Des produits du khessal courent les marchés sénégalais. A des prix au-dessus de la bourse moyenne. Vivement que la mode soit vécue en son temps. Plus d’une femme sénégalaise n’ont d’économie que pour s’acheter des produits cosmétiques aux effets négatifs pour la santé.
Mais entre la crainte de tomber malade au prix d’agression de la peau et la volonté de casquer la fortune pour une chose dont on peut se passer, le cœur des femmes bat pour le sentiment de se faire belle à tout prix. A ce rythme d’ailleurs où le khessal se pratique, il va sans dire que le teint sera dans un moyen terme une denrée rare. La loi sénégalaise est comme muette pour ne pas dire témoin impuissant face à ce qu’il convient de qualifier de crime contre la santé.
Il de quoi sévir pour les autorités publiques si tenté que la pratique du khessal qui est de notre temps est un fléau social. De sources dignes de foi ont révélé que le khessal avec ses affets dépigmentant est la cause des maladies dermatoses qui sont fréquentes chez les femmes de 15 à 70 ans. Des substances dont la combinaison est souvent dangereuse et pouvant entraîner un cancer de la peau ou des leucémies (cancer du sang).
Au Sénégal comme partout ailleurs en Afrique, les vendeurs de ces produits dépigmentant ne disposent d'aucune connaissance en dermatologie. Pire, ils ignorent parfaitement leur composition chimique.
[Vidéo] Le "Khessal" : une pratique sénégalaise agressive qui se conjugue au féminin
Elles sont nombreuses les femmes acquises au khessal, une pratique qui consiste pour la gente féminine à se dépigmenter la peau à des fins esthétiques aux conséquences sanitaires désastreuses. Difficile de comprendre le sentiment qui anime ces femmes enclines à s’adonner à cette pratique du khessal, mais il y a comme qui dirait le complexe d’infériorité est en partie la cause.
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