Invité de la chaîne «France2», le Chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade a démenti d’avoir l’ambition de se faire succéder par son fils non sans préciser que Karim a le droit de se présenter à une présidentielle «s’il le désire». Déçus ont été ceux qui s’attendaient du président un discours du genre : «Je ne laisserai jamais Karim se présenter à une présidentielle après moi».
La chute de sa déclaration rime d’avec les propos de Karim qui estime qu’un pouvoir «se mérite». La conditionnalité de la candidature de Karim repose sur la reconnaissance des sénégalais de son mérite d’être leur président. Donc, si effectivement le peuple estimera que Karim le mérite, il soutiendra sa candidature soit en 2012, de 2019 ou après… Donc la candidature de Karim demeure une forte probabilité.
Seulement, de nombreuses équations se posent du côté de la Mouvance présidentielle. La question sur la succession du président est esquivée par ses proches et par les caciques libéraux. Ils ne dissertent jamais de cette question en public. Certains n’en parlent que dans le secret de leur salon avec leurs confidents.
Revenant sur le cas Karim, nous avons parcouru les dernières déclarations faites par Me Abdoulaye Wade ces deux dernières années, mais n’avons nullement lu ou vu quelque part où il dit avoir l’ambition de placer son fils à la tête du pays. «Il ne le dit pas, il le fait» diront certains.
Au moment où, les analystes et les observateurs politiques les plus avertis le placent au centre des débats, «Wade fils» se bat dans ses Chantiers pour que son père présente un bilan positif aux Sénégalais en 2012. Est-il devenu plus conscient que la réélection du président repose globalement sur les réalisations de son Ministère ?
Même si Karim Wade semble absent du terrain politique, ses partisans eux, se battent à fond. La présence des militants de Karim sur l’espace politique risque d’ailleurs de créer une dualité compromettante entre la Génération du concret et le Pds. Car dans le discours de certains concrétistes, on aperçoit une ligne de démarcation entre ces deux formations politiques bâties au service du Président. Ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes. Du fait que certains responsables libéraux peinent à reconnaître les forces politiques du fils du président. Ces derniers constituent des forces de résistance au sein même du Pds. Ces anti-Karim tapis dans les arcanes de l’Etat et du Parti, n’attendent que «Wade fils» soit promu au sommet du Pds pour qu’ils rejoignent Idrissa Seck, Macky Sall ou qu’ils sanctionnent le parti. Pour le moment, ils laissent Wade manœuvrer.
Devenue une réalité politique, la Génération du concret, contrairement au Pds, laboure des espaces politiques à l’image des formations politiques qui ambitionnent de diriger le Sénégal. Depuis la défaite du 22 mars 2009, les responsables libéraux croisent leur bras laissant les partisans de Karim Wade s’affronter contre l’Opposition.
La dernière offensive contre l’Opposition a été menée par Bachir Diawara, Chef de Cabinet de Karim Wade. Il a réussi à faire sortir son grand frère Talla Sylla de sa réserve. C’est d’ailleurs ce qui explique les virulences sorties du leader de Jëf Jël contre celui de la GC. Quelques mois plus tôt, Latif Aïdara et des Cadres de la GC étaient montés au créneau pour défendre le fils du président accusé dans le dossier Sudatel. Du côté du Pds, les responsables prolongent leur récréation laissant l’Opposition ternir l’image de la Mouvance. On n’entend plus la formation du Président sur les grandes questions du moment. Le débat politique national est animé par Bennoo Siggil Sénégal, la Société civile, les Mouvements citoyens et la GC.
POUR LA CANDIDATURE DE KARIM WADE
Dans leur dernier communiqué, le Bureau Exécutif de la Plateforme des Cadres de la Génération du Concret en accord avec celui de la Convergence des Cadres concrétistes soutiennent que « les oppositions politico- politiciennes et politico- civiles, à défaut d’arguments pertinents, n'agitaient que deux évocations majeures dans leurs œuvres d’intoxication et de combat contre la personne du ME Karim Wade ».
Selon ces proches du fils du président, les détracteurs de leur mentor parlent d’une «prétendue dévolution monarchique du pouvoir, pour lui barrer la route politique et des scandales financiers imaginaires, systématiquement collés à toutes ses réalisations, pour tenter de souiller sa compétence avérée par l’évidence logique et l’évidence pratique».
En dépit des déclarations qui ont tout l’air d’une reculade de la part du président de la République et de son fils, les Cadres de la Génération du concret «se réjouissent grandement, des actes de haute portée républicaine posés par le Président de la GC, qui a clarifié la lanterne de l'opinion en écartant toute velléité de dévolution monarchique du pouvoir, renforcés en cela par la position sans équivoque du Président Abdoulaye Wade, sur la maturité de la démocratie sénégalaise».
