Pour obtenir le signal de sa télévision, qu’il a finie de ficeler et de monter, le musicien et non moins patron du groupe Futurs médias, Youssou Ndour, avait tout fait pour plaire au libéral en chef : une chanson, un soutien, à dose d’insertions publicitaires, suite au report du Festival mondial des arts nègres. Et, quoi encore ? Mais, le signal ne lui est toujours pas accordé. Trop c’est trop, s’est dit le « roi du mbalax » ; d’autant que c’est suite aux promesses de l’Etat qu’il aurait investi un milliard pour compléter le maillon de son groupe de presse. Excédé, Youssou Ndour, en homme avisé, profitera des délestages intempestifs, pour fustiger les coupures de courant et raviver la colère des populations. Depuis, il s’est rangé du côté de ses compatriotes. Il risque d’avoir gain de cause, contre le président Wade. Car, Youssou Ndour s’est fait à la poignée, pour créer des emplois. Il a des soutiens et des relations solides, au Sénégal comme à l’extérieur. Il est aussi l’ambassadeur de nobles causes. Il s’y ajoute qu’il est mal sain et vu d’étouffer l’initiative privée. Un jeu auquel se plaît le régime de l’alternance. Pour barrer la route à M. Ndour, Wade lui préfère désormais à d’autres artistes, qu’il reçoit et auxquels il promet « aide ». C’est cette propension à diviser pour mieux régner et étouffer qui vaut au libéral en chef des démêlées avec moult entrepreneurs, dont le brave Bara Tall, par ailleurs patron de Jean Lefevre Sénégal (Jls). Il lui doit pourtant plus de dix milliards de francs, qu’il s’entête à ne pas débourser. Il met ainsi à genoux une entreprise qui emploie plus de trois mille Sénégalais ! Ce qui est immoral et inacceptable de la part d’un président qui se plait, pourtant, à favoriser les entrepreneurs étrangers, au détriment des nationaux. Cependant, le combat des Wade contre Yousou Ndour et des entrepreneurs sénégalais, qui ne comptent que sur la sueur de leurs fronts, risque d’être vain. Car, un bon musicien sera écouté, apprécié et sollicité, partout où il fera son produit ; même en dehors de son pays. L’essentiel est d’être excellent. Pour preuve, Tikken Jah Fah Koly fait mal au régime ivoirien, même s’il vit loin de son pays. Interdit de séjour au Sénégal, il n’en dérange pas moins le président Wade. Que dire dès lors de You ?
De même, avec la Cedeao, un entrepreneur sénégalais peut délocaliser ses activités et prospérer. C’est le cas d’un privé sénégalais que l’actuel pouvoir a voulu mettre à genoux, en tentant de s’accaparer de ses biens. Il oubliait que l’essentiel pour un opérateur économique est la satisfaction de ses clients et la confiance de ses partenaires. Le régime libéral doit se rendre à ces évidences et se souvenir que c’est le bruit que fait l’objet lancé au fond d’un puits qui renseigne s’il est tari ou plein. Wade avait été élu pour que l’eau jaillisse de la source et remonte vers la margelle, pour que s’abreuvent les populations et leurs cheptels. Autrement, il doit s’atteler à la préservation des entreprises existantes et encourager la création de nouveaux emplois. En somme, le combat de Wade et de son fils Karim, pour étouffer toute initiative ne leur profitant pas, est voué à l’échec. Mieux, il est perdu d’avance. La télé de Futurs médias diffusera, sous ou après les Wade. C’est une centaine d’emplois qu’elle va générer. De même que Jls de Bara Tall retrouvera son second souffle. On arrête pas la mer avec ses bras. Les Wade doivent savoir qu’il ne s’agit pas de casser les miroirs. Il faut les faire luire ! Ils ont coûté efforts et argents.
La Redaction
De même, avec la Cedeao, un entrepreneur sénégalais peut délocaliser ses activités et prospérer. C’est le cas d’un privé sénégalais que l’actuel pouvoir a voulu mettre à genoux, en tentant de s’accaparer de ses biens. Il oubliait que l’essentiel pour un opérateur économique est la satisfaction de ses clients et la confiance de ses partenaires. Le régime libéral doit se rendre à ces évidences et se souvenir que c’est le bruit que fait l’objet lancé au fond d’un puits qui renseigne s’il est tari ou plein. Wade avait été élu pour que l’eau jaillisse de la source et remonte vers la margelle, pour que s’abreuvent les populations et leurs cheptels. Autrement, il doit s’atteler à la préservation des entreprises existantes et encourager la création de nouveaux emplois. En somme, le combat de Wade et de son fils Karim, pour étouffer toute initiative ne leur profitant pas, est voué à l’échec. Mieux, il est perdu d’avance. La télé de Futurs médias diffusera, sous ou après les Wade. C’est une centaine d’emplois qu’elle va générer. De même que Jls de Bara Tall retrouvera son second souffle. On arrête pas la mer avec ses bras. Les Wade doivent savoir qu’il ne s’agit pas de casser les miroirs. Il faut les faire luire ! Ils ont coûté efforts et argents.
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