La majorité présidentielle a été sérieusement bousculée le 23 juin 2011. Personne n’a pu imaginer l’ampleur des manifestations de rue. Encore une fois ni l’entourage Présidentiel, ni le PDS ont été au secours du Président de la République. Comme d’habitude, il devra affronter seule la situation. En ces quelques lignes qui suivent, nous tenterons de tirer quelques leçons pour l’avenir :
-La jeunesse qui a exprimé son ras-le-bol ce jeudi 23 juin 2011 n’a pas été manipulée par l’opposition. Il fallait s’y attendre. Fautes d’emplois, vivant dans les eaux, privée d’électricité, ses frustrations cumulées ne pouvaient produire que ses débordements condamnables par ailleurs dans une démocratie. Nul ne peut tolérer l’expression de la violence. L’alternance de l’an 2000 est intervenue sans violence.
- Les medias ont été à tous points de vue partisans. Il n’y a qu’au Sénégal, ou des patrons de presse prennent publiquement des positions politiques et dans le traitement de l’information, leurs organes (presses-écrites, audio-télévisuelles) suivent la voix du maitre. Il est inimaginable qu’en France que les patrons de TF1 ou de France Télévision prennent part publiquement dans le débat politique. Le pouvoir libéral en place a subi les contres-coups de cette bataille médiatique. La société civile a définitivement choisit son camp en pourfendant le pouvoir libéral. Que faire Alors ?
A ce jour on attend toujours la reprise en main de la situation par Monsieur le Président de la République. La sortie de Monsieur Karim Wade sous forme de lettre ouverte est une erreur. D’abord le moment choisi est inopportun. Ensuite, on peut se poser la question de savoir à quel titre, s’est-il adressé à l’opinion publique.
Monsieur Karim Wade est ministre d’Etat dans un gouvernement dirigé par un premier ministre qui se nomme Souleymane Ndéné Ndiaye, le Président de la République du Sénégal n’est autre que Maitre Abdoulaye Wade. Le fils de Monsieur le Président de la République par sa sortie ne fait que confirmer sa toute-puissance sur l’équipe gouvernementale.
Notre solution de sortie de crise est la reprise en main des affaires du pays par Monsieur le Président de la République, en quoi faisant :
-Dissoudre l’Assemblée Nationale et organiser de nouvelles élections législatives sous forme de référendum test pour Maitre Abdoulaye.
Pourquoi une telle idée.
D’abord sans toucher à la constitution le Président de la République a un pouvoir de dissolution de l’Assemblée Nationale à partir de deux ans d’exercice.
Les élections législatives se déroulent à un tour, ainsi ce qui permet d’avoir une photographie réelle de toutes les forces politique en présence.
Dès lors il appartiendra au Président Wade d’en tirer toutes les conséquences.
Première hypothèse :
Le Sopi sort vainqueur
-Les portes de la Présidentielle de février 2012 sont largement ouvertes à Abdoulaye Wade.
Deuxième hypothèse :
Le Sopi est battu
-Soit le Président Wade démissionne et par anticipation, les élections présidentielles sont organisées sans lui.
-Soit il nomme un Premier Ministre issu du parti majoritaire ayant plus de députe à l’Assemblée Nationale et cohabite avec lui, et se donne le temps de choisir dans son camp un candidat apte à réunir toutes les forces libérales à l’exception naturellement de son fils Karim Wade.
Nous versons en réflexion dans la corbeille, nous n’avons aucune prétention de détenir la vérité, mais nous assumons solennellement qu’Abdoulaye Wade a fait mieux que tout autre Président de la République. Nous ne souhaitons pas que les acquis de l’alternance soient dévoyés par une défaite électorale du président Wade en 2012. Nous voulons que le président quitte le pouvoir sans défaite. Nous souhaitons qu’un libéral poursuive son mandat. Laissons du temps au temps. Malgré ces quelques errements, le Président Wade restera à jamais une référence au Sénégal et en Afrique.
Dakar le 04 juillet 2011
Un groupe d’intellectuel
-La jeunesse qui a exprimé son ras-le-bol ce jeudi 23 juin 2011 n’a pas été manipulée par l’opposition. Il fallait s’y attendre. Fautes d’emplois, vivant dans les eaux, privée d’électricité, ses frustrations cumulées ne pouvaient produire que ses débordements condamnables par ailleurs dans une démocratie. Nul ne peut tolérer l’expression de la violence. L’alternance de l’an 2000 est intervenue sans violence.
- Les medias ont été à tous points de vue partisans. Il n’y a qu’au Sénégal, ou des patrons de presse prennent publiquement des positions politiques et dans le traitement de l’information, leurs organes (presses-écrites, audio-télévisuelles) suivent la voix du maitre. Il est inimaginable qu’en France que les patrons de TF1 ou de France Télévision prennent part publiquement dans le débat politique. Le pouvoir libéral en place a subi les contres-coups de cette bataille médiatique. La société civile a définitivement choisit son camp en pourfendant le pouvoir libéral. Que faire Alors ?
A ce jour on attend toujours la reprise en main de la situation par Monsieur le Président de la République. La sortie de Monsieur Karim Wade sous forme de lettre ouverte est une erreur. D’abord le moment choisi est inopportun. Ensuite, on peut se poser la question de savoir à quel titre, s’est-il adressé à l’opinion publique.
Monsieur Karim Wade est ministre d’Etat dans un gouvernement dirigé par un premier ministre qui se nomme Souleymane Ndéné Ndiaye, le Président de la République du Sénégal n’est autre que Maitre Abdoulaye Wade. Le fils de Monsieur le Président de la République par sa sortie ne fait que confirmer sa toute-puissance sur l’équipe gouvernementale.
Notre solution de sortie de crise est la reprise en main des affaires du pays par Monsieur le Président de la République, en quoi faisant :
-Dissoudre l’Assemblée Nationale et organiser de nouvelles élections législatives sous forme de référendum test pour Maitre Abdoulaye.
Pourquoi une telle idée.
D’abord sans toucher à la constitution le Président de la République a un pouvoir de dissolution de l’Assemblée Nationale à partir de deux ans d’exercice.
Les élections législatives se déroulent à un tour, ainsi ce qui permet d’avoir une photographie réelle de toutes les forces politique en présence.
Dès lors il appartiendra au Président Wade d’en tirer toutes les conséquences.
Première hypothèse :
Le Sopi sort vainqueur
-Les portes de la Présidentielle de février 2012 sont largement ouvertes à Abdoulaye Wade.
Deuxième hypothèse :
Le Sopi est battu
-Soit le Président Wade démissionne et par anticipation, les élections présidentielles sont organisées sans lui.
-Soit il nomme un Premier Ministre issu du parti majoritaire ayant plus de députe à l’Assemblée Nationale et cohabite avec lui, et se donne le temps de choisir dans son camp un candidat apte à réunir toutes les forces libérales à l’exception naturellement de son fils Karim Wade.
Nous versons en réflexion dans la corbeille, nous n’avons aucune prétention de détenir la vérité, mais nous assumons solennellement qu’Abdoulaye Wade a fait mieux que tout autre Président de la République. Nous ne souhaitons pas que les acquis de l’alternance soient dévoyés par une défaite électorale du président Wade en 2012. Nous voulons que le président quitte le pouvoir sans défaite. Nous souhaitons qu’un libéral poursuive son mandat. Laissons du temps au temps. Malgré ces quelques errements, le Président Wade restera à jamais une référence au Sénégal et en Afrique.
Dakar le 04 juillet 2011
Un groupe d’intellectuel