En l’absence de Moussa Sow blessé, Issiar Dia peut être sacré champion de Turquie avec Fenerbahçe dès ce soir. L’enjeu sera le titre. L’adversaire à cet effet n’est pas n’importe qui. C’est Galatasaray. Fener se doit la jouer à fond. En s'imposant dimanche dernier sur la pelouse de Trabzonspor 3 à 1, Fenerbahçe s'est offert une finale pour le titre contre Galatasaray, son voisin et plus grand rival. Pour Issiar Dia, c’est le moment de confirmer. «Tout le monde était contre nous : les arbitres, les médias... Moralement, on n'était vraiment pas au top. Ça a été vraiment dur à digérer» confie Issiar. Depuis son arrivée il y a presque deux ans, l'ancien Nancéien a pu observer combien «la haine» entre les deux clubs était vivace. Des bagarres entre supporters, il en a vues. Mais jamais au point de craindre pour sa propre sécurité. «Au contraire, je dirais que ça donne plus de force qu'autre chose. Ici, tout le monde vit pour le foot», souligne-t-il. Et plus encore pour ce derby, depuis lundi, «la presse, les supporters et les paparazzis» sont en ébullition. «C'est le match de l'année, poursuit l'international sénégalais. Il faudra être très solide mentalement. On va tout donner pour ne pas avoir de regrets». Et effacer une «frustration toujours présente» : le 24 août dernier, Fenerbahçe, sacré champion de Turquie deux mois plus tôt, a été exclu de la Ligue des champions en raison de l'implication présumée de son président dans une affaire de matches truqués. « Ce titre, on ne l'a pas volé, insiste-t-il. On l'a gagné avec notre envie et notre cœur». La désillusion n'en a été que plus grande.
Relégué à une longueur de Galatasaray, Fenerbahçe doit s'imposer ce soir s'il veut être sacré.
SOURCE:Rewmi.com
Issiaka TOURE
Relégué à une longueur de Galatasaray, Fenerbahçe doit s'imposer ce soir s'il veut être sacré.
SOURCE:Rewmi.com
Issiaka TOURE