Pour sûr, le football est un art .Quel autre sport peut autant galvaniserles populations, produire autant d’émotion chez les gens, faire secréter autant d’adrénaline ? Onze messieurs se passent un ballon ingénieusement, pour marquer des buts dans le camp adverse. Il y a là toute une alchimie qui consiste à éviter de prendre des buts et à en marquer le plus possible.
A la tête de l’équipe, un capitaine. Pour le Sénégal, ce capitaine, c’est Sadio Mané, véritable prodige, second joueur du monde après Karim Benzema…sénégalais.
Sadio a littéralement porté nos "Lions" jusqu’à la victoire à la Coupe d’Afrique des Nations, à bout de bras ou du bout de ses pieds. Ce jeune garçon un peu timide, qui s’excuserait presque de marquer de si jolis buts.
Mais Sadio, tout leader qu’il soit, n’en est pas moins un homme. Il est blessé, souffre et ne jouera pas en Coupe du Monde.La messe est dite.
Passée la stupeur et l’émoi suscités par cette absence, il faut se réveiller, accepter puisqu’il en soit ainsi.
Nos messieurs de la Tanière feront sans lui. Ils doivent être autonomes, dégagés de l’aura inhibitrice du génial Sadio Mané. Il leur est demandé de prendre le relais. De jouer tout simplement, d’être eux-mêmes.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : ils doivent prendre le relais. Chacun doit jouer au mieux de son talent. Mais ce talent doit être mis au service du groupe. Exceller, tout en étant collectif en somme.
Prendre le relais comme ils le feraient en entreprise : le chef est malade ? Qu’à cela ne tienne. Ses collaborateurs sont là pour mener la barque à bon port, jusqu’au retour du capitaine du navire.
Le même parallèle peut être fait à la tête d’un état, dans une famille ou même dans un couple. Il faut savoir suppléer.
Les commentateurs les plus avisés s’accordent à reconnaître l’intensité de jeu des Sénégalais face aux « Oranje » des Pays Bas, voire leur supériorité durant tout le match. Pourtant ils ont été battus par ces derniers. Le jeu est ainsi fait. Ils ont dû faire avec les blessures de Kouyaté, puis d'Abou Diallo, la chaleur torride de Doha et peut être une certaine méforme de Edouard Mendy, qui a encaissé deux buts de la part des Pays Bas . Edouard Mendy qui nous avait habitués ….à gagner des matchs à lui tout seul.
Cela fait beaucoup d’écueils ,d’obstacles à sauter, d’embûches à contourner.
Demain, le maître mot face au pays hôte sera « résilience ». Exit Cheikhou Kouyaté mais Abou Diallo sera là.
Quoi qu’il en soit, avec ou sans Mané, Kouyaté et Diallo, notre tanière doit rester un groupe sous l’œil vigilant du maître Aliou Cissé.
Si les Lions de la Téranga acceptent et intègrent le fait que Sadio est malade, que les plus talentueux ne sont pas à l’abri d’une blessure, s’ils continuent à jouer collectif, tous ensemble, alors sûrement, la magie opèrera.
La Tanière peut le faire, à condition de prendre le relais.
En fait, prendre le relais n’est -ce pas tout simplement savoir faire la passe avec classe ? L’esprit foot, c’est peut être briller tout en étant dans un groupe. Cultiver son talent tout en étant dans le groupe.
Allez les Lions, faites-vous la passe !
Et que vive le foot !
A la tête de l’équipe, un capitaine. Pour le Sénégal, ce capitaine, c’est Sadio Mané, véritable prodige, second joueur du monde après Karim Benzema…sénégalais.
Sadio a littéralement porté nos "Lions" jusqu’à la victoire à la Coupe d’Afrique des Nations, à bout de bras ou du bout de ses pieds. Ce jeune garçon un peu timide, qui s’excuserait presque de marquer de si jolis buts.
Mais Sadio, tout leader qu’il soit, n’en est pas moins un homme. Il est blessé, souffre et ne jouera pas en Coupe du Monde.La messe est dite.
Passée la stupeur et l’émoi suscités par cette absence, il faut se réveiller, accepter puisqu’il en soit ainsi.
Nos messieurs de la Tanière feront sans lui. Ils doivent être autonomes, dégagés de l’aura inhibitrice du génial Sadio Mané. Il leur est demandé de prendre le relais. De jouer tout simplement, d’être eux-mêmes.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : ils doivent prendre le relais. Chacun doit jouer au mieux de son talent. Mais ce talent doit être mis au service du groupe. Exceller, tout en étant collectif en somme.
Prendre le relais comme ils le feraient en entreprise : le chef est malade ? Qu’à cela ne tienne. Ses collaborateurs sont là pour mener la barque à bon port, jusqu’au retour du capitaine du navire.
Le même parallèle peut être fait à la tête d’un état, dans une famille ou même dans un couple. Il faut savoir suppléer.
Les commentateurs les plus avisés s’accordent à reconnaître l’intensité de jeu des Sénégalais face aux « Oranje » des Pays Bas, voire leur supériorité durant tout le match. Pourtant ils ont été battus par ces derniers. Le jeu est ainsi fait. Ils ont dû faire avec les blessures de Kouyaté, puis d'Abou Diallo, la chaleur torride de Doha et peut être une certaine méforme de Edouard Mendy, qui a encaissé deux buts de la part des Pays Bas . Edouard Mendy qui nous avait habitués ….à gagner des matchs à lui tout seul.
Cela fait beaucoup d’écueils ,d’obstacles à sauter, d’embûches à contourner.
Demain, le maître mot face au pays hôte sera « résilience ». Exit Cheikhou Kouyaté mais Abou Diallo sera là.
Quoi qu’il en soit, avec ou sans Mané, Kouyaté et Diallo, notre tanière doit rester un groupe sous l’œil vigilant du maître Aliou Cissé.
Si les Lions de la Téranga acceptent et intègrent le fait que Sadio est malade, que les plus talentueux ne sont pas à l’abri d’une blessure, s’ils continuent à jouer collectif, tous ensemble, alors sûrement, la magie opèrera.
La Tanière peut le faire, à condition de prendre le relais.
En fait, prendre le relais n’est -ce pas tout simplement savoir faire la passe avec classe ? L’esprit foot, c’est peut être briller tout en étant dans un groupe. Cultiver son talent tout en étant dans le groupe.
Allez les Lions, faites-vous la passe !
Et que vive le foot !