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Le Gamou en vue : A Médina Baye, les commerçants très inquiets suite à la hausse du prix de l’oignon

À l'approche du Gamou, la région de Kaolack, l'une des nombreuses villes accueillant la célébration de la naissance du prophète Mohamad (PSL), fait face à des difficultés socio-économiques croissantes. Le fief du guide religieux Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye Niass, est particulièrement affecté par des problèmes d'approvisionnement du marché. Certaines denrées alimentaires se raréfient, tandis que d'autres deviennent inaccessibles, en raison de la flambée des prix.


Rédigé par leral.net le Samedi 7 Septembre 2024 à 12:30 | | 0 commentaire(s)|

Au marché central de Kaolack, les commerçants se plaignent de la baisse de fréquentation. Le prix du kilogramme d'oignons a grimpé à plus de 700 francs Cfa, un chiffre qui inquiète les marchands. Les commerçants ont lancé un appel aux autorités, pour qu'elles interviennent face à cette situation préoccupante, accentuée à l'approche du Gamou.

L'augmentation des prix de l'oignon est bien réelle sur le marché central de Kaolack. Le kilogramme est désormais vendu à plus de 700 francs Cfa, selon un vendeur qui précise que le coût du sac d'oignons a doublé, justifiant ainsi la hausse du prix à l'unité. Cette situation inquiète des commerçants tels que Seydou Ndoye et Alassane Diop, qui déplorent une chute de leurs activités due à la rareté des clients.

« Le kilogramme passe parfois de 700 à 800 francs Cfa. Nous achetons le sac à 14 500 francs Cfa et nous constatons que les clients se font rares, surtout en cette période de veille du Gamou », explique Seydou Ndoye.

Yacine Sarr, une autre commerçante, témoigne également des difficultés engendrées par cette hausse des prix. « Cette cherté ne nous arrange pas du tout. Nous rencontrons de grandes difficultés avec les clients, qui se font de plus en plus rares. Peut-être que la situation changera dans les jours à venir, avec le Gamou », souligne-t-elle.

Face à cette montée des prix de l’oignon, les vendeurs pointent du doigt les grossistes et appellent à une intervention des autorités étatiques.

« Le gouvernement doit vraiment nous venir en aide. Nous traversons une période très difficile. Les autorités doivent réagir rapidement, car les clients doivent accueillir des invités pour le Gamou. Il est donc crucial que le prix de l’oignon soit revu à la baisse, ce qui permettrait également aux clients de revenir en nombre », plaide Fatou Seck, commerçante au marché central de Kaolack.







Avec Le Grand Panel