Identification avant le week-end des sites pour recaser les sinistrés, mise en place d’un dispositif pour les déplacer, renforcement du pompage des eaux. Ce sont là les principales mesures annoncées hier pour assurer une bonne gestion des inondations qui frappent des localités du Sénégal, la banlieue dakaroise notamment. C’était au cours du lancement par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy du plan national d’Organisation de secours (Orsec). La cérémonie a eu lieu dans les locaux de son département en présence des représentants du Commandement territorial, du Groupement national des Sapeurs pompiers, de la direction de la Protection civile, etc.
Pour le ministre, il s’agit d’appliquer ces mesures pour soulager les populations. Les inondations étant enregistrées à quelques jours de la rentrée scolaire 2008-2009, le ministre a affirmé que l’hébergement des sinistrés dans les écoles serait le dernier recours.
Son périmètre municipal étant la zone la plus touchée par les eaux, Daour Niang Ndiaye pense, de son côté, que « la priorité, c’est le pompage des eaux et la désinfection. En dernier recours, on peut penser à déplacer les populations, parce qu’il faut se rappeler des dernières inondations à Pikine. Nous avions déplacé les populations et les résultats escomptés n’ont pas été atteints », a indiqué le maire. Il poursuit : « Nous avions installé des populations dans le centre commercial de Thiaroye et nous avions eu beaucoup de problèmes. Le promoteur avait eu d’énormes difficultés avec les banques et les populations en retour n’ont pas remercié le gouvernement avec tous les efforts que celui-ci avait fait ». C’est pourquoi, l’édile de Pikine insiste sur le pompage des eaux, la libération et la désinfection des maisons endommagées. « Si nous mettons les moyens qu’il faut, nous n’aurons pas besoin de déplacer les populations », lance-t-il.
Cheikh Tidiane Sy a estimé que les inondations sont un phénomène mondial. C’est pourquoi, le chef du département de l’Intérieur invite les populations à la sérénité, soulignant que le plan Orsec va renforcer le travail du Groupement national des sapeurs pompiers (Gnsp).
La sécurité des maires
La peur s’installe chez les maires des communes d’arrondissement qui seraient menacées par des populations sinistrées. Le ministre de l’Intérieur rassure. Il déclare que l’Etat va assurer la sécurité des maires. « Il est inacceptable d’attaquer les maires d’arrondissement. Le gouvernement ne tolérera pas de tels comportements, parce que nous sommes dans un Etat de droit », a averti le ministre. Cheikh Tidiane Sy d’insister : « Que les gens reviennent à la raison. Qu’ils ne cherchent pas à s’en prendre aux maires. Sinon, ils risquent de se heurter à la puissance publique. L’Etat va assurer la sécurité des maires ».
Il poursuit que les maires n’ont pas les moyens de faire face aux inondations. La gestion de celles-ci relève, selon lui, de la compétence de l’Etat. Confirmant que certains de ses collègues ont commencé à être attaqués par des mécontents, le maire de Pikine estime qu’il faudrait que les populations sachent que les inondations et l’assainissement ne sont pas des compétences transférées. « Ils sont toujours gérés par l’Etat, parce qu’il faut un investissement énorme pour réaliser les problèmes d’assainissement », a dit l’édile de Pikine.
Il trouve anormal que des populations s’attaquent aux maires quand il y a des inondations. « Il faudrait au moins que l’Etat puisse protéger les maires. Ces derniers ne sont pas fautifs, selon Daour Niang Ndiaye qui dit que le Sénégal n’est pas le seul pays confronté aux inondations. « Ce qui se passe dans les autres pays, on ne pense même pas que cela puisse être noté au Sénégal. Ce serait la catastrophe. Que tout le monde sache que c’est difficile », philosophe-t-il.
La gestion des 300 millions annoncés par l’Etat serait la cause de la colère de certaines populations. Pour cette raison, le maire de Pikine précise : « L’argent que l’Etat a dégagé n’est pas tombé dans les poches des maires. L’enveloppe est gérée par les sapeurs pompiers ».
Ses propos sont confirmés par le ministre d’Etat qui affirme également que les 300 millions sont affectés au Groupement national des sapeurs pompiers pour l’achat de motopompes et d’essence.
Le Soleil
Pour le ministre, il s’agit d’appliquer ces mesures pour soulager les populations. Les inondations étant enregistrées à quelques jours de la rentrée scolaire 2008-2009, le ministre a affirmé que l’hébergement des sinistrés dans les écoles serait le dernier recours.
Son périmètre municipal étant la zone la plus touchée par les eaux, Daour Niang Ndiaye pense, de son côté, que « la priorité, c’est le pompage des eaux et la désinfection. En dernier recours, on peut penser à déplacer les populations, parce qu’il faut se rappeler des dernières inondations à Pikine. Nous avions déplacé les populations et les résultats escomptés n’ont pas été atteints », a indiqué le maire. Il poursuit : « Nous avions installé des populations dans le centre commercial de Thiaroye et nous avions eu beaucoup de problèmes. Le promoteur avait eu d’énormes difficultés avec les banques et les populations en retour n’ont pas remercié le gouvernement avec tous les efforts que celui-ci avait fait ». C’est pourquoi, l’édile de Pikine insiste sur le pompage des eaux, la libération et la désinfection des maisons endommagées. « Si nous mettons les moyens qu’il faut, nous n’aurons pas besoin de déplacer les populations », lance-t-il.
Cheikh Tidiane Sy a estimé que les inondations sont un phénomène mondial. C’est pourquoi, le chef du département de l’Intérieur invite les populations à la sérénité, soulignant que le plan Orsec va renforcer le travail du Groupement national des sapeurs pompiers (Gnsp).
La sécurité des maires
La peur s’installe chez les maires des communes d’arrondissement qui seraient menacées par des populations sinistrées. Le ministre de l’Intérieur rassure. Il déclare que l’Etat va assurer la sécurité des maires. « Il est inacceptable d’attaquer les maires d’arrondissement. Le gouvernement ne tolérera pas de tels comportements, parce que nous sommes dans un Etat de droit », a averti le ministre. Cheikh Tidiane Sy d’insister : « Que les gens reviennent à la raison. Qu’ils ne cherchent pas à s’en prendre aux maires. Sinon, ils risquent de se heurter à la puissance publique. L’Etat va assurer la sécurité des maires ».
Il poursuit que les maires n’ont pas les moyens de faire face aux inondations. La gestion de celles-ci relève, selon lui, de la compétence de l’Etat. Confirmant que certains de ses collègues ont commencé à être attaqués par des mécontents, le maire de Pikine estime qu’il faudrait que les populations sachent que les inondations et l’assainissement ne sont pas des compétences transférées. « Ils sont toujours gérés par l’Etat, parce qu’il faut un investissement énorme pour réaliser les problèmes d’assainissement », a dit l’édile de Pikine.
Il trouve anormal que des populations s’attaquent aux maires quand il y a des inondations. « Il faudrait au moins que l’Etat puisse protéger les maires. Ces derniers ne sont pas fautifs, selon Daour Niang Ndiaye qui dit que le Sénégal n’est pas le seul pays confronté aux inondations. « Ce qui se passe dans les autres pays, on ne pense même pas que cela puisse être noté au Sénégal. Ce serait la catastrophe. Que tout le monde sache que c’est difficile », philosophe-t-il.
La gestion des 300 millions annoncés par l’Etat serait la cause de la colère de certaines populations. Pour cette raison, le maire de Pikine précise : « L’argent que l’Etat a dégagé n’est pas tombé dans les poches des maires. L’enveloppe est gérée par les sapeurs pompiers ».
Ses propos sont confirmés par le ministre d’Etat qui affirme également que les 300 millions sont affectés au Groupement national des sapeurs pompiers pour l’achat de motopompes et d’essence.
Le Soleil