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Face aux harcèlements du pouvoir : Les maires menacent de marcher

Les maires de Bennoo Siggil Senegaal menacent de descendre dans la rue. Ils se sont organisés en collectif et ont demandé au régime libéral d’arrêter ses provocations et tracasseries. Les camarades de Khalifa Ababacar Sall ont indiqué qu’à la prochaine agression, ils vont marcher.


Rédigé par leral.net le Vendredi 6 Août 2010 à 09:49 | | 0 commentaire(s)|

Face aux harcèlements du pouvoir : Les maires menacent de marcher
Le collectif des maires de Bennoo Siggil Senegaal a annoncé ce jeudi 5 août que leur prochaine action sera une marche de protestation. Il veut ainsi afficher son opposition au pouvoir central qui ne cesse d’acculer ses membres avec des mesures «injustes» qu’il est en train de prendre. «Nous avons initié ce point de presse pour avertir les autorités centrale. La prochaine fois, nous marcherons», a averti le maire de Djidah Thiaroye Kao, M. Ndiouck. Et de poursuivre : «les maires ne laisseront pas passer le décret qui veut retirer les dividendes que la SENELEC verse habituellement aux collectivités locales au profit du pouvoir central».

Les maires de la principale coalition de l’opposition reprochent au régime libéral d’avoir instrumentalisé la Sénélec pour qu’elle leur coupe l’électricité. Une démarche vivement contestée par le maire de Sacré cœur-Mermoz, Barthélémy Dias. Il a déclaré que les collectivités locales ne vont plus payer quelque chose qu’elles ne maitrisent pas. Ainsi, il a demandé une concertation avec les autorités de la SENELEC pour que chacun sache son rôle et son devoir.

Le responsable des jeunes du Parti Socialiste (PS) de menacer : «si la société nationale d’électricité persiste à couper le jus aux mairies, elles vont résister en la rétablissant de force».

Un autre maire socialiste, Alioune Ndoye de faire savoir : «les collectivités locales doivent rester les piliers de notre système démocratique et l’incarnation de la démocratie représentative symbolisée par des citoyens élus par d’autres citoyens».

A l’image de certains foyers religieux qui sont épargnés des coupures de la seule volonté de Me Wade, Barthélémy Dias demande au Président de la République de ne plus accepter le noir dans les communes.

Vendredi 6 Août 2010
Charles Thialice Senghor

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