« Global Firepower » publie un classement des paysles plus puissants dans le domaine de la défense. Sans surprise, les Etats-Unis d’Amérique (Usa) disposent de l’Armée la plus puissante du monde. Malgré ses déboires militaires en Ukraine, la Russie reste en deuxième position, devant la Chine, l’Inde et la Corée du Sud . Quant à la France, elle occupe la 7e position
En Afrique, beaucoup d’observateurs militaires sont stupéfaits de voir la 30e place qu’occupe l’Armée sénégalaise, qui devance la Mauritanie et se classe derrière le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Une position du Sénégal synonyme de « déclin » et qui contraste avec l’ascension spectaculaire de son Armée, devenue une puissance sous-régionale.
Un officier-général à la retraite contacté par « Le Témoin », s’étrangle de colère : « Ce classement de Global firepower, c’est du bidon ! » s’emporte notre brillant étoilé. « Je suis bien placé pour vous dire que c’est un classement aux critères erronés. Mieux, il n’y a pas de petite ou grande armée, c’est la volonté de se battre qui détermine la puissance d’une armée. Pour vous donner un exemple : pas plus tard qu’hier (Ndlr mardi), des soldats d’une très grande puissance militaire ont fui leur position située quelque part dans le monde.
D’ailleurs, ces dernières années, le Sénégal n’a jamais voulu figurer dans ce classement. Ce, pour des raisons de « Secret défense », qui est une protection légale qui permet de restreindre l’accès à certaines informations. Parce que pour figurer en bonne place dans ce classement, les autorités militaires sont obligées de remplir certains critères comme le nombre de soldats actifs, l’effectif des réservistes, les dépenses militaires annuelles, le budget de défense, les types d’armement, etc.
Si le Sénégal doit donner toutes ces informations pour pouvoir figurer en bonne place dans ce classement, c’est peine perdue ! », estime notre général (2s) ayant fait son école de guerre aux Usa.
Que vaut donc réellement ce classement qui circule sur les réseaux sociaux ? Est-il seulement possible d’établir une telle hiérarchie entre des forces armées, compte tenu des rétentions d’informations militaires sensibles qui prévalent dans ce milieu ?
Ce sont autant de questions auxquelles certains experts militaires ont tenté de répondre, avant de qualifier le classement de…bidon.
Le Sénégal, une armée de métier !
Tout d’abord, il est important de noter que la puissance d’une armée professionnelle, disciplinée et aguerrie comme celle du Sénégal, ne dépend pas uniquement du nombre de soldats actifs et d’officiers de carrière qu’elle possède.
Un ancien officier-général qui a eu à servir à la Direction des opérations de l’Etat-major, s’explique : « Il est bon de préciser que la qualité première d’une armée, repose sur la qualité des ressources humaines, la formation et l’organisation du commandement. Les experts vous le diront, le combat est le but final des armées et l’homme est l’instrument premier du combat. Si c’est homme est nommé « Jambaar », il y a de quoi être fier de l’Armée sénégalaise, qui n’a pas besoin de mercenaires pour se faire respecter dans le monde », explique notre officier général.
Avant de laisser éclater son sentiment de dépit : « Les critères de classement manquent terriblement d’objectivité. C’est une vieille technique marketing de l’industrie de défense occidentale, basée sur une évaluation souvent quantitative, non qualitative ! », estime notre interlocuteur.
Depuis 1960, l’armée sénégalaise connue pour son professionnalisme et sa compétence, s’est déployée dans plus de 100 théâtres d’opérations sous les bannières des Nations-Unies, de l’Ecomog, ou de l’ex-OUA (aujourd’hui, Union africaine), de la République démocratique du Congo ex-Zaïre au Liban en passant par la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Centrafrique, le Tchad, le Koweït, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, le Soudan etc., partout, nos « Jambaars » ont répondu présent.
