Le célèbre chanteur a été accueilli par une foule formée à majorité de jeunes sur la place de Gao, à Ziguinchor, principale ville de Casamance, dans le cadre de son opération dite « wer ndombo » (ceinturer en langue wolof) pour « faire tomber » Wade au profit de Macky Sall à la tête du Sénégal.
« J’appelle tous les électeurs qui avaient voté pour Abdoulaye Wade au premier tour (le 26 février) à reporter leurs voix sur Macky Sall. Le train pour la victoire de Macky est en marche. Ziguinchor et la Casamance ne peuvent pas être en reste », a déclaré Youssou Ndour devant une assistance estimée à plusieurs milliers de personnes.
« Dans une semaine, Wade va quitter le pouvoir. Nous ne lui donnerons pas un jour de plus », a-t-il ajouté alors qu’une foule surexcitée entonnait de la musique appelant au départ du pouvoir de Wade.
Youssou Ndour, arrivé samedi matin à Ziguinchor, avait déjà rendu visite aux dirigeantes de « la plate-forme des femmes pour la paix en Casamance », où il a été accueilli par des dizaines de personnes.
« Pour qu’il y ait la paix, il faut que Wade dégage. Vous pouvez compter sur le président Macky (…) pour la paix en Casamance », leur a-t-il dit, ajoutant: « Si le pouvoir vous donne de l’argent en échange » de votre vote, « prenez le, mais votez pour Macky Sall le 25 mars ».
Le cortège de Youssou Ndour avait également dans la matinée sillonné les grandes artères de la ville sous les acclamations de dizaines de badauds. Des partisans d’Abdoulaye Wade ont bien tenté d’empêcher son passage en dressant quelques barricades de fortune, mais se sont repliés à l’arrivée du cortège.
La Casamance est le théâtre depuis 1982 d’un conflit opposant l’armée sénégalaise au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion indépendantiste).
Des périodes d’apaisement relatif y alternent avec des périodes de violences marquées par des accrochages entre rebelles et militaires, des attaques à main armée et, dernièrement, des rapts de membres de forces de sécurité. Depuis fin 2011, les rebelles ont intensifié leurs actions.
Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires et des dizaines de milliers de déplacés et réfugiés.
Youssou Ndour, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, a décidé d’apporter son soutien à Macky Sall, comme tous les candidats d’opposition battus au premier tour du 26 février et la plupart des organisations de la société civile.
Les douze candidats battus ont créé autour de M. Sall une nouvelle coalition, le Rassemblement des forces du changement (RFC)/Benno bok Yaakkar (unis pour le même espoir en langue wolof), qui mène campagne en sa faveur.
SOURCE AFP
« J’appelle tous les électeurs qui avaient voté pour Abdoulaye Wade au premier tour (le 26 février) à reporter leurs voix sur Macky Sall. Le train pour la victoire de Macky est en marche. Ziguinchor et la Casamance ne peuvent pas être en reste », a déclaré Youssou Ndour devant une assistance estimée à plusieurs milliers de personnes.
« Dans une semaine, Wade va quitter le pouvoir. Nous ne lui donnerons pas un jour de plus », a-t-il ajouté alors qu’une foule surexcitée entonnait de la musique appelant au départ du pouvoir de Wade.
Youssou Ndour, arrivé samedi matin à Ziguinchor, avait déjà rendu visite aux dirigeantes de « la plate-forme des femmes pour la paix en Casamance », où il a été accueilli par des dizaines de personnes.
« Pour qu’il y ait la paix, il faut que Wade dégage. Vous pouvez compter sur le président Macky (…) pour la paix en Casamance », leur a-t-il dit, ajoutant: « Si le pouvoir vous donne de l’argent en échange » de votre vote, « prenez le, mais votez pour Macky Sall le 25 mars ».
Le cortège de Youssou Ndour avait également dans la matinée sillonné les grandes artères de la ville sous les acclamations de dizaines de badauds. Des partisans d’Abdoulaye Wade ont bien tenté d’empêcher son passage en dressant quelques barricades de fortune, mais se sont repliés à l’arrivée du cortège.
La Casamance est le théâtre depuis 1982 d’un conflit opposant l’armée sénégalaise au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion indépendantiste).
Des périodes d’apaisement relatif y alternent avec des périodes de violences marquées par des accrochages entre rebelles et militaires, des attaques à main armée et, dernièrement, des rapts de membres de forces de sécurité. Depuis fin 2011, les rebelles ont intensifié leurs actions.
Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires et des dizaines de milliers de déplacés et réfugiés.
Youssou Ndour, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, a décidé d’apporter son soutien à Macky Sall, comme tous les candidats d’opposition battus au premier tour du 26 février et la plupart des organisations de la société civile.
Les douze candidats battus ont créé autour de M. Sall une nouvelle coalition, le Rassemblement des forces du changement (RFC)/Benno bok Yaakkar (unis pour le même espoir en langue wolof), qui mène campagne en sa faveur.
SOURCE AFP