Est-ce la fin de l’exception ghanéenne ? Seul pays du golfe de Guinée à avoir échappé jusqu’à présent à des attaques terroristes, le petit pays d’Afrique de l’Ouest voit la menace se rapprocher. Dans son dernier rapport annuel, publié le 9 mai, le Centre ouest-africain de lutte contre l’extrémisme (Wacce) s’alarme de la poussée vers le sud des groupes terroristes sahéliens.
« Cette propagation rend la situation des régions frontalières du Ghana extrêmement préoccupante », avertit le rapport dès son préambule. Les zones qui séparent le territoire ghanéen de la région burkinabée des Cascades et du nord de la Côte d’Ivoire sont en effet extrêmement poreuses. Pour la seule frontière avec le Burkina Faso, plus de 189 points d’entrée non officiels ont été recensés en 2019 par le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep).
De nombreuses katibas du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) se sont implantées courant 2021 dans la région des Cascades, faisant du nord du Ghana une zone de repli idéale pour les groupes armés opérant dans les espaces transfrontaliers. Des numéros avec l’indicatif du Ghana (+233) ont ainsi été retrouvés par les forces de l’opération française « Barkhane » dans des téléphones portables de djihadistes arrêtés au Sahel. (Le Monde)
« Cette propagation rend la situation des régions frontalières du Ghana extrêmement préoccupante », avertit le rapport dès son préambule. Les zones qui séparent le territoire ghanéen de la région burkinabée des Cascades et du nord de la Côte d’Ivoire sont en effet extrêmement poreuses. Pour la seule frontière avec le Burkina Faso, plus de 189 points d’entrée non officiels ont été recensés en 2019 par le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep).
De nombreuses katibas du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) se sont implantées courant 2021 dans la région des Cascades, faisant du nord du Ghana une zone de repli idéale pour les groupes armés opérant dans les espaces transfrontaliers. Des numéros avec l’indicatif du Ghana (+233) ont ainsi été retrouvés par les forces de l’opération française « Barkhane » dans des téléphones portables de djihadistes arrêtés au Sahel. (Le Monde)
Source : https://www.impact.sn/Le-Ghana-s-inquiete-de-l-ext...