C’est là, d’ailleurs, qu’on mesure la force de la crue, d’il y a quelques semaines. Sur la boucle du Dande Mayo, depuis la route nationale en direction de Cass-Cass, les stigmates des lâchers d’eaux restent visibles des deux côtés de la chaussée qui, heureusement, est assez surélevée pour échapper à la furie du fleuve Sénégal.
Au cours de son agréable et riche en enseignements voyage vers le nord, le président Amadou Bâ, chef de file de Jamm ak Njarin, a usé de la langue locale, presque partout sur son chemin. Exception à été quand même faite à Thilogne, l’une des ultimes étapes du périple, où le Wolof a suppléé, un moment, la langue Pulaar. Ce sera pour dire aux populations: « Votre longue attente (de 15h à 2h du matin) démontre l’affection et l’estime que vous me vouez.
Elle traduit aussi la confiance que vous placez en notre coalition. Vous m’avez accompagné et soutenu en février, pour que je préside aux destinées des Sénégalais. Le Tout-Puissant en a décidé autrement. On Lui en rend grâce. On est croyant, on accepte la volonté divine. Parce qu’Il ne décide que ce qu’il y a de mieux pour nous et pour notre peuple».
L’ancien Premier ministre, réputé persévérant, courageux et endurant, ne désire guère déserter son engagement à se mettre auprès de ses concitoyens, pour apporter son concours dans leur quête perpétuelle d’un mieux-être. Il constate d’ailleurs, que les sept mois à la tête de l’Exécutif, du duo Diomaye-Sonko, sont assimilables à sept longues années de galères et de peines pour le peuple. C’est pourquoi, il souhaite apporter sa contribution et celle de sa coalition, afin d’abréger la souffrance des populations.
Pour ce faire, affirme-t-il, «il faut voter, dimanche prochain, massivement, en faveur de Jamm ak Njarin. Ainsi, des solutions pourront être apportées au chômage chronique des jeunes, aux difficultés auxquelles les femmes font face, à la cherté du coup de la vie…». Ce ne sont pas là, que des déclarations de campagne, précise le président Bâ. «On a l’expertise et l’expérience requises pour y parvenir. On avait commencé la mise en œuvre d’une telle politique, mais le changement de régime a stoppé le processus. Voilà ce dont notre pays a besoin. Il n’a point besoin d’un programme pour 2050. Le programme qui s’adapte le plus au Sénégal est celui d’hommes et femmes expérimentés, travailleurs, rigoureux et vertueux. Un programme Joni Joni. Car tout est urgence et rien ne peut attendre».
A Cass-Cass, une sobre mais sympathique bourgade, du reste très propre, avec des espaces interminables et un habitat précaire, disséminé ça et là, les populations, heureuses de la visite d’Amadou Bâ, l’acclament et lui manifestent toute leur confiance. Un rapide tour et cap est aussitôt fait sur Walalde, qui pointe le bout de son nez après 20 minutes.
Ici, le président Amadou Bâ, dans un court speech, s’adresse aux locaux, remercie les responsables politiques avant de poursuivre son chemin, en direction de Demeth. Le mouvement reprend très rapidement, traversant la nationale, pour franchir les limites de Golere, qui s’impatientait depuis les premières heures de la journée. Le village d’origine de Mame Diarra Bousso, une terre bénie du Fouta qui, elle aussi, surfe sur la vague de Jamm ak Njarin. Alors, il offre ce qu’il a de mieux, en termes de rassemblement, à l’ancien Premier ministre, qui parade sur l’artère principale de la cité.
Amadou Bâ est accueilli en héros, en sauveur même, de populations empêtrées dans les vicissitudes de la vie et les difficultés liées à la «colonisation» du territoire par les eaux du fleuve.
Le temps de faire un clin d’œil à ses militants, puis le président Bâ enchaîne sur Mery qui, à l’image des autres contrées du département de Podor, semble vouloir l’enlacer et l’étreindre. Cette commune, celle qui a le plus voté pour le candidat Amadou Bâ lors de la Présidentielle de février, derrière Ndioum, se montre décidée à rééditer sa prouesse.
