La Commission électorale nationale autonome (Cena) veut faire taire les critiques, notamment de la part d’une frange de l’opposition à son encontre ou semble « manger » du lion cette fois-ci. La structure du vieux juge, Moustapha Touré entend accomplir sans faiblesse et sans concession, l’ensemble de ses missions et jouir de toutes ses prérogatives à l’occasion des élections locales projetées le 22 mars prochain. Déjà, montrant à l’Administration territoriale maître d’œuvre de quel bois elle se chauffait, elle a déclaré avoir saisi dans le cas de Ndoulo et de Ndindy dans la région de Diourbel la Cour d’Appel contre la validation d’une liste, celle de la coalition « Sopi-2009 » qui avait été forclose. Tout comme elle s’est intéressée à la suite de ses démembrements départements à « tous les autres cas » soulevés ci et là depuis le dépôt des listes à travers l’étendu du territoire national.
Dans un communiqué en date du 13 janvier dernier, elle demandait aussi bien aux partis politiques qu’aux autorités administratives les listes des candidats pour, d’une part, pouvoir examiner à temps la concordance entre les listes déposées et celles qui sont publiées, et, d’autre part, identifier les éventuels cas d’inéligibilité. Hier, dans un communiqué reçu à notre rédaction, la Cena rappelle devant les réticences et les retards observés dans de nombreuses circonscriptions, « les dispositions de l’article L.15 du Code électoral, qui stipule : Les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets et leurs adjoints, les agents de l’Administration territoriale, les maires, les présidents de Conseil régional, les présidents de Conseil rural, les chefs de village ainsi que les présidents de bureaux de vote, des Commissions administratives de révision, de distribution et d’inscription et, de façon générale, toute autorité ou tout agent intervenant dans le processus électoral sont tenus de fournir aux membres de la Cena tous les renseignements et de leur communiquer, sans délai, tous les documents dont elle peut avoir besoin dans l’exercice de ses fonctions »
La Cena évoque ainsi l’obligation faite à toute autorité administrative appelée à intervenir dans le processus électoral de lui fournir tous les documents dont elle peut avoir besoin dans l’exercice de son « sacerdoce ». Le superviseur des élections, qui a constaté des « circonspections » et des ’’atermoiements’’ observés dans de nombreuses circonscriptions, rappelle l’obligation faite aux autorités administratives en ce sens par le Code électoral. Le Code électoral oblige en effet, l’Administration territoriale, les élus locaux ainsi que les présidents de bureaux de vote, des Commissions administratives de révision, de distribution et d’inscription de fournir aux membres de la Cena les renseignements qu’ils exigent et ceci sans délai.
Dans son communiqué d’hier, le chargé de la Communication de l’organisme de contrôle et de supervision des élections indique que la Cena « se réservait le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants et d’alerter l’opinion sur de tels manquements ». À bon entendeur, salut ! Toutefois, l’on peut se poser quelques questions, notamment celle de savoir : si la Cena décelait aujourd’hui plusieurs cas « d’inéligibilités au risque de rendre des listes ou les listes illégales », qu’est-ce qui va se passer ? Va-t-on annuler les élections ? Simplement les listes incomplètes ? Ou va-t-on permettre aux partis et coalitions de parti de substituer les inéligibles par d’autres, eux éligibles ? Pour quel délai ?
source sud quotidien
Dans un communiqué en date du 13 janvier dernier, elle demandait aussi bien aux partis politiques qu’aux autorités administratives les listes des candidats pour, d’une part, pouvoir examiner à temps la concordance entre les listes déposées et celles qui sont publiées, et, d’autre part, identifier les éventuels cas d’inéligibilité. Hier, dans un communiqué reçu à notre rédaction, la Cena rappelle devant les réticences et les retards observés dans de nombreuses circonscriptions, « les dispositions de l’article L.15 du Code électoral, qui stipule : Les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets et leurs adjoints, les agents de l’Administration territoriale, les maires, les présidents de Conseil régional, les présidents de Conseil rural, les chefs de village ainsi que les présidents de bureaux de vote, des Commissions administratives de révision, de distribution et d’inscription et, de façon générale, toute autorité ou tout agent intervenant dans le processus électoral sont tenus de fournir aux membres de la Cena tous les renseignements et de leur communiquer, sans délai, tous les documents dont elle peut avoir besoin dans l’exercice de ses fonctions »
La Cena évoque ainsi l’obligation faite à toute autorité administrative appelée à intervenir dans le processus électoral de lui fournir tous les documents dont elle peut avoir besoin dans l’exercice de son « sacerdoce ». Le superviseur des élections, qui a constaté des « circonspections » et des ’’atermoiements’’ observés dans de nombreuses circonscriptions, rappelle l’obligation faite aux autorités administratives en ce sens par le Code électoral. Le Code électoral oblige en effet, l’Administration territoriale, les élus locaux ainsi que les présidents de bureaux de vote, des Commissions administratives de révision, de distribution et d’inscription de fournir aux membres de la Cena les renseignements qu’ils exigent et ceci sans délai.
Dans son communiqué d’hier, le chargé de la Communication de l’organisme de contrôle et de supervision des élections indique que la Cena « se réservait le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants et d’alerter l’opinion sur de tels manquements ». À bon entendeur, salut ! Toutefois, l’on peut se poser quelques questions, notamment celle de savoir : si la Cena décelait aujourd’hui plusieurs cas « d’inéligibilités au risque de rendre des listes ou les listes illégales », qu’est-ce qui va se passer ? Va-t-on annuler les élections ? Simplement les listes incomplètes ? Ou va-t-on permettre aux partis et coalitions de parti de substituer les inéligibles par d’autres, eux éligibles ? Pour quel délai ?
source sud quotidien