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[ Hommage ] Le PDS a perdu en Issa Mbaye Samb ’’ un conciliateur’’ ( Premier ministre)

Kébémer, 16 déc (APS) – Le Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) a perdu, avec la disparition du docteur Issa Mbaye Samb, un responsable qui savait mobiliser et qui était en bons termes avec tout le monde, a indiqué le Premier ministre Souleymane Ndèné Ndiaye, mercredi, après l’enterrement du ministre conseiller du président de la République.


Rédigé par leral.net le Jeudi 17 Décembre 2009 à 00:29 | | 5 commentaire(s)|

[ Hommage ] Le PDS a perdu en Issa Mbaye Samb ’’ un conciliateur’’ ( Premier ministre)
‘’Si autant de monde a accompagné le docteur Issa Mbaye Samb jusqu’à sa dernière demeure au cimetière de sa ville natale de Kébémer, c’est parce que l’homme a toujours été égal à lui-même et n’a jamais changé de comportement peu importe sa position dans la vie’’, a estimé M. Ndiaye.

Le Premier ministre, qui était accompagné de dix ministres, de députés, sénateurs, de directeurs nationaux, a salué en Issa Mbaye Samb un ‘’homme qui est resté le même partout où il est passé, du militant simple au poste de ministre conseiller du président de la République en passant par la gestion des départements de la santé, des sports, de l’assainissement’’.

‘’C’est du fait de ses qualités humaines intrinsèques, de son attitude de conciliation que le président de la République et secrétaire général du PDS avait, au moment où Kébémer traversait de grandes divergences politiques, fait Issa Mbaye Samb le superviseur du parti’’, a relevé le Premier ministre.

’’Homme d’un engagement sans faille pour le secrétaire général du PDS, le docteur Issa Mbaye Samb qui se savait très affaibli par la maladie a toutefois tenu à faire le déplacement sur Thiès pour la cérémonie d’inauguration de l’usine de montage de véhicules’’, a rappelé M. Ndiaye soulignant qu’il déroulait ses activités de mobilisation dans tous les coins du pays.

‘’Le docteur Issa Mbaye Samb qui est aujourd’hui accompagné au cimetière +Bakhaya+ de Kébémer était un ministre de la Santé qui avait de l’écoute et qui savait apprécier les préoccupations et doléances du personnel sanitaire’’, a relevé un syndicaliste parlant au nom de Mballo Dia Thiam du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS).

’’Beaucoup d’avancées ont été relevées dans le secteur lors de son magistère’’, a-t-il indiqué, relevant qu’Issa Mbaye Samb ’’avait porté à 3,6 milliards l’enveloppe initiale de 1,5 milliard pour les motivations des agents de santé’’.

Par ailleurs, ’’il n’hésitait pas à rester au chevet d’un syndicaliste malade alité allant jusqu’à trainer dans les couloirs de l’hôpital’’, a confié le syndicaliste, saluant ’’la grandeur d’esprit’’ du disparu qui a été pleuré à Kébémer par ses parents, ses amis et militants, le mouvement sportif, etc.

Pharmacien de formation qui avait ouvert son officine à Goudiry en 1996, Issa Mbaye Samb, qui était âgé de 46 ans avait une épouse (Anta Diaw) dont la persévérance dans la douleur a été saluée par son frère aîné Pape Samb.

Militant fervent du mouvement sportif, le docteur Issa Mbaye Samb avait mis sur orbite l’Organisme national de coordination des activités de masse (ONCAM, une dissidence de l’rganisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV).

Il a été tour-à-tour footballeur, arbitre et dirigeant de clubs navétanes et de Mbargueth, l’équipe fanion de D2 de Kébémer.

PON/AD

Modou Pous Pous


1.Posté par anonyme le 17/12/2009 02:17 | Alerter
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Hommage à Issa Mbaye Samb ou le « tigre » que j’ai connu…
Un jour comme tous les autres. Au détour d’une discussion de tous les jours, mon petit-frère me pose une question pas comme les autres : « sais-tu que Segg Mbaye est le nouveau Ministre de la santé de Wade ? ». Il venait de déclencher en moi un mélange de sentiments confus fait d’étonnement, de ravissement et d’inquiétude. J’étais étonné parce que, à vrai dire, je découvrais les activités, les convictions et la stature politiques d’un homme qui me fut d’une proximité étrange. Un rapport dont les nœuds, trempés dans un voisinage à la fois proche et lointain, étaient aussi indissociables que l’anneau de Moebius. J’étais inquiet, parce qu’à un moment de crise profonde de l’image et de la parole politiques, je voyais mal Segg dans l’arène. Allait-il mentir, donner des coups et en recevoir… Qu’allait-il devenir ? Mais j’étais aussi ravi. Oui, j’étais enchanté de voir les qualités de l’homme que j’ai connu être reconnues. Moi, Segg (le tigre), comme nous l’appelions à l’époque, je l’ai connu très jeune. Je l’ai côtoyé lorsqu’il rendait visite à mes oncles avec lesquels il partageait la même équipe de navétane et à travers ses prestations diverses et variées au terrain vague de la municipalité de Kébémer… Il fut de ses « grands » dont la mise impeccable, le propos agréable et la sociabilité plaisante fondent en vous un désir ascendant : celui de vite devenir grand. Segg, c’était le footballeur talentueux, le joueur qui détenait le brassard de l’équipe, l’homme au sifflet et à la tenue noire dont les adultes suivaient les injonctions, le dirigeant de club, bref… le « grand » qui avait tout pour séduire et subjuguer le jeune enfant que j’étais. Je n’ai jamais côtoyé le pharmacien ni le politique mais les images du footballeur, de l’arbitre, du dirigeant du mouvement associatif » ne m’ont jamais quitté malgré la distance et l’amoncellement des années. Lui rendre hommage, c’est, certes, attester des qualités fondamentales et sans doute originelles de l’homme, mais c’est aussi faire un témoignage sur ce que le Sénégal des terroirs, le mouvement associatif et l’école sénégalaise ont su faire de meilleur. Que la terre de Kébémer lui soit légère.

2.Posté par kalom le 17/12/2009 11:55 | Alerter
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pensons a immortaliser ses bonnes actions

3.Posté par kita le 17/12/2009 13:17 | Alerter
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anonyme ton commentaire est émouvant je ne conaissait le regretté qu'à travers les medias,nous pouvons deduire que c'était un homme bien c 'est difficile de parler de etre cher au passé .je presente mes condoleance à toute sa famille à vous car ce témoignage marquant nous laisse sans voix .
Le sénégal a perdu un homme bien que la terre de kébemer lui soit légère

4.Posté par FALL ITALIE le 17/12/2009 13:37 | Alerter
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QUE LA TERRE TE SOIT LEGERE DOCTEUR SAMB AINSI QU\A TOUS LES MUSULMANS QUI ONT REJOINT LA DEMEURE VERITABLE.

5.Posté par Ndiaye gaindé le 18/12/2009 18:44 | Alerter
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Anonyme tes mots sont si forts qu'ils laissent présager la réalité de ton témoignage relativement à la nature enviable et aux qualités intrinséques de l'homme que je n'ai pas connu directement sinon par ton texte.
Je te recommande de passer à la publication de ce digne témoignage qui ferait certainement des émules afin que le Sénégalais se redore le blason. Le pays demande un nettoyage et une redéfinitions des convictions pour un voisinnage meilleur comme cela s'est tjrs passé.
Mes chers condoléances à la famille et à toi.

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