Le président de la République, Macky Sall veut ressusciter le Sénat deuxième chambre du parlement. Nos confrères de l’Enquête ont donné l’information hier. Mais Grand-Place peut ajouter qu’il s’agit d’un projet de relookage de cette institution pour caser une certaine clientèle politique et satisfaire les fidèles alliés encore au sein de Benno Bokk Yakaar. Les théoriciens du Palais veulent que la seconde Chambre du parlement dont le projet de création est dans le circuit, soit dénommée Haut conseil des collectivités.
Les mêmes sources révèlent que le Chef de l’Etat, leader de l’APR (Alliance pour la République), pour fidéliser davantage un vieil allié, envisage de bombarder Ousmane Tanor Dieng, secrétaire du PS (Parti socialiste), Président du Haut conseil des collectivités. Un choix qui n’est pas fortuit. Parce qu’il permettrait de perturber, tant soi peu, la candidature « souhaitée » du Maire de Dakar, Khalifa Sall à la prochaine présidentielle. Il faut dire que l’offre de Macky Sall commence à susciter des réactions au sommet du PS où des ténors de la formation politique du père fondateur, Léopold Sédar Senghor, envisagent de décliner l’offre « diplomatique. »
Tanor ciblé, Mimi à l’affût
Du côté de l’APR également, la grogne s’amplifie. Pour certains faucons, un poste aussi stratégique doit rester sous le contrôle des hauts responsables de l’APR. Ces derniers avancent d’ailleurs que le président, Macky Sall a déjà fait l’erreur de confier à l’ancienne libérale, Aminata Tall la présidence du Conseil économique et environnemental, alors qu’elle ne mouille pas le maillot. Ils en veulent pour preuve, les dernières élections locales. Mme Tall n’a ni battu campagne, ni participé de manière substantielle à l’effort de guerre.
D’autres inscrivent la visite que Mahmouth Saleh, Directeur de cabinet politique du Chef de l’Etat et Moustapha Diakhaté, président du Groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, ont effectué chez l’ex-Premier Ministre, Mimi Touré dans cette même dynamique. Si la carte de Tanor ne passe pas, Mimi est à l’affût, soutiennent-ils.
Institué sous le président Abdou Diouf en 1999, il a été supprimé en 2001 (après un référendum), rétabli en 2007 et à nouveau supprimé en 2012.
Grand-Place
Les mêmes sources révèlent que le Chef de l’Etat, leader de l’APR (Alliance pour la République), pour fidéliser davantage un vieil allié, envisage de bombarder Ousmane Tanor Dieng, secrétaire du PS (Parti socialiste), Président du Haut conseil des collectivités. Un choix qui n’est pas fortuit. Parce qu’il permettrait de perturber, tant soi peu, la candidature « souhaitée » du Maire de Dakar, Khalifa Sall à la prochaine présidentielle. Il faut dire que l’offre de Macky Sall commence à susciter des réactions au sommet du PS où des ténors de la formation politique du père fondateur, Léopold Sédar Senghor, envisagent de décliner l’offre « diplomatique. »
Tanor ciblé, Mimi à l’affût
Du côté de l’APR également, la grogne s’amplifie. Pour certains faucons, un poste aussi stratégique doit rester sous le contrôle des hauts responsables de l’APR. Ces derniers avancent d’ailleurs que le président, Macky Sall a déjà fait l’erreur de confier à l’ancienne libérale, Aminata Tall la présidence du Conseil économique et environnemental, alors qu’elle ne mouille pas le maillot. Ils en veulent pour preuve, les dernières élections locales. Mme Tall n’a ni battu campagne, ni participé de manière substantielle à l’effort de guerre.
D’autres inscrivent la visite que Mahmouth Saleh, Directeur de cabinet politique du Chef de l’Etat et Moustapha Diakhaté, président du Groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, ont effectué chez l’ex-Premier Ministre, Mimi Touré dans cette même dynamique. Si la carte de Tanor ne passe pas, Mimi est à l’affût, soutiennent-ils.
Institué sous le président Abdou Diouf en 1999, il a été supprimé en 2001 (après un référendum), rétabli en 2007 et à nouveau supprimé en 2012.
Grand-Place