« Je pourrais même confier les élections à l’opposition de toute façon elle sera battue quelque soit le ministre qui gère les élections », a dit Abdoulaye Wade qui bénéficiait pour la première fois d’un bain de foule en plein air depuis le 23 juin et ce qu’il a appelé une « surprise ». Mais il a bien conjugué au conditionnel.
« On m’a dit que l’opposition a un nouveau thème : il faut que Ousmane Ngom parte, qu’à cela ne tienne. Ce ne sont pas les ministres de l’Intérieur qui font les élections mais les électeurs. Que Ousmane Ngom soit là ou pas, le résultat est le même (…) je dis à l’opposition puisque votre dernière carte c’est Ousmane Ngom, je vais le changer », a dit Abdoulaye Wade lors d’un grand meeting de réplique au mouvement du 23 juin.
Ce samedi matin déjà, Ousmane Tanor Dieng a demandé le départ de l’actuel ministre de l’Intérieur comme une garantie d’une élection transparente. Suite à une désapprobation des militants qui ont dit non à son départ, Abdoulaye Wade a reprécisé sa pensée. « Je vais maintenir Ousmane Ngom mais je vais lui enlever les élections je vais confier les élections à un neutre », a-t-il rectifié.
Abdoulaye Wade a dans son discours voulu exploiter la fibre religieuse des sénégalais en remerciant tous les khalifes de confréries et le chef de l’église. Se sachant retransmis par les grandes chaines et radios, le candidat déclaré de la majorité a voulu embrasser toutes les couches de la société. Il a fait un clin d’œil à la jeunesse et a rappelé sa promesse de cent mille emplois. « Dès la semaine prochaine, un conseil présidentiel sur l’emploi va se tenir », a-t-il avancé, manifestement conscient de ce qui est une des principales préoccupations de la jeunesse.
Il a aussi promis une hausse du prix du kilogramme d’arachide pour la campagne à venir, s’adressant au monde rural dont le vote est essentiel pour sa réélection.
Abdoulaye Wade a souligné la grandeur de la démocratie sénégalaise, démontrée par toutes ces manifestations de la majorité comme de l’opposition qui se tiennent depuis le 19 mars.
« On m’a dit que l’opposition a un nouveau thème : il faut que Ousmane Ngom parte, qu’à cela ne tienne. Ce ne sont pas les ministres de l’Intérieur qui font les élections mais les électeurs. Que Ousmane Ngom soit là ou pas, le résultat est le même (…) je dis à l’opposition puisque votre dernière carte c’est Ousmane Ngom, je vais le changer », a dit Abdoulaye Wade lors d’un grand meeting de réplique au mouvement du 23 juin.
Ce samedi matin déjà, Ousmane Tanor Dieng a demandé le départ de l’actuel ministre de l’Intérieur comme une garantie d’une élection transparente. Suite à une désapprobation des militants qui ont dit non à son départ, Abdoulaye Wade a reprécisé sa pensée. « Je vais maintenir Ousmane Ngom mais je vais lui enlever les élections je vais confier les élections à un neutre », a-t-il rectifié.
Abdoulaye Wade a dans son discours voulu exploiter la fibre religieuse des sénégalais en remerciant tous les khalifes de confréries et le chef de l’église. Se sachant retransmis par les grandes chaines et radios, le candidat déclaré de la majorité a voulu embrasser toutes les couches de la société. Il a fait un clin d’œil à la jeunesse et a rappelé sa promesse de cent mille emplois. « Dès la semaine prochaine, un conseil présidentiel sur l’emploi va se tenir », a-t-il avancé, manifestement conscient de ce qui est une des principales préoccupations de la jeunesse.
Il a aussi promis une hausse du prix du kilogramme d’arachide pour la campagne à venir, s’adressant au monde rural dont le vote est essentiel pour sa réélection.
Abdoulaye Wade a souligné la grandeur de la démocratie sénégalaise, démontrée par toutes ces manifestations de la majorité comme de l’opposition qui se tiennent depuis le 19 mars.