Jeune étudiant, Djibo Kâ avait plaqué le marxisme, à l’époque à la mode, pour répondre à l’appel du président Senghor, qu’il contestait. Il sera son laudateur le plus prompt. Il ne quittera plus le gouvernement jusqu’à sa « rébellion », suite au « congrès sans débat » du Parti socialiste. De 1998 à 2004, il sera éloigné des affaires. Sa déche était telle qu’il hypothéqua sa propre maison auprès d’une banque qui faillit la vendre. Wade profitera de l’occasion pour l’appeler à ses côtés. Depuis l’ancien bourreau du « pape du sopi » adopte un profils bas. Il ambitionne, dans ses rêves, de devenir « le quatrième président du Sénégal ». Mais, s’il a l’expérience de l’État, pour avoir piloté les ministères les plus difficiles sans coup férir, sa moralité « tortueuse » le pénalise. C’est pourquoi, il dit « oui aux retrouvailles Wade-Idy ». Ce dernier refusait pourtant de siéger avec luidans le même gouvernement. Mais, pour rester autour de la table du « roi » Wade, Djibo « pardonne à tous, y compris Idrissa Seck ».
Pourtant, il est le seul membre de son Union pour le renouveau démocratique à siéger dans le gouvernement, duquel ont été défenestré, tour à tour, Diégane Sène et Yaye Kene Gassama. Son parti décapité n’a plus que trois députés à l’Assemblée nationale. De 1998 à l’an 2001, il en comptait plus d’une dizaine. Se sentant politiquement fini, M. Kâ qui sait que s’il était largué par Wade, il ne sera pas accepté dans les rangs de l’opposition, fait des pieds et des mains pour plaire à Wade. Tout ce que dit celui-ci a valeur d’Évangile. C’est Wade qui l’avait fait évacuer et soigner en France, en lui gardant au chaud son ministère. Djibo veut rester le maximum possible à ses côtés, pour se remplir les poches. Certain de ne pas devenir le quatrième président du Sénégal, il estdécidé à être une des fortunes du pays. Il ne veut pas rater une deuxième occasion pour s’enrichir. Ainsi Djibo a vendu son âme au diable.
La Redaction xibar.net
Pourtant, il est le seul membre de son Union pour le renouveau démocratique à siéger dans le gouvernement, duquel ont été défenestré, tour à tour, Diégane Sène et Yaye Kene Gassama. Son parti décapité n’a plus que trois députés à l’Assemblée nationale. De 1998 à l’an 2001, il en comptait plus d’une dizaine. Se sentant politiquement fini, M. Kâ qui sait que s’il était largué par Wade, il ne sera pas accepté dans les rangs de l’opposition, fait des pieds et des mains pour plaire à Wade. Tout ce que dit celui-ci a valeur d’Évangile. C’est Wade qui l’avait fait évacuer et soigner en France, en lui gardant au chaud son ministère. Djibo veut rester le maximum possible à ses côtés, pour se remplir les poches. Certain de ne pas devenir le quatrième président du Sénégal, il estdécidé à être une des fortunes du pays. Il ne veut pas rater une deuxième occasion pour s’enrichir. Ainsi Djibo a vendu son âme au diable.
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