Le ton est donné. Les renouvellements au Parti démocratique sénégalais libéral (Pdsl) ne seront pas une mince affaire. Mieux, ce sera la guerre. Et hier, les militants libéraux de la région de Fatick ont annoncé la couleur. Les responsables libéraux qui ont été saisis ont tenté d’expliquer ce qui s’est passé. Mme Yamane Albisse, raconte que les militants ont très tôt pris d’assaut la salle qui devait abriter l’Assemblée générale d’information à propos des renouvellements du Pdsl. La rencontre devait être présidée par Mme Aïda Mbodji, superviseur de la vente des cartes dans cette région. «Dès 6 heures du matin, mes militants étaient déjà dans la salle. Ils ont été rejoints pas ceux de Dr Cheikh Kanté et, ensuite, ceux de Mame Birame Diouf. Vers 10 heures, M. Sitor a débarqué avec ses militants. Mais ils ont trouvé que les bonnes places étaient déjà occupées. Ils ont voulu faire bouger des militants qui ont refusé de céder leurs places. Ils ont alors dégainé des armes blanches et s’en sont pris aux jeunes et femmes qui étaient déjà confortablement assis. Il s’en est suivi une grosse bataille et il y a eu 14 blessés évacués à Kaolack pour certains et internés à Fatick pour d’autres.»
Même son de cloche chez Cheikh Kanté, qui a aussi exprimé son indignation. Dr Kanté a soutenu qu’effectivement, ce sont les militants qui sont arrivés les derniers qui ont mis le feu dans la salle. Alors que ce n’était qu’une Assemblée générale d’information. Ce responsable libéral a aussi dénoncé un transfert de militants. D’après lui, ces personnes qui s’en sont prises aux habitants de Fatick ne sont pas des Fatickois. Mieux, ils étaient saouls et armés jusqu’aux dents. Mais il a tenu à rappeler aux autres responsables libéraux que «ce n’est pas ce que Me Wade veut pour Fatick». Pour finir, il a appelé les uns et les autres au calme. Non sans informer que ceux qui disent partout qu’ils détiennent la majorité ne doivent pas avoir peur. Ils ont plutôt intérêt à ce que tout se passe bien.
Mactar Ndiaye a préféré relativiser, non sans accuser, lui aussi, Sitor Ndour d’être à l’origine de ce qui s’est passé. Il a fait savoir que, malgré tout, l’information est passée. Et que maintenant les responsables doivent prendre leurs responsabilités et éviter de transférer des militants.
Indexé, Sitor Ndour parle d’intox
Le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar n’a pas perdu de temps pour apporter un démenti aux accusations portées sur sa personne. Pour lui, ce qui a été dit n’est que «diffamation, intoxication et il trouve ridicule que les gens puissent lui pointer du doigt». Selon lui, quand on est majoritaire à Fatick, on n’a pas intérêt à ce que les opérations ne se passent pas dans la transparence. Et il regrette que des responsables minoritaires de Fatick aient décidé de vouloir saboter la réunion. Mais il tient à rappeler que ce n’est pas le moment de la confrontation. Et il ne peut pas avoir loué le matériel qui se trouvait dans la salle et organiser un saccage.
Marième MBAYE & Latir MANE
Source L'Observateur
Même son de cloche chez Cheikh Kanté, qui a aussi exprimé son indignation. Dr Kanté a soutenu qu’effectivement, ce sont les militants qui sont arrivés les derniers qui ont mis le feu dans la salle. Alors que ce n’était qu’une Assemblée générale d’information. Ce responsable libéral a aussi dénoncé un transfert de militants. D’après lui, ces personnes qui s’en sont prises aux habitants de Fatick ne sont pas des Fatickois. Mieux, ils étaient saouls et armés jusqu’aux dents. Mais il a tenu à rappeler aux autres responsables libéraux que «ce n’est pas ce que Me Wade veut pour Fatick». Pour finir, il a appelé les uns et les autres au calme. Non sans informer que ceux qui disent partout qu’ils détiennent la majorité ne doivent pas avoir peur. Ils ont plutôt intérêt à ce que tout se passe bien.
Mactar Ndiaye a préféré relativiser, non sans accuser, lui aussi, Sitor Ndour d’être à l’origine de ce qui s’est passé. Il a fait savoir que, malgré tout, l’information est passée. Et que maintenant les responsables doivent prendre leurs responsabilités et éviter de transférer des militants.
Indexé, Sitor Ndour parle d’intox
Le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar n’a pas perdu de temps pour apporter un démenti aux accusations portées sur sa personne. Pour lui, ce qui a été dit n’est que «diffamation, intoxication et il trouve ridicule que les gens puissent lui pointer du doigt». Selon lui, quand on est majoritaire à Fatick, on n’a pas intérêt à ce que les opérations ne se passent pas dans la transparence. Et il regrette que des responsables minoritaires de Fatick aient décidé de vouloir saboter la réunion. Mais il tient à rappeler que ce n’est pas le moment de la confrontation. Et il ne peut pas avoir loué le matériel qui se trouvait dans la salle et organiser un saccage.
Marième MBAYE & Latir MANE
Source L'Observateur