Le directeur de ActionAid, Zakharia Sambakhé, a d’emblée indiqué que le constat est que « les cas de violences basés sur le genre, qui sont portés à la connaissance des autorités, ne reflètent pas la réalité ». Cela à cause de la stigmatisation et le tabou qui entourent la violence sexuelle et empêchent les victimes de dénoncer ces faits. Lors d’un conclave, ouvert hier pour trois jours, les acteurs de haut niveau se sont penchés sur la question dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles.
M. Sambakhé souligne qu’« au Sénégal, 27% des femmes de 15-49 ans ont subi des violences physiques depuis l’âge de 15 ans. Dans 55% des cas, le mari ou le partenaire est l’auteur de ces actes ». De plus, la violence basée sur le genre (Vbg) est « la violation la plus répandue des droits humains ». Mais elle reste la moins visible, selon cet acteur de la Société civile. « 68% des femmes de 15-49 ans victimes de violences, n’en ont jamais parlé avec quelqu’un, ni cherché de l’aide », a ajouté le directeur pays d’ActionAid.
Le taux stagne à 25% de filles excisées
S’agissant de l’excision, le directeur d’ActionAid renseigne que près du tiers des femmes sont excisées au Sénégal. Et dans certaines régions du sud, elles le sont quasiment toutes. A l’en croire, dans le milieu rural, les parents continuent cette pratique en cachette et les associations peinent à changer les mentalités. « Si l’on peut se réjouir de voir la pratique reculer, il est cependant inquiétant de noter la stabilité du taux de pratique de l’excision au Sénégal, taux national qui stagne autour de 25% depuis presque une décennie, 34% dans le milieu rural, 22 % dans le milieu urbain », a-t-elle fait savoir.
Le directeur de ActionAid souligne qu’« il est difficile de résoudre cette problématique par des analyses et des approches cartésiennes ». Pour des solutions et assurer la protection des femmes et des filles au Sénégal, ActionAid engage une réflexion prospective autour de l’éducation comme porteuse d’enjeux de protection durable.
M. Sambakhé souligne qu’« au Sénégal, 27% des femmes de 15-49 ans ont subi des violences physiques depuis l’âge de 15 ans. Dans 55% des cas, le mari ou le partenaire est l’auteur de ces actes ». De plus, la violence basée sur le genre (Vbg) est « la violation la plus répandue des droits humains ». Mais elle reste la moins visible, selon cet acteur de la Société civile. « 68% des femmes de 15-49 ans victimes de violences, n’en ont jamais parlé avec quelqu’un, ni cherché de l’aide », a ajouté le directeur pays d’ActionAid.
Le taux stagne à 25% de filles excisées
S’agissant de l’excision, le directeur d’ActionAid renseigne que près du tiers des femmes sont excisées au Sénégal. Et dans certaines régions du sud, elles le sont quasiment toutes. A l’en croire, dans le milieu rural, les parents continuent cette pratique en cachette et les associations peinent à changer les mentalités. « Si l’on peut se réjouir de voir la pratique reculer, il est cependant inquiétant de noter la stabilité du taux de pratique de l’excision au Sénégal, taux national qui stagne autour de 25% depuis presque une décennie, 34% dans le milieu rural, 22 % dans le milieu urbain », a-t-elle fait savoir.
Le directeur de ActionAid souligne qu’« il est difficile de résoudre cette problématique par des analyses et des approches cartésiennes ». Pour des solutions et assurer la protection des femmes et des filles au Sénégal, ActionAid engage une réflexion prospective autour de l’éducation comme porteuse d’enjeux de protection durable.