On n’en finit pas avec les vols au port de Dakar. En effet, le tribunal des flagrants délits de Dakar, a statué sur une affaire avec usage de véhicule mettant en cause Alassane Ndiaye, aconier de son état et employé de la société de manutention Thocomar.
Les faits remontent au 18 avril dernier quand un bateau de contenant 10.000 tonnes de riz, don destiné au commissariat national à la sécurité alimentaire, avait requis les services de Thocomar pour le déchargement, le stockage et la livraison de la cargaison. Les premières opérations terminées, il est constaté la disparition de 300 sacs, mystérieusement disparus entre les postes 42 et 45, placés sous la responsabilité d’Alassane Ndiaye.
A la barre, le prévenu nie toute implication dans ce vol, mais reconnaît avoir «seulement offert 10 sacs à certaines autorités portuaires, juste dans le cadre des relations avec notre société ». Cette générosité, il faut le préciser, a été faite sans l’accord des responsables de Thocomar.
Selon la partie civile représentée par Seydina Issa Ndiaye, responsable administratif de Thocomar, la perte des 300 sacs a causé un préjudice énorme notamment la «crédibilité», à société. Il a également signalé qu’au cours de la «réunion de crise» tenue le 26 février 2012, pour statuer sur cette affaire, Alassane Ndiaye a même signé le rapport final constatant la disparition mystérieuse de ces 300 sacs de riz. L’avocat de la défense Me Bâ lui a remis en cause les chiffres avancés par les uns et les autres. Les responsables du stock, Alioune Mbengue et de la manutention Djibril Basse ont déclaré, en qualité de témoins, respectivement 3.900 sacs et ensuite 1540 sacs disparus. «Personne parmi eux n’est en mesure de dire le nombre exact de sacs et comment Thocomar peut-elle prétendre accuser quelqu’un sans preuve palpable», s’indigne Me Bâ visiblement déçu de la décision du tribunal, 5 millions au titre de dommages à payer à Thacomar et deux ans d’emprisonnement avec sursis pour son client.
Les faits remontent au 18 avril dernier quand un bateau de contenant 10.000 tonnes de riz, don destiné au commissariat national à la sécurité alimentaire, avait requis les services de Thocomar pour le déchargement, le stockage et la livraison de la cargaison. Les premières opérations terminées, il est constaté la disparition de 300 sacs, mystérieusement disparus entre les postes 42 et 45, placés sous la responsabilité d’Alassane Ndiaye.
A la barre, le prévenu nie toute implication dans ce vol, mais reconnaît avoir «seulement offert 10 sacs à certaines autorités portuaires, juste dans le cadre des relations avec notre société ». Cette générosité, il faut le préciser, a été faite sans l’accord des responsables de Thocomar.
Selon la partie civile représentée par Seydina Issa Ndiaye, responsable administratif de Thocomar, la perte des 300 sacs a causé un préjudice énorme notamment la «crédibilité», à société. Il a également signalé qu’au cours de la «réunion de crise» tenue le 26 février 2012, pour statuer sur cette affaire, Alassane Ndiaye a même signé le rapport final constatant la disparition mystérieuse de ces 300 sacs de riz. L’avocat de la défense Me Bâ lui a remis en cause les chiffres avancés par les uns et les autres. Les responsables du stock, Alioune Mbengue et de la manutention Djibril Basse ont déclaré, en qualité de témoins, respectivement 3.900 sacs et ensuite 1540 sacs disparus. «Personne parmi eux n’est en mesure de dire le nombre exact de sacs et comment Thocomar peut-elle prétendre accuser quelqu’un sans preuve palpable», s’indigne Me Bâ visiblement déçu de la décision du tribunal, 5 millions au titre de dommages à payer à Thacomar et deux ans d’emprisonnement avec sursis pour son client.