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ÉCHAUFFOUREES À L'UNIVERSITÉ DE ZIGUINCHOR : Les forces de sécurité délogent les étudiants à coups de lacrymogènes et occupent le campus

Franchises universitaires ou pas, les élé­ments du Groupement mobile d'inter­vention de la police ont envahi, hier, le campus de l'Université de Ziguinchor où les étudiants tenaient leur assemblée générale, pour les en déloger à coups de grenades lacrymogènes et occuper les lieux.


Rédigé par leral.net le Vendredi 15 Janvier 2010 à 11:37 | | 2 commentaire(s)|

ÉCHAUFFOUREES À L'UNIVERSITÉ DE ZIGUINCHOR : Les forces de sécurité délogent les étudiants à coups de lacrymogènes et occupent le campus
ZIGUINCHOR - La grève des étudiants de l'Université de Ziguinchor semble tourner au vinaigre depuis l'arrestation de quatre des leurs, il y a juste une semaine et leur jugement avant-hier devant le tribunal.

Hier, en assemblée générale dans leur campus afin d'examiner les mesures à adopter pour obtenir gain de cause, ces étudiants ont eu la sur­prise de voir les forces de sécurité envahir les lieux. Des éléments fortement armés du Groupement mobile d'intervention (Gmi) de la police à bord de leur camion et d'un véhicule AD appartenant à l'inspection d'Académie ont mis fin à la rencontre des étudiants en les pourchas­sant jusque vers le terrain de football. Et là ils leur ont balancé des grenades lacrymogènes. Des projectiles qui ont même atterri à Diabir - quarti­er situé à un jet de pierre du campus universitaire - où s'était repliée la masse estudiantine. Après avoir réussi à chasser les étudiants, les Gmi ont occupé le campus. C'est sur ces entrefaites qu'ils ont interpellé un étudiant près du portail avant de le malmener et l'embarquer en direction du commissariat central de Ziguinchor.

Au même moment, d'autres étudiants qui avaient fini de déloger tous les établissements de la ville de Ziguinchor ont eu un chaud accrochage avec d'autres éléments du Gmi à hauteur de la place Bambaya de Peyrissac. Là aussi, des étudi­ants ont été épinglés dans des domiciles où ils s'étaient réfugiés, tabassés et acheminés au com­missariat.

Les étudiants de l'Université de Ziguinchor ont tout de même fustigé la violence qui sévit avec la pénétration des forces de sécurité dans leur cam­pus pour perturber leur assemblée générale et occuper les lieux, au moment où des démarches sont en train d'être menées pour apaiser la ten­sion. Il faut dire à ce propos que le professeur Nouha Cissé, proviseur du lycée Djignabo de Ziguinchor, a mis sur pied un comité avec quelques étudiants pour une médiation de sortie de crise. Hier matin, ce comité a rencontré les autorités administratives du rectorat que sont le recteur le professeur Omar Sock et le Secrétaire général, Mady Bathily.

Cette grève des étudiants entamée depuis le dernier mois de l'année dernière a plongé la ville de Ziguinchor dans des émeutes permanentes et dans un climat de ville assiégée par des forces de l'ordre visibles partout. Signalons que les étudi­ants Madia Diop Sané, Abdoul Sow, Simon Diédhiou, Sékou Sylla et leur présumé complice Youssouph Dia seront fixés le 26 janvier prochain sur leur sort. En attendant, leurs camarades paralysent le système éducatif comme prévu car réclamant leur libération immédiate.

Idrissa Benjamin SANE (Correspondant)
Source Le Populaire

Modou Pous Pous


1.Posté par Tons le 16/01/2010 00:57 | Alerter
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Il faut que force reste à a loi! ça suffit le diktat des étudiants qui sont préts à tout pour se faire élire aux Assemblées d'Université. Aprés, ils réclament des choses impossibles, ménent un chantage inouïe ur les autorités pour bénéficier non pas de satisfaction pour les plates formes revendicatives de leurs mandants mais de priviléges et surtout de bourses étrangéres. Il faut que cela s'arréte, le Sénégal est un pays de droit. 99% des étudiants vivent dans des conditions meilleures à l'université que chez eux et paradoxalement ils en demandent plus. Ils sont prétes à s'ériger en Seigneur de guerre avec des pseudos comme Kabila, Lénine, Ben laden, CHe ou j n sais koi d'autre. L'Ecole c'est pour les étudiants, les grenades pour les troubles-fétes et vous n'avez encore rien vu. Vive la police, vive l'ordre

2.Posté par cap. le 16/01/2010 10:37 | Alerter
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y'en en marre des gréves au sénègal tantot les étudiants tantot les enseigants le pire et qu'ils prennent en otage les plus jeunes notamment le primaire résultat un enseignant ou étudiant en licence incapable de formuler une phrase sans pour un pays dont l'éducation faisait partie des meilleurs en afrique donc ce milieu est a assainir s'il faut utiliser la force c'est bon faut les les mater a sec les discipliner comme senghor avait fait avec decroix et compagnie.bonne journée

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