Le RSD/TDS de Robert Sagna constate, pour s’en inquiéter, que la campagne de commercialisation de l’arachide est caractérisée pour l’instant par le bradage des graines de la part des paysans, faute de mise en place d’assez de points officiels de collecte au prix de 200 F fixé. Les formules trouvées par le Gouvernement et les acteurs de la filière (producteurs, Opérateurs Privés Stockeurs, transporteurs et huiliers) pour sauver la campagne sont à saluer, mais il reste clair que le pari n’est pas encore gagné.
Cette réalité impose d’envisager, à l’instar de ce qui se fait pour l’oignon et la pomme de terre, une réduction ou un arrêt temporaire des importations d’huile végétale brute, pour ainsi obliger les huiliers à acheter l’arachide locale au prix fixé par la CNIA. L’Etat doit en tous les cas étudier les possibilités de mettre en place des mécanismes de régulation et de péréquation.
Au rythme où se déroule la campagne jusqu’à ce jour où seulement 84 000 tonnes d’arachide sont collectées pour une valeur de 19,8 milliards de francs CFA, ce qui est tout à fait insuffisant au regard de de la production, il est fort à craindre que les perturbations du marché persistent, et que les paysans continuent à brader leur récolte.
Le Gouvernement doit à l’avenir prendre toutes les dispositions pour revaloriser véritablement la filière et faire en sorte que le financement de la campagne soit bouclé avant l’ouverture de la commercialisation.
Le RSD / TDS préconise à cet effet les mesures suivantes :
- Poursuivre la mise en place de semences certifiées, avec l’appui de l’ISRA (Institut sénégalais de Recherche agricole),
- Trouver un mécanisme par lequel sera assurée une interface entre les huiliers et les producteurs,
- Revoir le dispositif de crédit de campagne de commercialisation,
- Mieux encadrer la campagne et les producteurs pour barrer la route aux spéculateurs
- Assainir les circuits de commercialisation
- Limiter ou bloquer momentanément l’importation de l’huile végétale brute
- Veiller à boucler le financement très tôt, en étudiant avec les huiliers et les banques les meilleures formules à cet effet, et au besoin recourir aux marchés financiers extérieurs.
Robert Sagna et ses camarades attirent l’attention des populations sur les dangers liés à la consommation de l’huile fabriquée artisanalement en milieu rural, à cause de la présence de l’aflatoxine cancérigène contenue dans les graines d’arachide.
Après ces considérations sur la campagne arachidière, le Bureau Politique a abordé la question du loyer au Sénégal. Il partage l’idée selon laquelle le loyer, particulièrement à Dakar, est cher et salue les mesures prises par le Gouvernement pour entraîner sa baisse.
L’application de ces mesures sur le terrain ne sera pas aisée. C’est la raison pour laquelle il faut prolonger ces mesures par des politiques hardies pour intervenir sur le marché du logement en accroissant l’offre de logements. Le RSD/TDS pense qu’il sera difficile d’appliquer les mesures prévues par la loi votée récemment.
Des programmes de terrains viabilisés en grande quantité devraient être lancés, notamment dans les autres régions dans une perspective de désengorgement de la capitale Dakar: La SNHLM et la SICAP devront initier d’ambitieux programmes d’habitat dans toutes les régions du Sénégal. Les promoteurs privés devront aussi être incités à mettre en route des projets immobiliers abordables. Seule une offre suffisante de logements peut durablement assurer la baisse des prix du loyer.
Cette réalité impose d’envisager, à l’instar de ce qui se fait pour l’oignon et la pomme de terre, une réduction ou un arrêt temporaire des importations d’huile végétale brute, pour ainsi obliger les huiliers à acheter l’arachide locale au prix fixé par la CNIA. L’Etat doit en tous les cas étudier les possibilités de mettre en place des mécanismes de régulation et de péréquation.
Au rythme où se déroule la campagne jusqu’à ce jour où seulement 84 000 tonnes d’arachide sont collectées pour une valeur de 19,8 milliards de francs CFA, ce qui est tout à fait insuffisant au regard de de la production, il est fort à craindre que les perturbations du marché persistent, et que les paysans continuent à brader leur récolte.
Le Gouvernement doit à l’avenir prendre toutes les dispositions pour revaloriser véritablement la filière et faire en sorte que le financement de la campagne soit bouclé avant l’ouverture de la commercialisation.
Le RSD / TDS préconise à cet effet les mesures suivantes :
- Poursuivre la mise en place de semences certifiées, avec l’appui de l’ISRA (Institut sénégalais de Recherche agricole),
- Trouver un mécanisme par lequel sera assurée une interface entre les huiliers et les producteurs,
- Revoir le dispositif de crédit de campagne de commercialisation,
- Mieux encadrer la campagne et les producteurs pour barrer la route aux spéculateurs
- Assainir les circuits de commercialisation
- Limiter ou bloquer momentanément l’importation de l’huile végétale brute
- Veiller à boucler le financement très tôt, en étudiant avec les huiliers et les banques les meilleures formules à cet effet, et au besoin recourir aux marchés financiers extérieurs.
Robert Sagna et ses camarades attirent l’attention des populations sur les dangers liés à la consommation de l’huile fabriquée artisanalement en milieu rural, à cause de la présence de l’aflatoxine cancérigène contenue dans les graines d’arachide.
Après ces considérations sur la campagne arachidière, le Bureau Politique a abordé la question du loyer au Sénégal. Il partage l’idée selon laquelle le loyer, particulièrement à Dakar, est cher et salue les mesures prises par le Gouvernement pour entraîner sa baisse.
L’application de ces mesures sur le terrain ne sera pas aisée. C’est la raison pour laquelle il faut prolonger ces mesures par des politiques hardies pour intervenir sur le marché du logement en accroissant l’offre de logements. Le RSD/TDS pense qu’il sera difficile d’appliquer les mesures prévues par la loi votée récemment.
Des programmes de terrains viabilisés en grande quantité devraient être lancés, notamment dans les autres régions dans une perspective de désengorgement de la capitale Dakar: La SNHLM et la SICAP devront initier d’ambitieux programmes d’habitat dans toutes les régions du Sénégal. Les promoteurs privés devront aussi être incités à mettre en route des projets immobiliers abordables. Seule une offre suffisante de logements peut durablement assurer la baisse des prix du loyer.