L’actuel ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, fait des émules, lui, qui, en 2007, avait défoncé la porte d’un bureau de vote à Saint Louis, pour s’acquitter de son droit civique. En effet, le premier magistrat de la ville de Dakar, Pape Diop, après avoir débarqué à la Préfecture de Dakar n’a pas cherché l’explication au Ciel, pour éviter que la coalition « Sopi 2009 », dont il est le mandataire, soit frappée de forclusion. À l’image d’un personnage des films western, le président du Sénat, appuyé par quelques éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI), a tout simplement défoncé la porte dérobée de la préfecture pour accéder dans les lieux. Son forfait accompli, certains membres de l’opposition ont bousculé la poignée d’éléments des forces de l’ordre, pour investir le local. Si les services du Ministère de l’Intérieur avaient fixé pour minuit le deadline pour le dépôt des listes d’investitures, il n’en demeure pas moins que Pape Diop et ses acolytes sont entrés dans les locaux de la préfecture bien après 00h.
Doudou Wade et Moussa Sy outrepassent l’ordre établi
Toutefois, ce n’est pas que Pape Diop qui a semé hier le bordel sur les lieux. Avant son arrivée sur place, il y a été devancé par Doudou Wade, Moussa Sy et Farba Senghor. À la surprise générale, quand ils ont trouvé les mandataires des partis et autres coalitions en train de faire la queue, Doudou Wade s’est permis de passer outre l’ordre que faisaient régner jusqu’à cet instant les forces de l’ordre. Le neveu de Wade a tout simplement fait fi des consignes des hommes de tenue, en entrant dans les locaux de la préfecture. Pendant ce temps, le maire des Parcelles assainies, qui était aux aguets, attendant patiemment que le « faiseur » de députés réussisse son coup, lui a emboîté le pas. Les malheureux responsables de l’opposition, qui faisaient sagement le rang, attendant leur tour, sous le froid, n’ont pu que contempler, impuissants, le coup de force des libéraux.
Le chemin de croix de Farba Senghor
S’il n’était pas encore convaincu de sa cote de popularité en chute libre depuis qu’il a été défénestré du gouvernement, Farba Senghor a dû s’en faire une religion depuis hier nuit. Alors qu’il avait déjà forcé le barrage des éléments du Gmi et réussi à s’introduire dans la cour de la préfecture, l’ex-ministre des Transports aériens a été tiré des lieux comme un malpropre, avant d’être ramené à sa vraie place : celle du citoyen lambda, condamné à faire la queue. Au milieu de la foule, où se déconstruit le mythe, l’élément hors du commun a été sommé de faire la queue. Mais là aussi, c’est un autre chemin de croix pour le chargé de la propagande du Pds, qui a joué des coudes pour pouvoir accéder dans les locaux. En vain. Décadence.
Daouda THIAM
Source: L'as
Doudou Wade et Moussa Sy outrepassent l’ordre établi
Toutefois, ce n’est pas que Pape Diop qui a semé hier le bordel sur les lieux. Avant son arrivée sur place, il y a été devancé par Doudou Wade, Moussa Sy et Farba Senghor. À la surprise générale, quand ils ont trouvé les mandataires des partis et autres coalitions en train de faire la queue, Doudou Wade s’est permis de passer outre l’ordre que faisaient régner jusqu’à cet instant les forces de l’ordre. Le neveu de Wade a tout simplement fait fi des consignes des hommes de tenue, en entrant dans les locaux de la préfecture. Pendant ce temps, le maire des Parcelles assainies, qui était aux aguets, attendant patiemment que le « faiseur » de députés réussisse son coup, lui a emboîté le pas. Les malheureux responsables de l’opposition, qui faisaient sagement le rang, attendant leur tour, sous le froid, n’ont pu que contempler, impuissants, le coup de force des libéraux.
Le chemin de croix de Farba Senghor
S’il n’était pas encore convaincu de sa cote de popularité en chute libre depuis qu’il a été défénestré du gouvernement, Farba Senghor a dû s’en faire une religion depuis hier nuit. Alors qu’il avait déjà forcé le barrage des éléments du Gmi et réussi à s’introduire dans la cour de la préfecture, l’ex-ministre des Transports aériens a été tiré des lieux comme un malpropre, avant d’être ramené à sa vraie place : celle du citoyen lambda, condamné à faire la queue. Au milieu de la foule, où se déconstruit le mythe, l’élément hors du commun a été sommé de faire la queue. Mais là aussi, c’est un autre chemin de croix pour le chargé de la propagande du Pds, qui a joué des coudes pour pouvoir accéder dans les locaux. En vain. Décadence.
Daouda THIAM
Source: L'as