premièrement, prendre l'initiative d'un dialogue national réunissant tout le corps social du pays sans exclusive pour échanger sur les grands problèmes de l'heure concernant surtout l'unité et la concorde nationale, la conduite des affaires du pays et le fonctionnement des institutions ; deuxièmement, prendre des mesures immédiatement applicables qui impacteront directement sur le quotidien de tous les Sénégalais en termes de réduction des prix de certaines denrées et services d'usage courant tels que les denrées alimentaires, le gaz, l'électricité, l'eau etc.»
Revenant dans les détails sur les préoccupations majeures des populations, les Imams soutiennent, dans ce document, que, «malgré les efforts consentis pour épargner les ménages à faible revenu des effets de la hausse précitée, les factures d'électricité restent encore trop chères pour les populations, surtout les consommateurs intermédiaires qui sont entre la 2e et la 3e tranche et qui ont l'impression que le manque à gagner sur la première tranche leur a été directement imputé». C'est pourquoi, disent-ils au président Wade, «nous estimons que les Sénégalais attendent de vous la suppression pure et simple de l'augmentation de 8% sur les factures d'électricité du mois juillet 2009». De même, les hôtes indésirables du Palais ont réitéré leur suggestion de voir l'Etat ériger l'achat de combustible de la Senelec en «dépense prioritaire» pour éviter les désagréments des déficits d'approvisionnement.
Mieux, les Imams pose le problème de la récurrente hausse du prix de l'eau. «Nous constatons avec vous, M. le président, une augmentation extraordinaire des factures d'eau. C'est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir faire examiner ce problème par les services compétents pour que le coût de l’eau soit ramené à un niveau compatible avec le revenu du Sénégalais moyen». Dans ce même sillage, les religieux suggèrent à l’Etat de prendre une bonne partie de factures d'eau et de courant des mosquées et églises du pays.
L'épineux problème des inondations, casse-tête des populations de la banlieue, poussent l'Imam Youssoupha Sarr et compagnie à proposer que «le Plan Organisation des secours (Plan Orsec) qui est un plan d'urgence ne proposant pas des solutions structurelles» soit jumelé à ce qu'ils appellent «le Plan national d'éradication des inondations au Sénégal. (Pneris)». La lancinante question de la cherté du loyer, goulot d'étranglement des sinistrés chassés de leurs domiciles par les eaux de pluie, intéresse également les Imams qui veulent que «des solutions urgentes» soient mises en oeuvre.
Y. Sane
Source Le Populaire
Revenant dans les détails sur les préoccupations majeures des populations, les Imams soutiennent, dans ce document, que, «malgré les efforts consentis pour épargner les ménages à faible revenu des effets de la hausse précitée, les factures d'électricité restent encore trop chères pour les populations, surtout les consommateurs intermédiaires qui sont entre la 2e et la 3e tranche et qui ont l'impression que le manque à gagner sur la première tranche leur a été directement imputé». C'est pourquoi, disent-ils au président Wade, «nous estimons que les Sénégalais attendent de vous la suppression pure et simple de l'augmentation de 8% sur les factures d'électricité du mois juillet 2009». De même, les hôtes indésirables du Palais ont réitéré leur suggestion de voir l'Etat ériger l'achat de combustible de la Senelec en «dépense prioritaire» pour éviter les désagréments des déficits d'approvisionnement.
Mieux, les Imams pose le problème de la récurrente hausse du prix de l'eau. «Nous constatons avec vous, M. le président, une augmentation extraordinaire des factures d'eau. C'est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir faire examiner ce problème par les services compétents pour que le coût de l’eau soit ramené à un niveau compatible avec le revenu du Sénégalais moyen». Dans ce même sillage, les religieux suggèrent à l’Etat de prendre une bonne partie de factures d'eau et de courant des mosquées et églises du pays.
L'épineux problème des inondations, casse-tête des populations de la banlieue, poussent l'Imam Youssoupha Sarr et compagnie à proposer que «le Plan Organisation des secours (Plan Orsec) qui est un plan d'urgence ne proposant pas des solutions structurelles» soit jumelé à ce qu'ils appellent «le Plan national d'éradication des inondations au Sénégal. (Pneris)». La lancinante question de la cherté du loyer, goulot d'étranglement des sinistrés chassés de leurs domiciles par les eaux de pluie, intéresse également les Imams qui veulent que «des solutions urgentes» soient mises en oeuvre.
Y. Sane
Source Le Populaire