Une armée de métier qui a toujours fait valoir son « savoir-vaincre », en répondant aux menaces des temps modernes, qu’il s’agisse de guerres civiles, de rébellions, de coups d’Etat, de terrorisme. Et de la plus belle des manières !
Le Témoin
En Afrique, beaucoup d’observateurs militaires sont stupéfaits de voir la 30e place qu’occupe l’Armée sénégalaise, qui devance la Mauritanie et se classe derrière le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Une position du Sénégal synonyme de « déclin » et qui contraste avec l’ascension spectaculaire de son Armée, devenue une puissance sous-régionale.
Un officier-général à la retraite contacté par « Le Témoin », s’étrangle de colère : « Ce classement de Global firepower, c’est du bidon ! » s’emporte notre brillant étoilé. « Je suis bien placé pour vous dire que c’est un classement aux critères erronés. Mieux, il n’y a pas de petite ou grande armée, c’est la volonté de se battre qui détermine la puissance d’une armée. Pour vous donner un exemple : pas plus tard qu’hier (Ndlr mardi), des soldats d’une très grande puissance militaire ont fui leur position située quelque part dans le monde.
D’ailleurs, ces dernières années, le Sénégal n’a jamais voulu figurer dans ce classement. Ce, pour des raisons de « Secret défense », qui est une protection légale qui permet de restreindre l’accès à certaines informations. Parce que pour figurer en bonne place dans ce classement, les autorités militaires sont obligées de remplir certains critères comme le nombre de soldats actifs, l’effectif des réservistes, les dépenses militaires annuelles, le budget de défense, les types d’armement, etc.
Si le Sénégal doit donner toutes ces informations pour pouvoir figurer en bonne place dans ce classement, c’est peine perdue ! », estime notre général (2s) ayant fait son école de guerre aux Usa.
Que vaut donc réellement ce classement qui circule sur les réseaux sociaux ? Est-il seulement possible d’établir une telle hiérarchie entre des forces armées, compte tenu des rétentions d’informations militaires sensibles qui prévalent dans ce milieu ?
Ce sont autant de questions auxquelles certains experts militaires ont tenté de répondre, avant de qualifier le classement de…bidon.
Le Sénégal, une armée de métier !
Tout d’abord, il est important de noter que la puissance d’une armée professionnelle, disciplinée et aguerrie comme celle du Sénégal, ne dépend pas uniquement du nombre de soldats actifs et d’officiers de carrière qu’elle possède.
Un ancien officier-général qui a eu à servir à la Direction des opérations de l’Etat-major, s’explique : « Il est bon de préciser que la qualité première d’une armée, repose sur la qualité des ressources humaines, la formation et l’organisation du commandement. Les experts vous le diront, le combat est le but final des armées et l’homme est l’instrument premier du combat. Si c’est homme est nommé « Jambaar », il y a de quoi être fier de l’Armée sénégalaise, qui n’a pas besoin de mercenaires pour se faire respecter dans le monde », explique notre officier général.
Avant de laisser éclater son sentiment de dépit : « Les critères de classement manquent terriblement d’objectivité. C’est une vieille technique marketing de l’industrie de défense occidentale, basée sur une évaluation souvent quantitative, non qualitative ! », estime notre interlocuteur.
Depuis 1960, l’armée sénégalaise connue pour son professionnalisme et sa compétence, s’est déployée dans plus de 100 théâtres d’opérations sous les bannières des Nations-Unies, de l’Ecomog, ou de l’ex-OUA (aujourd’hui, Union africaine), de la République démocratique du Congo ex-Zaïre au Liban en passant par la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Centrafrique, le Tchad, le Koweït, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, le Soudan etc., partout, nos « Jambaars » ont répondu présent.
Une armée de métier qui a toujours fait valoir son « savoir-vaincre », en répondant aux menaces des temps modernes, qu’il s’agisse de guerres civiles, de rébellions, de coups d’Etat, de terrorisme. Et de la plus belle des manières !
Le Témoin