Tout compte fait, la traversée d’Amadou Bâ dans «le Podor», est une véritable promenade de santé. Mboumba, la destination suivante, est aussi dans la dynamique. Elle démontre une envie, une ferveur et se met en ordre de bataille, faisant ainsi place à une impressionnante affluence, le long de la nationale. Là, des hommes, des femmes et de jeunes gens sont en délires, comme pour marquer leur adhésion et leur soutien à Jamm ak Njarin.
Même ambiance, même posture et même engagement à Diongui. D’un côté comme de l’autre du bitume, comme s’ils s’étaient entendus là-dessus. «Ayo Amadou Ari» rythme la lente avancée du cortège. On le déclame même en chœur, pendant que certains cherchent désespérément la silhouette du président Bâ, dans le peloton de véhicules de tête.
Pété prend rapidement la main. Elle est massée, elle aussi, le long de la voie, à l’honneur du leader de la Nouvelle Responsabilité. Elle est heureuse de son passage, comme c’est du reste le cas, sur tout le tracé.
Galoya, ne veut pas, elle non plus, être en reste. Elle imite les localités, précédemment visitées. Elle affiche une ferveur indescriptible, comme si elle cherchait à rassurer davantage son hôte, d’un triomphe certain, le 17 novembre 2024.
Le spectacle est semblable à Mboolo Birane. Cette commune, également, entonne le «Ayo Amadou Ari». C’est devenu le refrain pour ne pas dire le cri de guerre des locaux, qui annoncent avoir repris le «titre foncier du Fouta», jadis confié à Macky Sall, pour le remettre à son ancien Premier ministre, Amadou Bâ.
Ambition confirmée à Diaba, la frontière entre Podor et Matam. Dans ce village, toutes les générations confondues accompagnent la marche victorieuse des verts-blancs, pour leur donner une majorité écrasante à l’Assemblee nationale.
Le long mais surtout enrichissant mouvement vers Matam, ne prend fin qu’à quelques encablures de 4h du matin, quand l’hôtel Hayo aux portes de Ourossogui, quartier général de Jamm ak Njarin, se montre.
Au cours de son agréable et riche en enseignements voyage vers le nord, le président Amadou Bâ, chef de file de Jamm ak Njarin, a usé de la langue locale, presque partout sur son chemin. Exception à été quand même faite à Thilogne, l’une des ultimes étapes du périple, où le Wolof a suppléé, un moment, la langue Pulaar. Ce sera pour dire aux populations: « Votre longue attente (de 15h à 2h du matin) démontre l’affection et l’estime que vous me vouez.
Elle traduit aussi la confiance que vous placez en notre coalition. Vous m’avez accompagné et soutenu en février, pour que je préside aux destinées des Sénégalais. Le Tout-Puissant en a décidé autrement. On Lui en rend grâce. On est croyant, on accepte la volonté divine. Parce qu’Il ne décide que ce qu’il y a de mieux pour nous et pour notre peuple».
L’ancien Premier ministre, réputé persévérant, courageux et endurant, ne désire guère déserter son engagement à se mettre auprès de ses concitoyens, pour apporter son concours dans leur quête perpétuelle d’un mieux-être. Il constate d’ailleurs, que les sept mois à la tête de l’Exécutif, du duo Diomaye-Sonko, sont assimilables à sept longues années de galères et de peines pour le peuple. C’est pourquoi, il souhaite apporter sa contribution et celle de sa coalition, afin d’abréger la souffrance des populations.
Pour ce faire, affirme-t-il, «il faut voter, dimanche prochain, massivement, en faveur de Jamm ak Njarin. Ainsi, des solutions pourront être apportées au chômage chronique des jeunes, aux difficultés auxquelles les femmes font face, à la cherté du coup de la vie…». Ce ne sont pas là, que des déclarations de campagne, précise le président Bâ. «On a l’expertise et l’expérience requises pour y parvenir. On avait commencé la mise en œuvre d’une telle politique, mais le changement de régime a stoppé le processus. Voilà ce dont notre pays a besoin. Il n’a point besoin d’un programme pour 2050. Le programme qui s’adapte le plus au Sénégal est celui d’hommes et femmes expérimentés, travailleurs, rigoureux et vertueux. Un programme Joni Joni. Car tout est urgence et rien ne peut attendre».
