Le collectif des cadres casamançais a donné hier la preuve pour ceux qui doutaient encore que son président, Pierre Goudiaby Atépa, a reçu des menaces de mort venant de Moustapha Bassène. Au cours d’une conférence de presse qu’il animait à l’hôtel Indépendance en l’absence de M. Goudiaby qui se trouve présentement hors du territoire national, le collectif des cadres casamançais a apporté un témoignage sonore que Pierre Goudiaby a reçu un coup de fil de Moustapha Bassène qui lui disait : « Tu n’es pas Casamançais. Si tu viens ici, je vais te massacrer, je vais te broyer ». Disons des pulsions langagières que le bon sens nous interdit de reprendre.
Déplorant la situation actuelle qui prévaut en Casamance et qui entraîne « toutes formes de violence verbales et physiques », le collectif des cadres casamançais, sous la houlette du Dr Moussa Cissé, par ailleurs secrétaire général du mouvement, met le gouvernement du Sénégal face à ses responsabilités. Dans le constat qu’il a fait, M. Benoît Sambou dira pour sa part que depuis un certain temps, les « assassinats politiques » ne se passent qu’en Casamance. C’est pour dire qu’après la goutte d’eau qui a fait déborder le vase avec les menaces de mort contre Atépa, « plus jamais la Casamance n’acceptera qu’un de ses enfants tombe ». Par rapport aux dossiers des assassinats qui dorment dans les tiroirs, M. Benoît Sambou déclare bille en tête que « seuls les dossiers qui dérangent ne connaissent pas un traitement judiciaire ».
« Il faut que ça cesse », martèle-t-il. C’est pourquoi, le président Wade, selon le collectif des cadres casamançais, est mis devant ses responsabilités. En cela, les autorités du pays doivent « combattre l’impunité que l’on veut ériger en système, apporter toute la lumière sur les assassinats de personnalités et mettre fin aux agissements des activistes qui vivent de la crise en Casamance avec les moyens des contribuables sénégalais. » Dans la foulée, les camarades de Atépa lancent « un appel pressant au président de la République pour mettre fin à une situation globale qui risque d’entraîner un désordre regrettable avec son cortège de violences généralisées ».
Pour rappel, les assassinats du sous-préfet Gorgui Mbengue, du président du Conseil régional de Ziguinchor, El Hadj Oumar Lamine Badji, du conseiller du président de la République, Chérif Samsidine Dino Néma Aïdara, restent toujours sans lumière.
Le dossier casamançais « n’est ni un jouet, ni un gâteau »
Face aux agissements des personnes « qui vivent de la crise en Casamance », le collectif des cadres casamançais, par la voix de Mme Viviane Badiane, par ailleurs vice-présidente du mouvement, a déclaré que « la Casamance n’est ni un jouet, ni un gâteau ». D’ailleurs, elle se demande pourquoi les gens se crêpent les cheveux. Par rapport aux agissements de Farba Senghor, les membres du collectif des cadres casamançais déclarent à qui veut les entendre que personne ne peut les écarter du dossier de la Casamance dans lequel ils se sont toujours investi, pour un retour de paix définitive, depuis la naissance du conflit en 1982.
Par ailleurs, le collectif des cadres casamançais dit ne pas vouloir écarter et ne compte pas des personnes au profit de quelqu’un. Cependant, il n’entend pas croiser les bras pour laisser d’autres personnes rechercher la paix à leur place. Le collectif des cadres casamançais a entamé une réflexion profonde sur les données de la situation de « pourrissement » dans laquelle certains acteurs cherchent à plonger la Casamance depuis quelques temps. Pour dire que cela nécessité « un recul pour mieux apprécier les enjeux. »
Déplorant la situation actuelle qui prévaut en Casamance et qui entraîne « toutes formes de violence verbales et physiques », le collectif des cadres casamançais, sous la houlette du Dr Moussa Cissé, par ailleurs secrétaire général du mouvement, met le gouvernement du Sénégal face à ses responsabilités. Dans le constat qu’il a fait, M. Benoît Sambou dira pour sa part que depuis un certain temps, les « assassinats politiques » ne se passent qu’en Casamance. C’est pour dire qu’après la goutte d’eau qui a fait déborder le vase avec les menaces de mort contre Atépa, « plus jamais la Casamance n’acceptera qu’un de ses enfants tombe ». Par rapport aux dossiers des assassinats qui dorment dans les tiroirs, M. Benoît Sambou déclare bille en tête que « seuls les dossiers qui dérangent ne connaissent pas un traitement judiciaire ».
« Il faut que ça cesse », martèle-t-il. C’est pourquoi, le président Wade, selon le collectif des cadres casamançais, est mis devant ses responsabilités. En cela, les autorités du pays doivent « combattre l’impunité que l’on veut ériger en système, apporter toute la lumière sur les assassinats de personnalités et mettre fin aux agissements des activistes qui vivent de la crise en Casamance avec les moyens des contribuables sénégalais. » Dans la foulée, les camarades de Atépa lancent « un appel pressant au président de la République pour mettre fin à une situation globale qui risque d’entraîner un désordre regrettable avec son cortège de violences généralisées ».
Pour rappel, les assassinats du sous-préfet Gorgui Mbengue, du président du Conseil régional de Ziguinchor, El Hadj Oumar Lamine Badji, du conseiller du président de la République, Chérif Samsidine Dino Néma Aïdara, restent toujours sans lumière.
Le dossier casamançais « n’est ni un jouet, ni un gâteau »
Face aux agissements des personnes « qui vivent de la crise en Casamance », le collectif des cadres casamançais, par la voix de Mme Viviane Badiane, par ailleurs vice-présidente du mouvement, a déclaré que « la Casamance n’est ni un jouet, ni un gâteau ». D’ailleurs, elle se demande pourquoi les gens se crêpent les cheveux. Par rapport aux agissements de Farba Senghor, les membres du collectif des cadres casamançais déclarent à qui veut les entendre que personne ne peut les écarter du dossier de la Casamance dans lequel ils se sont toujours investi, pour un retour de paix définitive, depuis la naissance du conflit en 1982.
Par ailleurs, le collectif des cadres casamançais dit ne pas vouloir écarter et ne compte pas des personnes au profit de quelqu’un. Cependant, il n’entend pas croiser les bras pour laisser d’autres personnes rechercher la paix à leur place. Le collectif des cadres casamançais a entamé une réflexion profonde sur les données de la situation de « pourrissement » dans laquelle certains acteurs cherchent à plonger la Casamance depuis quelques temps. Pour dire que cela nécessité « un recul pour mieux apprécier les enjeux. »