Dimanche après-midi. Ewood Park. 70e minute. El-Hadji Diouf égalise pour Blackburn et arrache le nul contre Chelsea (1-1), lors de la 31e journée de Premier League. Un sale coup pour les Blues dans la course au titre. "Dioufy" refait parler de lui. Mais cette fois-ci pour ses performances et non pour ses frasques. Quand on pense à lui, on pense Sochaux, Rennes, Lens, Liverpool, Sénégal 2002. Mais footballistiquement parlant, ça s’arrête là. Faut dire que depuis, l’attaquant fait plus la une des tabloïds pour ses conneries que pour ses prestations.
Ses deux saisons à Liverpool ressemblent à un sketch: 6 buts en 80 matches, bilan famélique pour un mec recruté 10 millions de livres. Et qui ne se prend pas pour de la merde, à en croire son ex-coéquipier Steven Gerrard, qui l’allume dans sa biographie parue en octobre 2009: "Tout le monde aimait Anelka, un grand joueur, bon camarade, respectueux des valeurs du club alors que Diouf se révéla tout l'inverse, quelqu’un qui ne pensait qu’à lui et se foutait totalement de l’histoire de Liverpool. Il se prenait pour le meilleur joueur du monde, alors qu’il en était à des années-lumière."
Gerrard: "Il se prenait pour le meilleur joueur du monde"
Début mars, les deux "potes" se sont expliqués dans le tunnel menant aux vestiaires. La police a dû intervenir pour les séparer. Diouf a le sang chaud. Souvenez-vous de ce piège téléphonique dans lequel il promettait à son interlocuteur "de le baiser, ainsi que sa mère et sa soeur". Et les bastons, ça le connaît le El-Hadji. S’il joue aujourd’hui à Blackburn, c’est parce qu’il s’est tapé avec Anton Ferdinand, frère de Rio, lorsqu’ils étaient à Sunderland. En janvier 2009, lors d’un dîner, le ton monte entre les deux joueurs, séparés par leurs coéquipiers. "Je vais te planter", lâche alors Diouf, selon les témoins du pugilat. Résultat: quelques jours plus tard, "Dioufy" était bradé aux Rovers.
Mais Diouf est allé encore plus loin. En juillet 2005, il s’en prend à l’ex-femme de Khalilou Fadiga, Aïcha Bâ, et à une copine. "Fadiga Mother Fucker", "Sales Gambiennes, vous n’êtes pas chez vous ici", assène-t-il, selon la jeune femme qui, en voulant s’en aller, se mange une gifle. Et dépose plainte. Inculpé pour "coups et blessures volontaires", le Sénégalais avait été condamné en janvier 2006 à trois mois avec sursis. Rebelote en juin 2009. Dans un casino de Dakar, lui et son garde du corps, le lutteur pro Thiek, sont impliqués dans une bagarre. Une jeune femme, Khady Sy, s’en prend plein la gueule. Et porte plainte. Diouf risque deux ans de prison, toujours pour "coups et blessures volontaires". Mais rien ne dit qu’il sera condamné. Jusqu’ici, il s’en est toujours bien sorti.
Source : http://football-ravageur.fr
Ses deux saisons à Liverpool ressemblent à un sketch: 6 buts en 80 matches, bilan famélique pour un mec recruté 10 millions de livres. Et qui ne se prend pas pour de la merde, à en croire son ex-coéquipier Steven Gerrard, qui l’allume dans sa biographie parue en octobre 2009: "Tout le monde aimait Anelka, un grand joueur, bon camarade, respectueux des valeurs du club alors que Diouf se révéla tout l'inverse, quelqu’un qui ne pensait qu’à lui et se foutait totalement de l’histoire de Liverpool. Il se prenait pour le meilleur joueur du monde, alors qu’il en était à des années-lumière."
Gerrard: "Il se prenait pour le meilleur joueur du monde"
Début mars, les deux "potes" se sont expliqués dans le tunnel menant aux vestiaires. La police a dû intervenir pour les séparer. Diouf a le sang chaud. Souvenez-vous de ce piège téléphonique dans lequel il promettait à son interlocuteur "de le baiser, ainsi que sa mère et sa soeur". Et les bastons, ça le connaît le El-Hadji. S’il joue aujourd’hui à Blackburn, c’est parce qu’il s’est tapé avec Anton Ferdinand, frère de Rio, lorsqu’ils étaient à Sunderland. En janvier 2009, lors d’un dîner, le ton monte entre les deux joueurs, séparés par leurs coéquipiers. "Je vais te planter", lâche alors Diouf, selon les témoins du pugilat. Résultat: quelques jours plus tard, "Dioufy" était bradé aux Rovers.
Mais Diouf est allé encore plus loin. En juillet 2005, il s’en prend à l’ex-femme de Khalilou Fadiga, Aïcha Bâ, et à une copine. "Fadiga Mother Fucker", "Sales Gambiennes, vous n’êtes pas chez vous ici", assène-t-il, selon la jeune femme qui, en voulant s’en aller, se mange une gifle. Et dépose plainte. Inculpé pour "coups et blessures volontaires", le Sénégalais avait été condamné en janvier 2006 à trois mois avec sursis. Rebelote en juin 2009. Dans un casino de Dakar, lui et son garde du corps, le lutteur pro Thiek, sont impliqués dans une bagarre. Une jeune femme, Khady Sy, s’en prend plein la gueule. Et porte plainte. Diouf risque deux ans de prison, toujours pour "coups et blessures volontaires". Mais rien ne dit qu’il sera condamné. Jusqu’ici, il s’en est toujours bien sorti.
