Selon un officier de police présent à cette manifestation de ce samedi, pour les besoins de l’encadrement, les participants s’élèveraient entre huit et neuf mille personnes.
Un chiffre qui aurait été certainement plus important si l’itinéraire prévu par les organisateurs avait été respecté.
«Il est sûr que le nombre de participants dépasse de loin les chiffres avancés par les policiers», a contesté un des organisateurs qui estime que «si les autorités gouvernementales n’avaient pas saboté notre marche en décidant de changer notre itinéraire à la dernière minute, la marche aurait connu plus de succès», croit-il même s’il ne crache par sur la «masse humaine» qu’il a vue.
Il souligne que certains marcheurs ont du rebrousser chemin quand arrivés au rond point du Jet d’eau où le départ était prévu, et qu’on leur a dit que c’est finalement à la place de l’Obélisque.
A noter que les organisateurs de la marche de Bennoo Siggil Senegaal avaient prévu de débuter leur marche à partir du rond point de Jet d’eau pour chuter à la place de l’Obélisque. Non, a répondu, le préfet de Dakar qui leur a demandé d’aller de la place de l’Obélisque à la poste de la Médina.
Samedi 14 Août 2010
Charles Thialice SENGHOR
pressafrik.com
Un chiffre qui aurait été certainement plus important si l’itinéraire prévu par les organisateurs avait été respecté.
«Il est sûr que le nombre de participants dépasse de loin les chiffres avancés par les policiers», a contesté un des organisateurs qui estime que «si les autorités gouvernementales n’avaient pas saboté notre marche en décidant de changer notre itinéraire à la dernière minute, la marche aurait connu plus de succès», croit-il même s’il ne crache par sur la «masse humaine» qu’il a vue.
Il souligne que certains marcheurs ont du rebrousser chemin quand arrivés au rond point du Jet d’eau où le départ était prévu, et qu’on leur a dit que c’est finalement à la place de l’Obélisque.
A noter que les organisateurs de la marche de Bennoo Siggil Senegaal avaient prévu de débuter leur marche à partir du rond point de Jet d’eau pour chuter à la place de l’Obélisque. Non, a répondu, le préfet de Dakar qui leur a demandé d’aller de la place de l’Obélisque à la poste de la Médina.
Samedi 14 Août 2010
Charles Thialice SENGHOR
pressafrik.com
Un millier d'opposants ont manifesté ce samedi à Dakar
Un millier de Sénégalais ont manifesté samedi à Dakar à l'appel de l'opposition contre le régime du président Abdoulaye Wade pour dénoncer les fréquentes coupures d'électricité, les inondations et l'augmentation des prix de l'alimentation.
Dans le cortège une femme brandissait une pancarte où l'on pouvait lire :"Dans le noir... y'en a marre" et portait une lampe tempête, symbolisant le sentiment qui domine dans la population après des semaines de coupures d'électricité durant la saison la plus chaude de l'année.
"Nous sommes là car notre peuple souffre", a déclaré à l'AFP une juriste, Fatou Toure Ndeye, membre de Benno Siggil, une alliance de partis de l'opposition qui avait organisé la manifestation.
"Le coût de la vie augmente, on est plein ramadan, c'est la saison chaude, la saison des pluies, il n'y a pas d'électricité et nous sommes exposés à la malaria", ajoute-t-elle.
Les Sénégalais se montrent exaspérés par les longues et quotidiennes coupures de courant, à Dakar et dans d'autres villes, qui pénalisent gravement l'activité économique.
De précédentes manifestations ont conduit à des affrontements avec les forces de police et des manifestants en colère avaient brûlé des pneus dans et érigé des barricades dans des rues.
A Dakar, des manifestants brandissaient aussi des banderoles où on pouvait lire: "Régime de Wade: Scandales, Impunité, Incompétence..", accusant le président Wade de vouloir favoriser l'accession au pouvoir de son fils à son fils, Karim Wade (41 ans).
Le président agé de 84 ans est au pouvoir depuis 2000. Il a annoncé l'année dernière qu'il projetait d'être de nouveau candidat en 2012. Son fils Karim a été nommé ministre en mai dernier.
"Nous sommes un pays traditionnellement démocratique, nous voulons avoir une élection démocratique, une élection transparente. Nous ne voulons pas de changements inconstitutionnels", ajoute M. Ndeye.
Lors d'une conférence de presse vendredi, le porte-parole du gouvernement Mamadou Lamine Keita avait critiqué la manifestation "d'acte d'une lâcheté incroyable" alors que la situation provoquée par les coupures de courant, selon lui, est "en phase de revenir à la normale", a rapporté un journal local.
politicosn.com
Un millier de Sénégalais ont manifesté samedi à Dakar à l'appel de l'opposition contre le régime du président Abdoulaye Wade pour dénoncer les fréquentes coupures d'électricité, les inondations et l'augmentation des prix de l'alimentation.
Dans le cortège une femme brandissait une pancarte où l'on pouvait lire :"Dans le noir... y'en a marre" et portait une lampe tempête, symbolisant le sentiment qui domine dans la population après des semaines de coupures d'électricité durant la saison la plus chaude de l'année.
"Nous sommes là car notre peuple souffre", a déclaré à l'AFP une juriste, Fatou Toure Ndeye, membre de Benno Siggil, une alliance de partis de l'opposition qui avait organisé la manifestation.
"Le coût de la vie augmente, on est plein ramadan, c'est la saison chaude, la saison des pluies, il n'y a pas d'électricité et nous sommes exposés à la malaria", ajoute-t-elle.
Les Sénégalais se montrent exaspérés par les longues et quotidiennes coupures de courant, à Dakar et dans d'autres villes, qui pénalisent gravement l'activité économique.
De précédentes manifestations ont conduit à des affrontements avec les forces de police et des manifestants en colère avaient brûlé des pneus dans et érigé des barricades dans des rues.
A Dakar, des manifestants brandissaient aussi des banderoles où on pouvait lire: "Régime de Wade: Scandales, Impunité, Incompétence..", accusant le président Wade de vouloir favoriser l'accession au pouvoir de son fils à son fils, Karim Wade (41 ans).
Le président agé de 84 ans est au pouvoir depuis 2000. Il a annoncé l'année dernière qu'il projetait d'être de nouveau candidat en 2012. Son fils Karim a été nommé ministre en mai dernier.
"Nous sommes un pays traditionnellement démocratique, nous voulons avoir une élection démocratique, une élection transparente. Nous ne voulons pas de changements inconstitutionnels", ajoute M. Ndeye.
Lors d'une conférence de presse vendredi, le porte-parole du gouvernement Mamadou Lamine Keita avait critiqué la manifestation "d'acte d'une lâcheté incroyable" alors que la situation provoquée par les coupures de courant, selon lui, est "en phase de revenir à la normale", a rapporté un journal local.
politicosn.com