Des molosses, et pas des moindres, sont « commandés », pour dissuader les caravanes de potentiels manifestants qui ont déjà promis de contester la validation de la candidature de Wade par le Conseil constitutionnel. Il s’agit en effet, de plusieurs dizaines de chiens de combat particulièrement dangereux actuellement en dressage. Ainsi, le président Wade qui, au lendemain des manifestations du 23 juin, avait juré de ne plus se laisser surprendre, compte prendre les devants et parer à toute éventualité. Voilà qui explique cette « commande » bien particulière. Et, dans cette perspective, la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane sert de banc d’essai pour le dressage de ces chiens de combats singulièrement dangereux. Des jeunes recrutés à cet effet s’y rendent, selon un emploi du temps bien défini, pour honorer leur contrat. Ils sont en effet, engagés pour servir de « matières » aux chiens, sous l’œil vigilant des gendarmes, dresseurs professionnels.
Et, selon certaines sources, il s’agira d’une « formation accélérée » car, les dompteurs doivent bien maîtriser leur sujet avant le prononcé du verdict du Conseil constitutionnel sur la candidature du président Wade. Aussi, certaines indiscrétions croient savoir que la gendarmerie, dont la « passivité » avait été vivement décriée par les forces de police lors des manifestations du 23 juin, sera « mieux armée » pour jouer sa partition. Les hommes en bleu seront en effet, chargé de combiner la « prestation » de ces molosses sera requise en cas de protestations contre toute manifestation à grande ampleur. Autant dire que le régime est décidé à faire face aux adversaires de la candidature du président sortant. Mieux, rien ne semble de trop dans ce dessein : après les matraques électriques, ces molosses aux capacités physiques légendaires, dotés d’un fort instinct, devraient ainsi contribuer à dissuader les protestataires. Mais, il faut dire que cette race de chiens dont les services seront désormais requis est aujourd’hui soumise à restriction dans la quasi-totalité des capitales européennes, même si certains connaisseurs récusent leur nature « intrinsèquement dangereuse ».
Mansour NDIAYE
Source: loffice.Sn - @PiccMi.Com
Et, selon certaines sources, il s’agira d’une « formation accélérée » car, les dompteurs doivent bien maîtriser leur sujet avant le prononcé du verdict du Conseil constitutionnel sur la candidature du président Wade. Aussi, certaines indiscrétions croient savoir que la gendarmerie, dont la « passivité » avait été vivement décriée par les forces de police lors des manifestations du 23 juin, sera « mieux armée » pour jouer sa partition. Les hommes en bleu seront en effet, chargé de combiner la « prestation » de ces molosses sera requise en cas de protestations contre toute manifestation à grande ampleur. Autant dire que le régime est décidé à faire face aux adversaires de la candidature du président sortant. Mieux, rien ne semble de trop dans ce dessein : après les matraques électriques, ces molosses aux capacités physiques légendaires, dotés d’un fort instinct, devraient ainsi contribuer à dissuader les protestataires. Mais, il faut dire que cette race de chiens dont les services seront désormais requis est aujourd’hui soumise à restriction dans la quasi-totalité des capitales européennes, même si certains connaisseurs récusent leur nature « intrinsèquement dangereuse ».
Mansour NDIAYE
Source: loffice.Sn - @PiccMi.Com