Santos Mirasierra est en détention provisoire à Madrid depuis le 1er octobre à Madrid, à la suite d'affrontements entre la police espagnole et des supporters de l'OM au stade Vicente Calderon avant un match de Ligue des champions contre l'Atletico Madrid.
Jeudi, le procureur du parquet de Madrid a requis deux fois quatre années d'emprisonnement à l'encontre de Mirasierra pour "désordres publics" et "atteinte à l'autorité publique".
"Mes premiers sentiments sont la désolation, la tristesse", commente le président marseillais sur le site officiel de l'OM (www.om.net).
"Tout cela au sortir d'un événement dont il faut rappeler que les premiers coupables sont les policiers espagnols, qui avaient chargé de manière très sauvage nos supporteurs. Et pour se dédouaner, ils avaient trouvé en Santos un bouc émissaire idéal.
"On pensait que la farce, aussi sinistre soit-elle, s'arrêterait et voilà qu'aujourd'hui, nous passons à une étape supérieure dans la bêtise et l'inacceptable", ajoute Diouf.
"Prévoir ou envisager que Santos puisse être condamné à huit années de prison avec tout ce que nous savons de cet épisode, cela me paraît dépasser l'entendement.
"L'Espagne a fait de cette affaire une affaire nationale là où pour nous ce n'est qu'à Marseille vraiment que les gens cherchent à trouver une solution et faire preuve de solidarité. Il est temps, me semble-t-il, que l'Etat français aussi prenne conscience de cette affaire."
Marseille doit accueillir l'Atletico le 9 décembre pour le dernier match du groupe D de la phase de poules de la Ligue des champions.
Julien Prétot, avec Iain Rogers à Madrid
Jeudi, le procureur du parquet de Madrid a requis deux fois quatre années d'emprisonnement à l'encontre de Mirasierra pour "désordres publics" et "atteinte à l'autorité publique".
"Mes premiers sentiments sont la désolation, la tristesse", commente le président marseillais sur le site officiel de l'OM (www.om.net).
"Tout cela au sortir d'un événement dont il faut rappeler que les premiers coupables sont les policiers espagnols, qui avaient chargé de manière très sauvage nos supporteurs. Et pour se dédouaner, ils avaient trouvé en Santos un bouc émissaire idéal.
"On pensait que la farce, aussi sinistre soit-elle, s'arrêterait et voilà qu'aujourd'hui, nous passons à une étape supérieure dans la bêtise et l'inacceptable", ajoute Diouf.
"Prévoir ou envisager que Santos puisse être condamné à huit années de prison avec tout ce que nous savons de cet épisode, cela me paraît dépasser l'entendement.
"L'Espagne a fait de cette affaire une affaire nationale là où pour nous ce n'est qu'à Marseille vraiment que les gens cherchent à trouver une solution et faire preuve de solidarité. Il est temps, me semble-t-il, que l'Etat français aussi prenne conscience de cette affaire."
Marseille doit accueillir l'Atletico le 9 décembre pour le dernier match du groupe D de la phase de poules de la Ligue des champions.
Julien Prétot, avec Iain Rogers à Madrid