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CHEIKH TIDIANE GADIO SUR LA DEVOLUTION MONARCHIQUE DU POUVOIR : «Lat Dior et Alboury Ndiaye n’ont pas été les successeurs de leurs pères»

La question de la dévolution monarchique du pouvoir demeure sans conteste une idée qui ne cesse de tarauder l’esprit de Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères et leader du Mouvement politique citoyen «Luy jot jotna» (Mpcl). En atteste la déclaration qu’il a faite, hier, lors d'un point de presse. «Dans le Fouta, à l’époque des rois, les Almamys étaient désignés, au cours d’une réunion où on choisissait celui qui était le meilleur d’entre les érudits. Lequel était ensuite contrôlé périodiquement, risquant d’être destitué s’il n’était pas en conformité avec ce qu’on n'attendait de lui», rappelle l'ancien chef de la diplomatie sénégalaise. Avant d'attirer l'attention sur le fait que «Lat Dior et Alboury Ndiaye n’ont pas été les successeurs de leurs pères». «Succéder à son père, cela n’est presque pas dans nos coutumes, sauf dans les familles religieuses. Le monde a bon espoir que cette tendance qui commence à se généraliser, le Sénégal s’y opposera radicalement, sans usage de violence», assène-t-il.


Rédigé par leral.net le Jeudi 11 Novembre 2010 à 16:10 | | 0 commentaire(s)|

CHEIKH TIDIANE GADIO SUR LA DEVOLUTION MONARCHIQUE DU POUVOIR : «Lat Dior et Alboury Ndiaye n’ont pas été les successeurs de leurs pères»
Cheikh Tidiane Gadio, qui présidait le point de presse initié par les jeunes du Mpcl qui voulaient l'honorer, après qu’il a été élevé au même rang que Nelson Mandela, le 23 octobre dernier, a tressé des lauriers aux deux premiers présidents de la République du Sénégal qui, selon lui, «n’ont pas fait d’abus de pouvoir, n’ont pas impliqué leurs familles».
M. Gadio déplore le fait qu’«aujourd’hui, il y a un mélange complet entre les affaires de la famille et les affaires de l’État, comme si on était dans une monarchie». À son avis, «c’est l’absence de priorités qui est à l’origine de cette situation de crise au Sénégal. Ce qui a perturbé le pays, c’est que l’État, au lieu de s’investir à satisfaire les besoins et trouver des solutions aux préoccupations des populations, fait tout pour résoudre son équation majeure : comment réaliser une dévolution monarchique ?».


Youssoupha MINE (Stagiaire) le populaire

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