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L'Afrique australe au chevet du Zimbabwe et de la RDCongo

Le président sud-africain Kgalema Motlanthe a ouvert dimanche le sommet extraordinaire de la SADC (Communauté pour le développement de l'Afrique australe) par un appel au cessez-le-feu dans l'est du Congo-Kinshasa, pour que l'aide humanitaire puisse parvenir aux populations victimes du conflit.


Rédigé par leral.net le Dimanche 9 Novembre 2008 à 14:55 | | 0 commentaire(s)|

L'Afrique australe au chevet du Zimbabwe et de la RDCongo
Réunis fréquemment ces derniers temps pour tenter de régler la crise politique au Zimbabwe, les dirigeants d'Afrique australe se retrouvent en outre aujourd'hui pour discuter d'une reprise de la guerre en République démocratique du Congo (RDC): on n'attendait aucune percée concrète de ce sommet d'une journée, sur aucun de ces dossiers.

Le président Motlanthe a aussi mis en cause l'ONU, qui a déployé plus de 17.000 hommes dans l'est de la RDC dans le cadre de la MONUC, estimant que leur "mandat actuel limite leur possibilité à devenir de véritables faiseurs de paix et à fournir une solution durable".

Le président congolais Joseph Kabila était présent à Johannesburg pour cette réunion de la SADC, qui compte 15 Etats-membres, dont nombre de voisins de l'immense Congo-Kinshasa.

Assise à côté de la délégation de Kinshasa, celle de l'Angola: en marge de la réunion, le chef de la diplomatie de Luanda, Assuncao dos Anjos, a affirmé à la presse n'avoir dépêché aucun soldat au secours des forces de Kinshasa, bien que des informations fassent état de la présence de troupes angolaises au Nord-Kivu.

La guerre de 1998-2002 avait vu s'impliquer plusieurs pays de la région dans le conflit de RDC, au premier rang desquels l'Angola et le Zimbabwe, aux côtés de Kinshasa, Rwanda et Ouganda soutenant de leur côté la rébellion.

La SADC gère aussi depuis un an le dossier du Zimbabwe, où après deux scrutins contestés et une vague de violences politiques, l'Afrique du Sud a persuadé en septembre les parties de signer un accord de partage du pouvoir. Mais sa mise en oeuvre bloque depuis, le régime du président Robert Mugabe ayant choisi unilatéralement de quels portefeuilles il entendait disposer. Quant à l'opposition dirigée par Morgan Tsvangirai, elle se voit désormais reprocher d'avoir trop cédé à Mugabe. AP

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