"Pour se rendre au sommet du G20 à Séoul (Corée du Sud), Nicolas Sarkozy a étrenné ce jeudi après-midi le nouvel avion long-courrier de l’Elysée, un Airbus A330-200 entièrement réaménagé. Déjà rebaptisé « Air Sarko One » par analogie au « Air Force One » du président américain, l’appareil a décollé d’Orly peu après 13h30. Il vient d’achever une campagne d’essais en vol de plusieurs dizaine de milliers de kilomètres qui l’a notamment conduit à la Réunion et à Tahiti.
Chambre, salle de bain, salle de réunion…
Acquis auprès de la compagnie Air Caraïbes, l’A330-200 d’une capacité initiale de 324 places a été transformé en un avion VIP d’une soixantaine de places, avec chambre, salle de bain et salle de réunion et, selon le ministère de la Défense, tous les moyens « modernes, sûrs et fiables » de communication. Selon un rapport sur les crédits de l’armée de l’air présenté en octobre à l’Assemblée, l’achat et l’aménagement de l’avion ont coûté 176 millions d’euros. Son entretien doit coûter 49 millions d’euros les trois premières années d’utilisation, puis 10 millions par an au-delà de 2013.
Le nouvel A330 remplace les deux moyen-courriers A319 CJ entrés en service en 2002, d’une capacité d’une trentaine de places et d’une autonomie de 7 000 km seulement, contre 12 000 km pour leur successeur. Ces deux avions ont été retirés jeudi du service et acheminés à Bordeaux pour y être réaménagés, a fait savoir la présidence. Le premier vient d’être vendu pour 32 millions d’euros à l’Etat sénégalais, qui devrait l’utiliser à partir de 2011, a précisé l’Elysée. Le second a fait l’objet d’un appel d’offres pour lequel, selon la même source, « des clients privés et des Etats se sont déjà déclarés intéressés ».
Le coût de l’équipement avait fait polémique
Le coût et l’équipement du nouvel A330 a déjà suscité la polémique. En juin, la candidate socialiste à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal l’avait qualifié « d’avion privé » de Nicolas Sarkozy. Le ministère de la Défense avait alors rétorqué que son achat répondait « à un besoin avéré » et pourrait « transporter dans des meilleures conditions le même nombre de passagers que les deux Airbus actuels ».
Le mois suivant, le gouvernement avait été contraint de démentir la présence à bord d’une « baignoire sabot », ainsi que l’affirmait le Canard enchaîné. Luc Chatel avait alors indiqué que son aménagement ne comportait « rien d’ostentatoire ».
Stationné sur la base militaire d’Evreux (Eure), « Air Sarko One » décollera d’Orly quand le chef de l’Etat en aura besoin. « Ce ne sera pas uniquement un avion présidentiel, assure Christian Frémont, le directeur de cabinet du chef de l’Etat. Les ministres pourront l’utiliser le cas échéant ».
Source :Ferloo avec politicosn.com et leparisien.fr
Chambre, salle de bain, salle de réunion…
Acquis auprès de la compagnie Air Caraïbes, l’A330-200 d’une capacité initiale de 324 places a été transformé en un avion VIP d’une soixantaine de places, avec chambre, salle de bain et salle de réunion et, selon le ministère de la Défense, tous les moyens « modernes, sûrs et fiables » de communication. Selon un rapport sur les crédits de l’armée de l’air présenté en octobre à l’Assemblée, l’achat et l’aménagement de l’avion ont coûté 176 millions d’euros. Son entretien doit coûter 49 millions d’euros les trois premières années d’utilisation, puis 10 millions par an au-delà de 2013.
Le nouvel A330 remplace les deux moyen-courriers A319 CJ entrés en service en 2002, d’une capacité d’une trentaine de places et d’une autonomie de 7 000 km seulement, contre 12 000 km pour leur successeur. Ces deux avions ont été retirés jeudi du service et acheminés à Bordeaux pour y être réaménagés, a fait savoir la présidence. Le premier vient d’être vendu pour 32 millions d’euros à l’Etat sénégalais, qui devrait l’utiliser à partir de 2011, a précisé l’Elysée. Le second a fait l’objet d’un appel d’offres pour lequel, selon la même source, « des clients privés et des Etats se sont déjà déclarés intéressés ».
Le coût de l’équipement avait fait polémique
Le coût et l’équipement du nouvel A330 a déjà suscité la polémique. En juin, la candidate socialiste à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal l’avait qualifié « d’avion privé » de Nicolas Sarkozy. Le ministère de la Défense avait alors rétorqué que son achat répondait « à un besoin avéré » et pourrait « transporter dans des meilleures conditions le même nombre de passagers que les deux Airbus actuels ».
Le mois suivant, le gouvernement avait été contraint de démentir la présence à bord d’une « baignoire sabot », ainsi que l’affirmait le Canard enchaîné. Luc Chatel avait alors indiqué que son aménagement ne comportait « rien d’ostentatoire ».
Stationné sur la base militaire d’Evreux (Eure), « Air Sarko One » décollera d’Orly quand le chef de l’Etat en aura besoin. « Ce ne sera pas uniquement un avion présidentiel, assure Christian Frémont, le directeur de cabinet du chef de l’Etat. Les ministres pourront l’utiliser le cas échéant ».
Source :Ferloo avec politicosn.com et leparisien.fr