Mme Mbengue (finalement libérée) et M. Fall ont été cueillis par le Groupe d’intervention et de recherche (Gir) de la Division des investigations criminelles (Dic) et seront entendus pour «menaces de troubles à l’ordre public», entre autres.
Me Khoureychi Bâ, leur avocat, a confié à "Libération online" que les deux ont été arrêtés devant la prison du Cap Manuel, alors qu’ils apportaient à manger à leurs camarades écroués vendredi.
En début d’après-midi hier, un responsable de Pastef de Pikine a été interpellé en pleine conférence de presse. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, l’on aperçoit la personne concernée sur les nerfs, exigeant l’identification de l’agent venu le cueillir. «Vous êtes qui ?», lui demande-t-il.
«Je suis de la police», lui répond le limier. «Votre carte. Je termine ma communication. On est prêt depuis longtemps. Par élégance, il faut laisser les gens continuer», ajoute le "Patriote".
Ces arrestations des camarades de Ousmane Sonko interviennent après celles des manifestants du lundi 8 février dernier. Une vingtaine de ces jeunes ont été placés sous mandat de dépôt vendredi, pour «association de malfaiteurs, organisation de mouvement insurrectionnel, voies de fait à agents de force publique dans l’exercice de leurs fonctions, dégradation de biens appartenant à autrui, incendie criminel».
D’autres ont été également arrêtés dans d’autres localités, notamment à Ziguinchor et Bignona, bastions du candidat arrivé 3e lors de la Présidentielle de 2019.
Ce sont d’ailleurs ces actes de violence ayant causé d’énormes dégâts matériels et des blessés, qui expliquent que les autorités n’excluent pas une autre procédure contre le député, pour appel à l'insurrection ou atteinte à la sûreté de l’Etat.
Me Khoureychi Bâ, leur avocat, a confié à "Libération online" que les deux ont été arrêtés devant la prison du Cap Manuel, alors qu’ils apportaient à manger à leurs camarades écroués vendredi.
En début d’après-midi hier, un responsable de Pastef de Pikine a été interpellé en pleine conférence de presse. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, l’on aperçoit la personne concernée sur les nerfs, exigeant l’identification de l’agent venu le cueillir. «Vous êtes qui ?», lui demande-t-il.
«Je suis de la police», lui répond le limier. «Votre carte. Je termine ma communication. On est prêt depuis longtemps. Par élégance, il faut laisser les gens continuer», ajoute le "Patriote".
Ces arrestations des camarades de Ousmane Sonko interviennent après celles des manifestants du lundi 8 février dernier. Une vingtaine de ces jeunes ont été placés sous mandat de dépôt vendredi, pour «association de malfaiteurs, organisation de mouvement insurrectionnel, voies de fait à agents de force publique dans l’exercice de leurs fonctions, dégradation de biens appartenant à autrui, incendie criminel».
D’autres ont été également arrêtés dans d’autres localités, notamment à Ziguinchor et Bignona, bastions du candidat arrivé 3e lors de la Présidentielle de 2019.
Ce sont d’ailleurs ces actes de violence ayant causé d’énormes dégâts matériels et des blessés, qui expliquent que les autorités n’excluent pas une autre procédure contre le député, pour appel à l'insurrection ou atteinte à la sûreté de l’Etat.