Latif Aïdara et ses frères concrétistes n’ont pas, par ailleurs, manqué d’afficher leur satisfaction de voir leur leader Karim Wade se présenter de manière «spontanée, en toute responsabilité et de son propre gré devant les représentants du Sénat pour une audition sur le dossier portant sur l'affaire des prétendus 20 milliards de FCFA de commission de la Sudatel ».
Ces «Karim boy’s» réaffirment leur «ferme volonté à travailler pour la réalisation de leur ambition de faire de Karim Wade le 4è Président de la République du Sénégal dans le cadre bien compris d’une démocratie responsable, saine et transparente».
Cette déclaration faite juste après la sortie de Karim Wade à Paris démontre que la candidature du fils du président à la présidentielle est devenue l’affaire de ses partisans.
Les membres de la Génération du concret tenteront toujours de convaincre Karim Wade à se présenter à la présidentielle. Car, la plupart d’entre eux estiment qu’il est le mieux placé parmi tous les proches du président (Pape Diop, Idrissa Seck, Souleymane Ndéné Ndiaye y compris) pour concrétiser les grands projets du Chef de l’Etat.
La récente déclaration d’Abdoulaye Baldé demandant la fusion de la Génération du concret dans le Pds a crée un malaise au sein de cette formation politique. En disant cela, le Maire de Ziguinchor voulait peut-être, appuyer Karim Wade dans sa récente sortie.
Seulement d’autres proches de Karim n’entendent pas laisser le Pds s’occuper exclusivement de la réélection du Président en 2012. Ils veulent également que la succession de Wade soit leur affaire propre.
Le hic dans cette ambition politique des «Karim boy’s», c’est que la plupart des membres de la Génération du concret n’ont pas de base politique. Il est presque impossible de voir un membre de la GC qui pèse 1.000 électeurs. Or, il est évident que la victoire de Karim à une élection ne sera possible que si chaque membre de la GC gagne chez lui.
En plus, au Sénégal, une élection ne se gagne pas sur la base d’un bilan positif ou négatif. Il faut faire de politique avec tout ce que cela englobe comme charge.
En plus d’avoir pris en charge les préoccupations élémentaires des populations, Karim devra labourer le terrain sur toute l’étendue du territoire pour écouter les populations, connaître leurs conditions de vie et apporter une solution à leurs problèmes sociaux. Pour le moment il s’occupe de la réélection de son père, après «on verra»…
Bitimrew.net
La chute de sa déclaration rime d’avec les propos de Karim qui estime qu’un pouvoir «se mérite». La conditionnalité de la candidature de Karim repose sur la reconnaissance des sénégalais de son mérite d’être leur président. Donc, si effectivement le peuple estimera que Karim le mérite, il soutiendra sa candidature soit en 2012, de 2019 ou après… Donc la candidature de Karim demeure une forte probabilité.
Seulement, de nombreuses équations se posent du côté de la Mouvance présidentielle. La question sur la succession du président est esquivée par ses proches et par les caciques libéraux. Ils ne dissertent jamais de cette question en public. Certains n’en parlent que dans le secret de leur salon avec leurs confidents.
Revenant sur le cas Karim, nous avons parcouru les dernières déclarations faites par Me Abdoulaye Wade ces deux dernières années, mais n’avons nullement lu ou vu quelque part où il dit avoir l’ambition de placer son fils à la tête du pays. «Il ne le dit pas, il le fait» diront certains.
Au moment où, les analystes et les observateurs politiques les plus avertis le placent au centre des débats, «Wade fils» se bat dans ses Chantiers pour que son père présente un bilan positif aux Sénégalais en 2012. Est-il devenu plus conscient que la réélection du président repose globalement sur les réalisations de son Ministère ?
Même si Karim Wade semble absent du terrain politique, ses partisans eux, se battent à fond. La présence des militants de Karim sur l’espace politique risque d’ailleurs de créer une dualité compromettante entre la Génération du concret et le Pds. Car dans le discours de certains concrétistes, on aperçoit une ligne de démarcation entre ces deux formations politiques bâties au service du Président. Ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes. Du fait que certains responsables libéraux peinent à reconnaître les forces politiques du fils du président. Ces derniers constituent des forces de résistance au sein même du Pds. Ces anti-Karim tapis dans les arcanes de l’Etat et du Parti, n’attendent que «Wade fils» soit promu au sommet du Pds pour qu’ils rejoignent Idrissa Seck, Macky Sall ou qu’ils sanctionnent le parti. Pour le moment, ils laissent Wade manœuvrer.