Source : http://football-ravageur.fr
Femmes, je vous beigne
Si Diouf a un penchant pour le lattage de nanas, dont sa propre femme, sa spécialité reste le crachat à la Barthez. En mars 2003, en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA, il glaviotte sur un supporter du Celtic Glasgow. Il s’excuse publiquement et s’acquitte d’une amende de 5.000 livres. En novembre 2004, c’est Arjan de Zeeuw qui essuie le molard de Diouf. Il s’excuse publiquement et s’acquitte d’une amende de deux semaines de salaire, ainsi qu’une suspension de trois matches. En novembre 2005, il crache de nouveau à la gueule d’un supp’ de Middelsbrough. Il dément et est blanchi.
En septembre dernier, les supporters d’Everton l’accusent d’avoir traité un ramasseur de balle de "putain de blanc". Il dément encore. "On m’a lancé des bananes, expliquait-il sur RMC, avant d’ajouter en mode Alain Delon: J’ai eu d’autres problèmes, de crachats ou de bagarres sur un terrain, mais de racisme, non [...] Tout ça, ce n’est pas El-Hadji Diouf. Je n’ai rien fait." Problème: personne n’a jamais retrouvé les traces des peaux de bananes... Avec une collection de casseroles à faire pâlir Tefal, Diouf a évidemment foutu sa carrière en l’air.
Cartons rouges et 4x4 en or
Non seulement en clubs, où il peine à atteindre les 5 buts de moyenne par saison, ce qui est chiant pour un attaquant. Mais aussi en sélection, où le Ballon d’or africain 2001 et 2002 n’a jamais confirmé ce qu’il avait montré au Mondial 2002. Et où il a encore multiplié les écarts. En février 2004, lors d’un match contre la Tunisie, Diouf reçoit un rouge, pète un plomb contre l’arbitre et fait éclater une échauffourée. Il sera suspendu pour les quatre premières rencontres du Sénégal en éliminatoires du Mondial 2006.
Puis au moment d’effectuer son retour, il est tricard en discothèque la veille d'un déplacement au Libéria. Verdict de la Fédération: six mois de suspension. Retraité une première fois en octobre 2007, avant de revenir sur sa décision après l’intervention de personnalités du pays, Diouf a définitivement tourné la page en avril 2009, dans l’indifférence générale. Qu’importe. Il lui reste Blackburn. Enfin jusqu’à ce que le club en ait ras-le-bol de lui. Et son 4x4 en or aussi.
Le faux coup de fil à Diouf qui s'énerve très vite...:
Si Diouf a un penchant pour le lattage de nanas, dont sa propre femme, sa spécialité reste le crachat à la Barthez. En mars 2003, en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA, il glaviotte sur un supporter du Celtic Glasgow. Il s’excuse publiquement et s’acquitte d’une amende de 5.000 livres. En novembre 2004, c’est Arjan de Zeeuw qui essuie le molard de Diouf. Il s’excuse publiquement et s’acquitte d’une amende de deux semaines de salaire, ainsi qu’une suspension de trois matches. En novembre 2005, il crache de nouveau à la gueule d’un supp’ de Middelsbrough. Il dément et est blanchi.
En septembre dernier, les supporters d’Everton l’accusent d’avoir traité un ramasseur de balle de "putain de blanc". Il dément encore. "On m’a lancé des bananes, expliquait-il sur RMC, avant d’ajouter en mode Alain Delon: J’ai eu d’autres problèmes, de crachats ou de bagarres sur un terrain, mais de racisme, non [...] Tout ça, ce n’est pas El-Hadji Diouf. Je n’ai rien fait." Problème: personne n’a jamais retrouvé les traces des peaux de bananes... Avec une collection de casseroles à faire pâlir Tefal, Diouf a évidemment foutu sa carrière en l’air.
Cartons rouges et 4x4 en or
Non seulement en clubs, où il peine à atteindre les 5 buts de moyenne par saison, ce qui est chiant pour un attaquant. Mais aussi en sélection, où le Ballon d’or africain 2001 et 2002 n’a jamais confirmé ce qu’il avait montré au Mondial 2002. Et où il a encore multiplié les écarts. En février 2004, lors d’un match contre la Tunisie, Diouf reçoit un rouge, pète un plomb contre l’arbitre et fait éclater une échauffourée. Il sera suspendu pour les quatre premières rencontres du Sénégal en éliminatoires du Mondial 2006.
Puis au moment d’effectuer son retour, il est tricard en discothèque la veille d'un déplacement au Libéria. Verdict de la Fédération: six mois de suspension. Retraité une première fois en octobre 2007, avant de revenir sur sa décision après l’intervention de personnalités du pays, Diouf a définitivement tourné la page en avril 2009, dans l’indifférence générale. Qu’importe. Il lui reste Blackburn. Enfin jusqu’à ce que le club en ait ras-le-bol de lui. Et son 4x4 en or aussi.
Le faux coup de fil à Diouf qui s'énerve très vite...: