À partir d’une étude faite avec ses étudiants, et consistant à classer les candidats aux dernières élections présidentielles selon les critères que sont la notoriété, la visibilité, la capacité financière et le contenu des discours, le Pr Diop a montré que les porteurs des discours ayant un contenu programmatique intéressant (Cheikh Bamba Dièye, Me Mame Adama Gueye, Amadou Lamine Diallo et Robert Sagna) sont les derniers dans le classement des compétiteurs. Par contre, les candidats célèbres, visibles et détenteurs des moyens financiers (Me Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niass) occupent les premiers rangs du classement. Pour remédier à cette situation paradoxale, Mr Diop propose de rétablir l’égalité entre les candidats par le respect des lois en ce qui concerne, par exemple, l’affichage, les financements, l’utilisation des moyens de l’État, etc. Même si l’argumentaire du politologue peut être discuté, il a le mérite d’avoir montré la place prépondérante de l’argent dans l’espace politique sénégalais. En vérité, tout, chez nous, se ramène à l’argent ; même la notoriété et la visibilité dépendent, dans une certaine mesure, de la capacité financière. Et une chose assez importante a été clarifiée par l’étude de Mr Diop : le discours seul ne suffit plus pour convaincre les électeurs. Aussi une question me vient à l’esprit : pourquoi les sénégalais sont-ils plus sensibles aux atours (affiches, tee shirts, casquettes, taille des cortèges, puissance de la sono, etc.) qu’aux discours ? Autrement dit : pourquoi sont-ils sourds aux discours politiques et ouverts aux tapages ?
La preuve par Demba Dia dit Rock Mbalakh
Si faire de la politique c’est faire du bruit en se rengorgeant tel un paon. Si la campagne électorale est un cirque où l’on fait étalage de ses talents de comédien, de prestidigitateur ainsi que de ses moyens matériels et financiers. Si c’est par la même stratégie qui fait vendre « jumbo » que l’on vend un homme politique, alors « Le boum, boum » l’emporte immanquablement. Ce genre de politique, disait Keba Mbaye, est le métier le plus facile du monde. « Parcequ’il ne nécessite ni étude ni apprentissage. » En effet, à l’occasion des élections locales du 22 mars 2009, Demba Dia a tellement « boum-boumer » (plus et mieux que tout le monde) et amusé les parcellois, qu’en guise de récompense, ils lui ont offert la deuxième place derrière Moussa Sy et devant Mbaye Ndiaye, Lamine Ba et tous les autres. Résultat qui a été comme une gifle magistrale administrée à la classe politique des parcelles assainies et, au-delà, à toute la classe politique sénégalaise.
Pourquoi Farba Senghor ne fait pas recette ?
La question s’impose : Pourquoi Farba, qui sait tant créer du bruit, ne fait pas recette ? La réponse est toute simple : il se prend trop au sérieux pour quelqu’un qui joue à avoir l’air. Or, lorsqu’un guignol se prend au sérieux, il devient pathétique. Il ne fait plus rire, parcequ’alors on le plaint. On ne dit plus en le voyant dans ses œuvres : « ki mo neex ! » (Il me fait rire!), on dit plutôt : « ndeyssan ! » (Pitié !) Et, vous en conviendrez , lorsqu’un « clown-candidat » convoque à la DIC des militants de son parti, lorsqu’il attaque à coups de pierres l’hôtel d’arrondissement qu’il rêve d’occuper, après avoir mis le feu au Metissacana, peint à la bouse le domicile d’un « adversaire » et saccagé des sièges d’organes de presse, alors là , la comédie ne fait plus rire ; elle se mue en tragédie. Il faut reconnaitre qu’avec la promotion tout azimut par le parti libéral au pouvoir des politicards incultes, les vociférations, les insultes et les coups de poings ont pris le dessus sur les idées ; et plus rien n’arrête les sénégalais, surtout les jeunes qui, par vague, désertent amphithéâtres et entreprises pour la politique, l’art de poser des peaux de bananes, un piètre métier. Tous se disent : « si Farba, si Massaly, …, pourquoi pas moi. » C’est triste !
À propos des socialistes Abdoulaye Wilane et Barthélémy Dias
Mais, répliquent des libéraux, « nous ne détenons pas l’exclusivité des ‘‘éléments hors du commun’’, l’opposition aussi a son Wilane et son Barthélémy. » Certes, Wilane est un maitre aboyeur d’une virulence hors norme, et Barthélémy fait montre, par moment, d’une insolence caractérisée. Tous les deux, par certains de leurs comportements, rappellent, à bien des égards, Farba et Massaly. Seulement, il faut le reconnaitre, depuis qu’ils sont élus maires, ils sont devenus moins tonitruants. Ils se sont (ça en a tout l’air) assagi. Pourvu que ce ne soit pas (comme pense d’aucuns) une ruse politique !
Youssou Ndour, président ?
À l’occasion de ces mêmes élections locales de mars, Moustapha Guèye de l’écurie Fass s’était déclaré candidat à la ville de Dakar avant de se désister. Aujourd’hui, Youssou Ndour du Super Étoile, patron du groupe Futur Media, menace de descendre dans l’arène politique (si on ne lui donne pas l’autorisation d’ouvrir « sa télévision » ?) Au préalable, ses fans l’avaient « décrété » président de la république. Des chuchotements de plus en plus persistants et sonores annoncent sa candidature en 2012. S’il la confirme, ce serait vraiment dommage pour l’auteur de « Set », chantre de « la propreté physique et morale », « qui veut vivre, resté libre et s’envoler... » Je lui recommande de lire « L’Albatros » de Charles Baudelaire. Certainement le chanteur comprendra le poète qui plaint « Ce voyageur ailé (…) Exilé sur le sol au milieu des huées (…) ».
Pourquoi les sénégalais n’accordent pas crédit au discours politiques ?
Un politicien, grand maitre jongleur, déclare : « Écoutez ce que je dis, ne regardez pas ce que je fais ». Ce qu’il refuse de savoir, c’est qu’il ne doit pas y avoir de contradictions entre le dire et le faire, car la meilleure preuve du diseur de discours, c’est sa vie. Hélas, les hommes politiques ne se servent des mots que pour dire des contre-vérités, que pour manipuler, pense notre peuple en se bouchant les oreilles. Et, parce que dans le domaine des mots tout est possible, ils t’inventeront des triangles ovales et des cercles carrés. Ils te diront que l’enfer est presque le paradis et que les damnés sont bienheureux. Car « la fin justifie les moyens » ; et, l’essentiel en politique, pense-t-on, ce n’est pas d’être vrai, mais de paraitre vrai. Ce n’est pas d’être intelligent, bon ou patriote, mais de paraitre tel. Être vrai et/ou bon sans le paraitre, en politique, c’est ne pas l’être. Ainsi l’on se rend compte que l’espace où se joue la politique est un théâtre où la mise en scène est reine et où l’on ne persuade qu’à force des ruses, de maquillages et de toutes sortes d’astuces ; et que même le discours, « pour être accrocheur », a besoin d’être joué, mimé et accompagné de grands gestes ainsi que du tapage des tambours et des coups de sifflets ; parfois de versets coraniques. Vivement que tout cela change !
Émetteur et récepteur
On distingue plusieurs postures possibles entre l’émetteur (qui porte le discours) et le récepteur (à qui s’adresse le discours). Si l’émetteur est un mauvais menteur, on ne l’écoute même pas. S’il est un bon menteur, il a des chances d’être écouté. Mais si en plus d’être bon menteur il est doté d’éloquence et d’humour, il sera écouté très certainement et peut-être même recevra, en guise de récompense, quelques réactions positives de la part des foules qui ne demandent qu’à être diverties. Par contre, si l’émetteur est véridique, mais ne maîtrise pas l’art du dire, il ne sera pas écouté ou bien ne le sera que par une infime minorité d’intelligents. S’il est véridique et éloquent, il sera écouté. Et son discours entrainera peut-être des réactions (qui ne sont pas toujours positives) chez les foules comme chez les individus. C’est lui le martyr idéal. Il est préférable qu’il évite les places publiques et, plutôt que de s’adresser aux foules, de s’adresser aux individus.
Le souffle du discours
Le souffle qui anime le discours peut provenir de trois sources que sont : l’âme, le cœur ou le cerveau. L’âme est l’inspiratrice des prophètes et des saints. Le cœur est celui des mystiques, des chamanes et des artistes. Quant au cerveau il est le domaine des philosophes, des économistes et des hommes politiques. Mais chaque domaine comprend des sous-domaines supérieurs et inférieurs. Les politiciens dont j’ai parlé sont animés par l’une des parties les plus basses du cerveau (située dans son sous-sol) qui est le domaine des ruses, des micmacs et autres intrigues. Car, en vérité, l’intérêt personnel égoïste et l’ambition aveugle et bassement matérielle peuvent allumer la ruse, mais pas l’intelligence ; surtout pas celle supérieure qui est l’apanage des sages et des hommes politiques authentiques qu’on appelle hommes d’État et dont les discours chaleureux soulèvent et font avancer les peuples.
Politique et « ndiguél »
Le verbe n’a pas le même objet en politique qu’en religion. En effet, si la parole du politicien vise à vendre un programme et/ou un homme politique, la parole du maitre spirituel vise à transformer l’homme et à le réconcilier avec Dieu. Elle peut revêtir la forme du « ndiguél » qui est une recommandation que le maitre adresse à l’aspirant afin de lui éviter les pièges de Satan. Ce conseil peut s’adresser aux gouvernants pour leur rappeler, par exemple, que le pouvoir appartient à Dieu. Il peut s’adresser aux « riches » afin qu’ils n’oublient pas que la richesse véritable c’est la bonne action. Aux pauvres, il recommandera la patience et la prière. Jamais le « ndiguél » ne doit chercher à plaire ou à faire plaisir à qui que ce soit, ni à sauvegarder un intérêt politique quelconque. Car le maitre spirituel ne vise que « la satisfaction de Dieu ». Peu lui importe les allées du pouvoir et l’or des riches. Hélas, aujourd’hui, les politiciens coureurs de « ndiguél » ont fini d’envahir les domiciles des chefs religieux dont la plupart a oublié que pour conserver pertinence et crédibilité, leur parole doit éviter les sentiers tortueux de la politique politicienne.
ABDOU KHADRE GAYE
Écrivain, Président de l’Entente des Mouvements
et Associations de Développement (EMAD)
Tel : 33 842 67 36, Email : emad_association@yahoo.fr
La preuve par Demba Dia dit Rock Mbalakh
Si faire de la politique c’est faire du bruit en se rengorgeant tel un paon. Si la campagne électorale est un cirque où l’on fait étalage de ses talents de comédien, de prestidigitateur ainsi que de ses moyens matériels et financiers. Si c’est par la même stratégie qui fait vendre « jumbo » que l’on vend un homme politique, alors « Le boum, boum » l’emporte immanquablement. Ce genre de politique, disait Keba Mbaye, est le métier le plus facile du monde. « Parcequ’il ne nécessite ni étude ni apprentissage. » En effet, à l’occasion des élections locales du 22 mars 2009, Demba Dia a tellement « boum-boumer » (plus et mieux que tout le monde) et amusé les parcellois, qu’en guise de récompense, ils lui ont offert la deuxième place derrière Moussa Sy et devant Mbaye Ndiaye, Lamine Ba et tous les autres. Résultat qui a été comme une gifle magistrale administrée à la classe politique des parcelles assainies et, au-delà, à toute la classe politique sénégalaise.
Pourquoi Farba Senghor ne fait pas recette ?
La question s’impose : Pourquoi Farba, qui sait tant créer du bruit, ne fait pas recette ? La réponse est toute simple : il se prend trop au sérieux pour quelqu’un qui joue à avoir l’air. Or, lorsqu’un guignol se prend au sérieux, il devient pathétique. Il ne fait plus rire, parcequ’alors on le plaint. On ne dit plus en le voyant dans ses œuvres : « ki mo neex ! » (Il me fait rire!), on dit plutôt : « ndeyssan ! » (Pitié !) Et, vous en conviendrez , lorsqu’un « clown-candidat » convoque à la DIC des militants de son parti, lorsqu’il attaque à coups de pierres l’hôtel d’arrondissement qu’il rêve d’occuper, après avoir mis le feu au Metissacana, peint à la bouse le domicile d’un « adversaire » et saccagé des sièges d’organes de presse, alors là , la comédie ne fait plus rire ; elle se mue en tragédie. Il faut reconnaitre qu’avec la promotion tout azimut par le parti libéral au pouvoir des politicards incultes, les vociférations, les insultes et les coups de poings ont pris le dessus sur les idées ; et plus rien n’arrête les sénégalais, surtout les jeunes qui, par vague, désertent amphithéâtres et entreprises pour la politique, l’art de poser des peaux de bananes, un piètre métier. Tous se disent : « si Farba, si Massaly, …, pourquoi pas moi. » C’est triste !
À propos des socialistes Abdoulaye Wilane et Barthélémy Dias
Mais, répliquent des libéraux, « nous ne détenons pas l’exclusivité des ‘‘éléments hors du commun’’, l’opposition aussi a son Wilane et son Barthélémy. » Certes, Wilane est un maitre aboyeur d’une virulence hors norme, et Barthélémy fait montre, par moment, d’une insolence caractérisée. Tous les deux, par certains de leurs comportements, rappellent, à bien des égards, Farba et Massaly. Seulement, il faut le reconnaitre, depuis qu’ils sont élus maires, ils sont devenus moins tonitruants. Ils se sont (ça en a tout l’air) assagi. Pourvu que ce ne soit pas (comme pense d’aucuns) une ruse politique !
Youssou Ndour, président ?
À l’occasion de ces mêmes élections locales de mars, Moustapha Guèye de l’écurie Fass s’était déclaré candidat à la ville de Dakar avant de se désister. Aujourd’hui, Youssou Ndour du Super Étoile, patron du groupe Futur Media, menace de descendre dans l’arène politique (si on ne lui donne pas l’autorisation d’ouvrir « sa télévision » ?) Au préalable, ses fans l’avaient « décrété » président de la république. Des chuchotements de plus en plus persistants et sonores annoncent sa candidature en 2012. S’il la confirme, ce serait vraiment dommage pour l’auteur de « Set », chantre de « la propreté physique et morale », « qui veut vivre, resté libre et s’envoler... » Je lui recommande de lire « L’Albatros » de Charles Baudelaire. Certainement le chanteur comprendra le poète qui plaint « Ce voyageur ailé (…) Exilé sur le sol au milieu des huées (…) ».
Pourquoi les sénégalais n’accordent pas crédit au discours politiques ?
Un politicien, grand maitre jongleur, déclare : « Écoutez ce que je dis, ne regardez pas ce que je fais ». Ce qu’il refuse de savoir, c’est qu’il ne doit pas y avoir de contradictions entre le dire et le faire, car la meilleure preuve du diseur de discours, c’est sa vie. Hélas, les hommes politiques ne se servent des mots que pour dire des contre-vérités, que pour manipuler, pense notre peuple en se bouchant les oreilles. Et, parce que dans le domaine des mots tout est possible, ils t’inventeront des triangles ovales et des cercles carrés. Ils te diront que l’enfer est presque le paradis et que les damnés sont bienheureux. Car « la fin justifie les moyens » ; et, l’essentiel en politique, pense-t-on, ce n’est pas d’être vrai, mais de paraitre vrai. Ce n’est pas d’être intelligent, bon ou patriote, mais de paraitre tel. Être vrai et/ou bon sans le paraitre, en politique, c’est ne pas l’être. Ainsi l’on se rend compte que l’espace où se joue la politique est un théâtre où la mise en scène est reine et où l’on ne persuade qu’à force des ruses, de maquillages et de toutes sortes d’astuces ; et que même le discours, « pour être accrocheur », a besoin d’être joué, mimé et accompagné de grands gestes ainsi que du tapage des tambours et des coups de sifflets ; parfois de versets coraniques. Vivement que tout cela change !
Émetteur et récepteur
On distingue plusieurs postures possibles entre l’émetteur (qui porte le discours) et le récepteur (à qui s’adresse le discours). Si l’émetteur est un mauvais menteur, on ne l’écoute même pas. S’il est un bon menteur, il a des chances d’être écouté. Mais si en plus d’être bon menteur il est doté d’éloquence et d’humour, il sera écouté très certainement et peut-être même recevra, en guise de récompense, quelques réactions positives de la part des foules qui ne demandent qu’à être diverties. Par contre, si l’émetteur est véridique, mais ne maîtrise pas l’art du dire, il ne sera pas écouté ou bien ne le sera que par une infime minorité d’intelligents. S’il est véridique et éloquent, il sera écouté. Et son discours entrainera peut-être des réactions (qui ne sont pas toujours positives) chez les foules comme chez les individus. C’est lui le martyr idéal. Il est préférable qu’il évite les places publiques et, plutôt que de s’adresser aux foules, de s’adresser aux individus.
Le souffle du discours
Le souffle qui anime le discours peut provenir de trois sources que sont : l’âme, le cœur ou le cerveau. L’âme est l’inspiratrice des prophètes et des saints. Le cœur est celui des mystiques, des chamanes et des artistes. Quant au cerveau il est le domaine des philosophes, des économistes et des hommes politiques. Mais chaque domaine comprend des sous-domaines supérieurs et inférieurs. Les politiciens dont j’ai parlé sont animés par l’une des parties les plus basses du cerveau (située dans son sous-sol) qui est le domaine des ruses, des micmacs et autres intrigues. Car, en vérité, l’intérêt personnel égoïste et l’ambition aveugle et bassement matérielle peuvent allumer la ruse, mais pas l’intelligence ; surtout pas celle supérieure qui est l’apanage des sages et des hommes politiques authentiques qu’on appelle hommes d’État et dont les discours chaleureux soulèvent et font avancer les peuples.
Politique et « ndiguél »
Le verbe n’a pas le même objet en politique qu’en religion. En effet, si la parole du politicien vise à vendre un programme et/ou un homme politique, la parole du maitre spirituel vise à transformer l’homme et à le réconcilier avec Dieu. Elle peut revêtir la forme du « ndiguél » qui est une recommandation que le maitre adresse à l’aspirant afin de lui éviter les pièges de Satan. Ce conseil peut s’adresser aux gouvernants pour leur rappeler, par exemple, que le pouvoir appartient à Dieu. Il peut s’adresser aux « riches » afin qu’ils n’oublient pas que la richesse véritable c’est la bonne action. Aux pauvres, il recommandera la patience et la prière. Jamais le « ndiguél » ne doit chercher à plaire ou à faire plaisir à qui que ce soit, ni à sauvegarder un intérêt politique quelconque. Car le maitre spirituel ne vise que « la satisfaction de Dieu ». Peu lui importe les allées du pouvoir et l’or des riches. Hélas, aujourd’hui, les politiciens coureurs de « ndiguél » ont fini d’envahir les domiciles des chefs religieux dont la plupart a oublié que pour conserver pertinence et crédibilité, leur parole doit éviter les sentiers tortueux de la politique politicienne.
ABDOU KHADRE GAYE
Écrivain, Président de l’Entente des Mouvements
et Associations de Développement (EMAD)
Tel : 33 842 67 36, Email : emad_association@yahoo.fr