Devenue une réalité politique, la Génération du concret, contrairement au Pds, laboure des espaces politiques à l’image des formations politiques qui ambitionnent de diriger le Sénégal. Depuis la défaite du 22 mars 2009, les responsables libéraux croisent leur bras laissant les partisans de Karim Wade s’affronter contre l’Opposition.
La dernière offensive contre l’Opposition a été menée par Bachir Diawara, Chef de Cabinet de Karim Wade. Il a réussi à faire sortir son grand frère Talla Sylla de sa réserve. C’est d’ailleurs ce qui explique les virulences sorties du leader de Jëf Jël contre celui de la GC. Quelques mois plus tôt, Latif Aïdara et des Cadres de la GC étaient montés au créneau pour défendre le fils du président accusé dans le dossier Sudatel. Du côté du Pds, les responsables prolongent leur récréation laissant l’Opposition ternir l’image de la Mouvance. On n’entend plus la formation du Président sur les grandes questions du moment. Le débat politique national est animé par Bennoo Siggil Sénégal, la Société civile, les Mouvements citoyens et la GC.
POUR LA CANDIDATURE DE KARIM WADE
Dans leur dernier communiqué, le Bureau Exécutif de la Plateforme des Cadres de la Génération du Concret en accord avec celui de la Convergence des Cadres concrétistes soutiennent que « les oppositions politico- politiciennes et politico- civiles, à défaut d’arguments pertinents, n'agitaient que deux évocations majeures dans leurs œuvres d’intoxication et de combat contre la personne du ME Karim Wade ».
Selon ces proches du fils du président, les détracteurs de leur mentor parlent d’une «prétendue dévolution monarchique du pouvoir, pour lui barrer la route politique et des scandales financiers imaginaires, systématiquement collés à toutes ses réalisations, pour tenter de souiller sa compétence avérée par l’évidence logique et l’évidence pratique».
En dépit des déclarations qui ont tout l’air d’une reculade de la part du président de la République et de son fils, les Cadres de la Génération du concret «se réjouissent grandement, des actes de haute portée républicaine posés par le Président de la GC, qui a clarifié la lanterne de l'opinion en écartant toute velléité de dévolution monarchique du pouvoir, renforcés en cela par la position sans équivoque du Président Abdoulaye Wade, sur la maturité de la démocratie sénégalaise».
Latif Aïdara et ses frères concrétistes n’ont pas, par ailleurs, manqué d’afficher leur satisfaction de voir leur leader Karim Wade se présenter de manière «spontanée, en toute responsabilité et de son propre gré devant les représentants du Sénat pour une audition sur le dossier portant sur l'affaire des prétendus 20 milliards de FCFA de commission de la Sudatel ».
Ces «Karim boy’s» réaffirment leur «ferme volonté à travailler pour la réalisation de leur ambition de faire de Karim Wade le 4è Président de la République du Sénégal dans le cadre bien compris d’une démocratie responsable, saine et transparente».
Cette déclaration faite juste après la sortie de Karim Wade à Paris démontre que la candidature du fils du président à la présidentielle est devenue l’affaire de ses partisans.
Les membres de la Génération du concret tenteront toujours de convaincre Karim Wade à se présenter à la présidentielle. Car, la plupart d’entre eux estiment qu’il est le mieux placé parmi tous les proches du président (Pape Diop, Idrissa Seck, Souleymane Ndéné Ndiaye y compris) pour concrétiser les grands projets du Chef de l’Etat.
La récente déclaration d’Abdoulaye Baldé demandant la fusion de la Génération du concret dans le Pds a crée un malaise au sein de cette formation politique. En disant cela, le Maire de Ziguinchor voulait peut-être, appuyer Karim Wade dans sa récente sortie.
Seulement d’autres proches de Karim n’entendent pas laisser le Pds s’occuper exclusivement de la réélection du Président en 2012. Ils veulent également que la succession de Wade soit leur affaire propre.
Le hic dans cette ambition politique des «Karim boy’s», c’est que la plupart des membres de la Génération du concret n’ont pas de base politique. Il est presque impossible de voir un membre de la GC qui pèse 1.000 électeurs. Or, il est évident que la victoire de Karim à une élection ne sera possible que si chaque membre de la GC gagne chez lui.
En plus, au Sénégal, une élection ne se gagne pas sur la base d’un bilan positif ou négatif. Il faut faire de politique avec tout ce que cela englobe comme charge.
En plus d’avoir pris en charge les préoccupations élémentaires des populations, Karim devra labourer le terrain sur toute l’étendue du territoire pour écouter les populations, connaître leurs conditions de vie et apporter une solution à leurs problèmes sociaux. Pour le moment il s’occupe de la réélection de son père, après «on verra»…
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