La chanteuse Aïda Boubaay était la seule femme sur l’affiche proposée, samedi, pour la première ‘Nuit solidaire du Zikr’. Sur scène, elle était reconnaissable par sa voix aiguë et intense tranchant le silence de la nuit. Mais aussi par sa silhouette enveloppée dans un Mëulfëu (voile enveloppant tout le corps) laissant apparaître que le visage. Le seul bijou qu’elle porte se résume à ses boucles d’oreilles. Un chapelet, noué autour du bras droit, constitue son bracelet. Ses louanges étaient adressées au guide religieux de Kaolack, Cheikh Ibrahima Niasse. Une manière pour la chanteuse de rendre grâce à Cheikh al Islam.
Aïda Boubaay, de son vrai nom Aïda Faye, se nourrit des mélodies religieuses depuis son jeune âge. Elle s’adonne à ce style musical depuis 1999. ‘J’ai commencé le Zikr à Dakar, précisément à Ouest foire chez Baye Cheikh Mame Mor Inssa qui m’a donnée l’autorisation de le pratiquer’, renseigne-t-elle. Au début, c’était simplement à l’aide de sa voix. ‘Depuis trois ans, j’y ai associé des instruments de musique moderne et traditionnelle pour attirer plus les jeunes’, fait-elle savoir, après sa prestation remarquée à la place de l’Obélisque samedi.
Aïda Boubaay suit les pas de sa grand-mère paternelle, Fatou Baye. ‘Elle s’adonnait au Zikr pour Baye Niasse à Kaolack. A Médina Baye Niasse, elle faisait partie des femmes qui l’ont suivi lorsqu’il était au Kossi ; elle avait une belle voix’, se rappelle la chanteuse. Aïda perpétue ainsi un héritage familial.
Elle évoque quotidiennement dans ses Zikr le nom d’Allah. ‘C’est La ilaha illa llah (Il n’y a point de Dieu, excepté Allah) qui m’alimente’, lance-t-elle. Elle s’est fixé comme sacerdoce de travailler pour Dieu durant toute sa vie. ‘Cheikh Ibrahima nous l’a enseigné, c’est pour lui rendre grâce en retour de ce bienfait qu’il nous a inculqué’, soutient Aïda Boubaay.
Sa première production date de 2007. Un single lancé pour se faire connaître. Mais, depuis lors, la sortie de son album traîne. La raison principale : ‘mon producteur Noeil Guèye est partie en Angleterre et je l’attends’, explique-t-elle. Cette production doit normalement contenir onze à treize morceaux, tous dédiés à Baye au bonheur des mélomanes qui en demandent encore après la sortie du single. Aïda Faye ‘Boubaay’ reconnaît que le retard de son producteur handicape sa carrière. Mais elle ne peut pas faire autrement, car elle veut honorer sa parole donnée. ‘D’autres producteurs me sollicitent, mais je ne peux pas faire autrement’, dit-elle.
Elle s’est réjouie de cette première nuit du Zikr qui permettra aux artistes qui s’y adonnent de mieux se connaître pour des collaborations musicales. ‘Cela va aussi nous aider dans la promotion de notre musique, car des producteurs peuvent à travers notre prestation s’intéresser à ce que nous faisons’, souligne la chanteuse. Elle a profité de la tribune de la Nuit solidaire du Zikr pour demander aux autorités plus de considération pour les chanteurs du Zikr.
Fatou K.SENE
WALF
Aïda Boubaay, de son vrai nom Aïda Faye, se nourrit des mélodies religieuses depuis son jeune âge. Elle s’adonne à ce style musical depuis 1999. ‘J’ai commencé le Zikr à Dakar, précisément à Ouest foire chez Baye Cheikh Mame Mor Inssa qui m’a donnée l’autorisation de le pratiquer’, renseigne-t-elle. Au début, c’était simplement à l’aide de sa voix. ‘Depuis trois ans, j’y ai associé des instruments de musique moderne et traditionnelle pour attirer plus les jeunes’, fait-elle savoir, après sa prestation remarquée à la place de l’Obélisque samedi.
Aïda Boubaay suit les pas de sa grand-mère paternelle, Fatou Baye. ‘Elle s’adonnait au Zikr pour Baye Niasse à Kaolack. A Médina Baye Niasse, elle faisait partie des femmes qui l’ont suivi lorsqu’il était au Kossi ; elle avait une belle voix’, se rappelle la chanteuse. Aïda perpétue ainsi un héritage familial.
Elle évoque quotidiennement dans ses Zikr le nom d’Allah. ‘C’est La ilaha illa llah (Il n’y a point de Dieu, excepté Allah) qui m’alimente’, lance-t-elle. Elle s’est fixé comme sacerdoce de travailler pour Dieu durant toute sa vie. ‘Cheikh Ibrahima nous l’a enseigné, c’est pour lui rendre grâce en retour de ce bienfait qu’il nous a inculqué’, soutient Aïda Boubaay.
Sa première production date de 2007. Un single lancé pour se faire connaître. Mais, depuis lors, la sortie de son album traîne. La raison principale : ‘mon producteur Noeil Guèye est partie en Angleterre et je l’attends’, explique-t-elle. Cette production doit normalement contenir onze à treize morceaux, tous dédiés à Baye au bonheur des mélomanes qui en demandent encore après la sortie du single. Aïda Faye ‘Boubaay’ reconnaît que le retard de son producteur handicape sa carrière. Mais elle ne peut pas faire autrement, car elle veut honorer sa parole donnée. ‘D’autres producteurs me sollicitent, mais je ne peux pas faire autrement’, dit-elle.
Elle s’est réjouie de cette première nuit du Zikr qui permettra aux artistes qui s’y adonnent de mieux se connaître pour des collaborations musicales. ‘Cela va aussi nous aider dans la promotion de notre musique, car des producteurs peuvent à travers notre prestation s’intéresser à ce que nous faisons’, souligne la chanteuse. Elle a profité de la tribune de la Nuit solidaire du Zikr pour demander aux autorités plus de considération pour les chanteurs du Zikr.
Fatou K.SENE
WALF