Les intenses manoeuvres pour le report des élections locales prévues le 29 juin prochain sont diversement appréciées au niveau de la classe politique sénégalaise. Si l’opposition réfute toute idée d’un second report, tel n’est pas le cas du côté de la mouvance présidentielle, où l’on ne cracherait pas dessus.
«Rewmi» de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck - qui est contre tout nouveau report des élections locales - annonce déjà la couleur. Thierno Bocoum, Secrétaire national à la communication du parti de l’édile de Thiès se veut très clair : «Nous sommes contre tout report des élections locales. Nous sommes contre le report qui avait enfreint le calendrier républicain. Nous l’avions dénoncé vaillamment, et nous continuerons à être contre le report des élections».
Pour le député «rewmiste», «il est impensable, et il ne doit pas être acceptable dans ce pays, que l’on calque des objectifs politiques sur le calendrier républicain. C’est inacceptable. Il faut que le calendrier républicain soit républicain». «Nous n’avons pas accepté la première fois, nous n’accepterons pas une deuxième fois. Il faut respecter les Sénégalais à qui on donne rendez-vous pour élire les responsables locaux », fulmine le responsable des jeunesses de «Rewmi».
Selon lui, «on ne peut continuer à fausser les rendez-vous donnés aux Sénégalais». «C’est un minimum de respect dû au peuple sénégalais qui est un peuple souverain», tranche-t-il.
«Rewmi» durcit le ton, l’Apr refile la patate chaude au ministre de l’Intérieur
Du côté du parti présidentiel, c’est un autre son de cloche. Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr) et Secrétaire général du gouvernement, estime que ce n’est pas aux militants de décider du report des élections, mais plutôt le ministère de l’intérieur. «Il n’y a aucune position du gouvernement, sinon la position officielle que les élections se tiendront le 29 juin. C’est le ministre de l’Intérieur qui organise les élections, ce ne sont pas les militants», déclare M. Guèye.
Avant d’ajouter : «Je suis un simple militant, ce que j’ai comme élément, c’est que les élections se tiendront le 29 juin». Pour lui, c’est au ministre de l’Intérieur de dire quelle est la position du gouvernement. «La parole doit être donnée au ministre de l’Intérieur. Sinon, nous, on va passer notre temps à dire qu’on maintient, on repousse», souligne Seydou Guèye.
Quant aux progressistes, ils préfèrent jouer la carte de la prudence. Dr Malick Diop, porte-parole de l’Alliance des forces de progrès (Afp), soutient : «Je ne peux pas dire que les élections vont être reportées. Nous n’avons pas de position particulière. On ne peut prendre de position particulière que si on a une décision. Si je vous dis autre chose, cela veut dire que je suis en porte-àfaux avec les principes sur lesquels nous travaillons. On ne peut parler dans un cadre qui n’a pas été dit, officiellement. Si cela arrive, moi, en tant que porte-parole, je vous aviserai sur la position de l’Afp»
Le Populaire
«Rewmi» de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck - qui est contre tout nouveau report des élections locales - annonce déjà la couleur. Thierno Bocoum, Secrétaire national à la communication du parti de l’édile de Thiès se veut très clair : «Nous sommes contre tout report des élections locales. Nous sommes contre le report qui avait enfreint le calendrier républicain. Nous l’avions dénoncé vaillamment, et nous continuerons à être contre le report des élections».
Pour le député «rewmiste», «il est impensable, et il ne doit pas être acceptable dans ce pays, que l’on calque des objectifs politiques sur le calendrier républicain. C’est inacceptable. Il faut que le calendrier républicain soit républicain». «Nous n’avons pas accepté la première fois, nous n’accepterons pas une deuxième fois. Il faut respecter les Sénégalais à qui on donne rendez-vous pour élire les responsables locaux », fulmine le responsable des jeunesses de «Rewmi».
Selon lui, «on ne peut continuer à fausser les rendez-vous donnés aux Sénégalais». «C’est un minimum de respect dû au peuple sénégalais qui est un peuple souverain», tranche-t-il.
«Rewmi» durcit le ton, l’Apr refile la patate chaude au ministre de l’Intérieur
Du côté du parti présidentiel, c’est un autre son de cloche. Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr) et Secrétaire général du gouvernement, estime que ce n’est pas aux militants de décider du report des élections, mais plutôt le ministère de l’intérieur. «Il n’y a aucune position du gouvernement, sinon la position officielle que les élections se tiendront le 29 juin. C’est le ministre de l’Intérieur qui organise les élections, ce ne sont pas les militants», déclare M. Guèye.
Avant d’ajouter : «Je suis un simple militant, ce que j’ai comme élément, c’est que les élections se tiendront le 29 juin». Pour lui, c’est au ministre de l’Intérieur de dire quelle est la position du gouvernement. «La parole doit être donnée au ministre de l’Intérieur. Sinon, nous, on va passer notre temps à dire qu’on maintient, on repousse», souligne Seydou Guèye.
Quant aux progressistes, ils préfèrent jouer la carte de la prudence. Dr Malick Diop, porte-parole de l’Alliance des forces de progrès (Afp), soutient : «Je ne peux pas dire que les élections vont être reportées. Nous n’avons pas de position particulière. On ne peut prendre de position particulière que si on a une décision. Si je vous dis autre chose, cela veut dire que je suis en porte-àfaux avec les principes sur lesquels nous travaillons. On ne peut parler dans un cadre qui n’a pas été dit, officiellement. Si cela arrive, moi, en tant que porte-parole, je vous aviserai sur la position de l’Afp»
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