En effet, c’est en 2001 que le président Abdoulaye Wade a, pour la première fois, dit sa volonté de « provincialiser » le Sénégal. A l’en croire, ce projet était sous-tendu par la double planification (nationale et régionale), mais n’a jamais présenté le fond de son projet qui, depuis lors, est à l’étape de « réflexion ». Même en août 2010.
Rappelons aussi qu’au cours de la journée internationale des femmes, le 8 mars dernier, le président Wade avait servi du réchauffé, en invitant nos compatriotes à réfléchir sur la provincialisation du Sénégal. « C’est une réflexion que nous avons eu depuis quelques années. J’ai été relancé par beaucoup de personnes qui me reprochent d’avoir abandonné ce projet », avait-il déclaré, lors de la célébration de la Journée internationale de la femme par le Conseil régional de Dakar, en partenariat avec les femmes handicapées.
A cette même occasion, selon le président, « il s’agit de décentraliser au maximum le pouvoir et les décisions pour permettre au peuple de se prendre en charge à la base ».
Et il poursuivait en ces termes : « Les régions deviendraient des provinces avec des présidents de province, un ministre résident. Le ministre ne se déplace pas pour venir à Dakar, sauf s’il est convoqué pour une session ».
Et le chef de l’Etat d’ajouter : « la province est structurée en deux pouvoirs : le pouvoir législatif exercé par une assemblée provinciale, le pouvoir exécutif qui a, à sa tête, un président et des secrétaires qui font office de ministres provinciaux. Ces secrétaires seront chargés des domaines tels que la Santé, les Infrastructures, l’Education, la Culture, etc.
Le président de la République a indiqué à cette même occasion que « l’action de la province va s’inscrire dans une double planification, qui comporte la planification au sommet de l’Etat et la planification régionale.
« La province a un budget qui lui est propre. Elle perçoit directement les impôts totalement ou partiellement. L’impôt sur les transactions immobilières, l’impôt sur foncier, la Tva, etc. », avait dit Me Wade.
Evoquant la planification nationale, il dira que « la subvention de l’Etat va devenir complémentaire », avant de demander aux Sénégalais « de réfléchir sur le contenu et le nom qu’il faudrait donner à chaque province ». Cependant, avait-il précisé, « rien n’est décidé. Il s’agit tout simplement de trouver une meilleure formule pour la véritable démocratie ».
Connu pour sa pugnacité, Me Wade a refait la même proposition encore au cours du dernier conseil des ministres.
Provincialisation, quand tu nous tiens !
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Rappelons aussi qu’au cours de la journée internationale des femmes, le 8 mars dernier, le président Wade avait servi du réchauffé, en invitant nos compatriotes à réfléchir sur la provincialisation du Sénégal. « C’est une réflexion que nous avons eu depuis quelques années. J’ai été relancé par beaucoup de personnes qui me reprochent d’avoir abandonné ce projet », avait-il déclaré, lors de la célébration de la Journée internationale de la femme par le Conseil régional de Dakar, en partenariat avec les femmes handicapées.
A cette même occasion, selon le président, « il s’agit de décentraliser au maximum le pouvoir et les décisions pour permettre au peuple de se prendre en charge à la base ».
Et il poursuivait en ces termes : « Les régions deviendraient des provinces avec des présidents de province, un ministre résident. Le ministre ne se déplace pas pour venir à Dakar, sauf s’il est convoqué pour une session ».
Et le chef de l’Etat d’ajouter : « la province est structurée en deux pouvoirs : le pouvoir législatif exercé par une assemblée provinciale, le pouvoir exécutif qui a, à sa tête, un président et des secrétaires qui font office de ministres provinciaux. Ces secrétaires seront chargés des domaines tels que la Santé, les Infrastructures, l’Education, la Culture, etc.
Le président de la République a indiqué à cette même occasion que « l’action de la province va s’inscrire dans une double planification, qui comporte la planification au sommet de l’Etat et la planification régionale.
« La province a un budget qui lui est propre. Elle perçoit directement les impôts totalement ou partiellement. L’impôt sur les transactions immobilières, l’impôt sur foncier, la Tva, etc. », avait dit Me Wade.
Evoquant la planification nationale, il dira que « la subvention de l’Etat va devenir complémentaire », avant de demander aux Sénégalais « de réfléchir sur le contenu et le nom qu’il faudrait donner à chaque province ». Cependant, avait-il précisé, « rien n’est décidé. Il s’agit tout simplement de trouver une meilleure formule pour la véritable démocratie ».
Connu pour sa pugnacité, Me Wade a refait la même proposition encore au cours du dernier conseil des ministres.
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