prêt à la réalisation d’un audit indépendant sur les impayés de l’État mais aussi, selon un document ministériel dont La Croix a pris connaissance, à des mesures contre le « harcèlement d’entreprises françaises par les administrations publiques » sénégalaises.
Cette dette concerne notamment l’entreprise de travaux publics française Eiffage Sénégal, pour un montant avoisinant les 40 millions d’euros. À cette dette due au secteur privé s’ajoutent 73 milliards de FCFA (106 millions d’euros) de dépenses extra-budgétaires pour 2008. Paris a assorti son prêt à la réalisation d’un audit indépendant sur les impayés de l’État mais aussi, selon un document ministériel dont La Croix a pris connaissance, à des mesures contre le « harcèlement d’entreprises françaises par les administrations publiques » sénégalaises.