Les scandales conjugaux relayés par la presse sont devenus habituels. Malgré les marches de protestations et les réactions d'indignations, le phénomène prend de plus en plus d'ampleur et les femmes, majoritairement victimes, ne sont pas étrangères à la pérennisation de ses abus.
En effet 57%(sur l'échantillon enquêtée) pensent qu'il est justifié que, pour au moins une des raisons citées, un homme ait le droit de battre sa femme. Ces raison sont au nombre de cinq (5): discuter les opinions de son mari, brûler la nourriture, sortir sans le lui dire, négliger les enfants et refuser d’avoir des rapports sexuels avec lui.
La raison la moins citée pour justifier qu’un mari batte sa femme, est le fait de brûler la nourriture. Cette raison a été évoquée par 23% des femmes. Par contre, pour 45% d'entre elles, il est normal d’utiliser la violence contre sa femme quand elle discute les opinions du mari. Pour 44%des femmes soumises au questionnaire, l’homme peut battre sa femmes lorsque cette dernière néglige leurs enfants ou quand elle refuse d’avoir des rapports sexuels avec lui. Aussi , 43% des femmes pensent-elles qu’il est admis de battre son épouse quand elle sort sans le dire à son époux.
Or, pour les hommes, la proportion de ceux qui pensent qu’il est justifié, pour au moins une des raisons citées, de battre sa femme est largement inférieure à celle des femmes (25% contre 57%). Les hommes ont cité, par ordre d’importance, le fait d’argumenter et de négliger les enfants (17%), le fait de sortir sans informer le mari (13%), le fait de refuser les rapports sexuels (12%), et le fait de brûler la nourriture (7%).
La même étude révèle par ailleurs que " la justification de la violence conjugale diminue avec le niveau d’instruction de la femme (68% chez celles sans instruction à 40% chez celles ayant un niveau moyen/secondaire ou plus) ". De même, elle est moindre en milieu urbain qu’en milieu rural (43% contre 69%).
« La violence conjugale est la violence exercée par un des conjoints sur l'autre, au sein d'un couple. Elle s'exprime par des agressions verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, des menaces ou des contraintes, qui peuvent aller jusqu'à la mort », révèle un rapport du Groupe d’études et de recherche genre et société (Gestes) de l'Université Gaston Berger (UGB), publié en 2015.
Au vu des résultats de ces enquêtes, les violences basées sur le genre ont encore de beaux jours devant nous.
En effet 57%(sur l'échantillon enquêtée) pensent qu'il est justifié que, pour au moins une des raisons citées, un homme ait le droit de battre sa femme. Ces raison sont au nombre de cinq (5): discuter les opinions de son mari, brûler la nourriture, sortir sans le lui dire, négliger les enfants et refuser d’avoir des rapports sexuels avec lui.
La raison la moins citée pour justifier qu’un mari batte sa femme, est le fait de brûler la nourriture. Cette raison a été évoquée par 23% des femmes. Par contre, pour 45% d'entre elles, il est normal d’utiliser la violence contre sa femme quand elle discute les opinions du mari. Pour 44%des femmes soumises au questionnaire, l’homme peut battre sa femmes lorsque cette dernière néglige leurs enfants ou quand elle refuse d’avoir des rapports sexuels avec lui. Aussi , 43% des femmes pensent-elles qu’il est admis de battre son épouse quand elle sort sans le dire à son époux.
Or, pour les hommes, la proportion de ceux qui pensent qu’il est justifié, pour au moins une des raisons citées, de battre sa femme est largement inférieure à celle des femmes (25% contre 57%). Les hommes ont cité, par ordre d’importance, le fait d’argumenter et de négliger les enfants (17%), le fait de sortir sans informer le mari (13%), le fait de refuser les rapports sexuels (12%), et le fait de brûler la nourriture (7%).
La même étude révèle par ailleurs que " la justification de la violence conjugale diminue avec le niveau d’instruction de la femme (68% chez celles sans instruction à 40% chez celles ayant un niveau moyen/secondaire ou plus) ". De même, elle est moindre en milieu urbain qu’en milieu rural (43% contre 69%).
« La violence conjugale est la violence exercée par un des conjoints sur l'autre, au sein d'un couple. Elle s'exprime par des agressions verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, des menaces ou des contraintes, qui peuvent aller jusqu'à la mort », révèle un rapport du Groupe d’études et de recherche genre et société (Gestes) de l'Université Gaston Berger (UGB), publié en 2015.
Au vu des résultats de ces enquêtes, les violences basées sur le genre ont encore de beaux jours devant nous.