A Cass-Cass, une sobre mais sympathique bourgade, du reste très propre, avec des espaces interminables et un habitat précaire, disséminé ça et là, les populations, heureuses de la visite d’Amadou Bâ, l’acclament et lui manifestent toute leur confiance. Un rapide tour et cap est aussitôt fait sur Walalde, qui pointe le bout de son nez après 20 minutes.
Ici, le président Amadou Bâ, dans un court speech, s’adresse aux locaux, remercie les responsables politiques avant de poursuivre son chemin, en direction de Demeth. Le mouvement reprend très rapidement, traversant la nationale, pour franchir les limites de Golere, qui s’impatientait depuis les premières heures de la journée. Le village d’origine de Mame Diarra Bousso, une terre bénie du Fouta qui, elle aussi, surfe sur la vague de Jamm ak Njarin. Alors, il offre ce qu’il a de mieux, en termes de rassemblement, à l’ancien Premier ministre, qui parade sur l’artère principale de la cité.
Amadou Bâ est accueilli en héros, en sauveur même, de populations empêtrées dans les vicissitudes de la vie et les difficultés liées à la «colonisation» du territoire par les eaux du fleuve.
Le temps de faire un clin d’œil à ses militants, puis le président Bâ enchaîne sur Mery qui, à l’image des autres contrées du département de Podor, semble vouloir l’enlacer et l’étreindre. Cette commune, celle qui a le plus voté pour le candidat Amadou Bâ lors de la Présidentielle de février, derrière Ndioum, se montre décidée à rééditer sa prouesse.
Tout compte fait, la traversée d’Amadou Bâ dans «le Podor», est une véritable promenade de santé. Mboumba, la destination suivante, est aussi dans la dynamique. Elle démontre une envie, une ferveur et se met en ordre de bataille, faisant ainsi place à une impressionnante affluence, le long de la nationale. Là, des hommes, des femmes et de jeunes gens sont en délires, comme pour marquer leur adhésion et leur soutien à Jamm ak Njarin.
Même ambiance, même posture et même engagement à Diongui. D’un côté comme de l’autre du bitume, comme s’ils s’étaient entendus là-dessus. «Ayo Amadou Ari» rythme la lente avancée du cortège. On le déclame même en chœur, pendant que certains cherchent désespérément la silhouette du président Bâ, dans le peloton de véhicules de tête.
Pété prend rapidement la main. Elle est massée, elle aussi, le long de la voie, à l’honneur du leader de la Nouvelle Responsabilité. Elle est heureuse de son passage, comme c’est du reste le cas, sur tout le tracé.
Galoya, ne veut pas, elle non plus, être en reste. Elle imite les localités, précédemment visitées. Elle affiche une ferveur indescriptible, comme si elle cherchait à rassurer davantage son hôte, d’un triomphe certain, le 17 novembre 2024.
Le spectacle est semblable à Mboolo Birane. Cette commune, également, entonne le «Ayo Amadou Ari». C’est devenu le refrain pour ne pas dire le cri de guerre des locaux, qui annoncent avoir repris le «titre foncier du Fouta», jadis confié à Macky Sall, pour le remettre à son ancien Premier ministre, Amadou Bâ.
Ambition confirmée à Diaba, la frontière entre Podor et Matam. Dans ce village, toutes les générations confondues accompagnent la marche victorieuse des verts-blancs, pour leur donner une majorité écrasante à l’Assemblee nationale.
Le long mais surtout enrichissant mouvement vers Matam, ne prend fin qu’à quelques encablures de 4h du matin, quand l’hôtel Hayo aux portes de Ourossogui, quartier général de Jamm ak Njarin, se montre.