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Santé

Vers un port du masque généralisé ? Dans son dernier discours, Emmanuel Macron a annoncé la généralisation d'un masque grand public accessible à chaque Français dès le 11 mai. Mais en attendant le 11 mai, on peut toujours se fabriquer son propre masque en tissu pour se protéger un minimum


Coronavirus : Comment faire son masque de protection soi-même ?
Coronavirus : Comment faire son masque de protection soi-même ?

Pour éviter d'attraper le coronavirus  et de le propager, la meilleure solution est de rester chez soi. Mais il faut bien aller faire des courses de temps en temps pour se nourrir ! Et dans ces cas-là, il faut respecter à la lettre les gestes barrière, en se lavant bien les mains avant et après, en évitant de se toucher le visage, en éternuant ou toussant dans son coude et en prenant ses distances avec les autres. Le truc, c'est que ce n'est pas toujours facile, de rester à distance des autres, surtout dans un supermarché, ou les couloirs ne sont pas larges. La solution ? Porter un masque en tissu ! Et c'est l'Organisation Mondiale de la Santé  (OMS) qui le préconise.

"Nous devons réserver les masques médicaux et chirurgicaux au personnel en première ligne. Mais l'idée d'utiliser des masques recouvrant les voies respiratoires ou la bouche pour empêcher que la toux ou le reniflement projette la maladie dans l'environnement et vers les autres n'est pas une mauvaise idée en soi", a notamment déclaré le docteur Mike Ryan, expert en situations d'urgence à l'OMS. Mais alors, comment faire son propre masque ? On te donne trois tutos différents !
 

Une augmentation significative du nombre d'infectés au Covid-19 victimes d'un AVC, a été signalé dans un hôpital de New York. Une étude va prochainement être publiée sur ce nouveau problème lié à la maladie.


Médecins et scientifiques n'ont de cesse d'en découvrir davantage sur le Covid-19. Chaque jour, de [nouveaux symptômes ou des propriétés jusqu'ici inconnues]url:https://www.programme-tv.net/news/societe/252675-coronavirus-un-nouveau-symptome-meconnu-lie-a-la-maladie-confirme-par-le-professeur-karine-lacombe-video/  font l'objet d'études poussées et de constats. Le dernier en date, relayé par CNN aux États-Unis, nous vient de médecins new-yorkais qui devraient publier leurs découvertes dans le New England Journal of Medicine. Sous l'égide de Thomas Oxley, neurochirurgien à l'hôpital Munt Sinai, des docteurs affirment que le nouveau coronavirus qui sévit durement pourrait être responsable d'une hausse des [accidents vasculaires cérébraux (AVC)]url:https://www.programme-tv.net/news/people/247732-julie-zenatti-revient-sur-les-consequences-de-son-avc-il-faut-prendre-un-peu-de-recul/  chez les jeunes adules âgés de 30 à 40 ans. Pis, cela concernerait principalement les patients atteints de symptômes moyens voire asymptomatiques, ce qui serait donc d'autant plus pernicieux. Leur étude repose sur l'analyse précise de cinq patients reçus récemment dans leurs services, et une accélération étrange du nombre de cas d'AVC ces deux dernières semaines. "Le virus semble provoquer une augmentation de la coagulation dans les grandes artères, entraînant un AVC grave (...) Notre rapport montre une augmentation de sept fois l'incidence des AVC soudains chez les jeunes patients", explique, alarmiste, le Dr Oxley.

La prise en charge d'un AVC doit être très rapide

L'équipe new-yorkaise précise que ces cas de patients jeunes sont souvent la conséquence de prises en charge tardive, la priorité étant donné aux personnes infectées présentant des symptômes graves, comme les difficultés respiratoires. Il est noté que les jeunes adultes sont normalement rarement concernés par les AVC graves. Quand ceux-ci surviennent, un traitement rapide est vital sans quoi[ les dommages aux cerveaux sont irrémédiables]url:https://www.programme-tv.net/news/series-tv/227361-mort-de-luke-perry-lacteur-navait-pas-repris-connaissance-apres-son-avc/ . Le docteur Oxley rappelle que "le plus efficace pour les accidents vasculaires cérébraux de grande taille est la récupération du caillot, mais cela doit être effectué dans les 6 heures, et parfois dans les 24 heures". Et de donner, enfin, quelques manifestations types qui permettent d'annoncer un accident vasculaire cérébral : paralysie faciale soudaine, faiblesse ou engourdissement d'un membre et trouble de la parole. Si cela vous arrive, vous devez contacter le 15 immédiatement.

programme-tv.net
 

L'Organisation mondiale de la santé a déclaré, samedi, qu'il n'y avait actuellement "aucune preuve" que les personnes guéries du coronovirus et qui ont développé des anticorps étaient immunisés.

Une mise en garde de plus concernant l'immunité des personnes déjà contaminées par le Covid-19. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, samedi 25 avril, qu'il n'y avait actuellement "aucune preuve" que les personnes guéries du coronovirus et qui ont développé des anticorps étaient immunisés.

Dans une note scientifique, l'agence des Nations unies a mis en garde les États contre la délivrance de "certificats d'immunité" aux personnes guéries car leur fiabilité ne pouvait être garantie.


Covid-19 : "aucune preuve" que les anciens malades soient immunisés, selon l'OMS
Cette pratique pourrait en fait augmenter les risques de propagation, certaines personnes guéries s'exposant sans précaution en pensant être protégées du virus.

Le Chili a déclaré la semaine dernière qu'il commencerait à remettre des "passeports de santé" aux personnes réputées guéries.

Un vaccin expérimental a pour la première fois "largement protégé" des singes contre le nouveau coronavirus, affirme un laboratoire chinois à l'origine de la recherche.


Un labo chinois découvre un vaccin efficace sur les singes
Un labo chinois découvre un vaccin efficace sur les singes

Le vaccin, qui utilise des agents pathogènes inertes du virus à l'origine de la maladie Covid-19, a été administré à huit macaques rhésus, qui ont ensuite été artificiellement contaminés trois semaines plus tard, selon la recherche publiée par le géant pharmaceutique Sinovac Biotech. "Les quatre macaques qui ont reçu le vaccin à haute dose n'avaient aucune trace détectable du virus dans les poumons sept jours après leur contamination", assure le laboratoire, qui a publié ces résultats le 19 avril sur le site bioRxiv.

Quatre autres singes, à qui le vaccin a été administré à moins forte dose, présentaient une hausse de leur charge virale dans l'organisme mais parvenaient néanmoins à résister à la maladie. Ces résultats doivent encore faire l'objet d'une revue par les pairs avant d'être validés par la communauté scientifique.

Des interrogations sur la durée de protection

Sinovac, une entreprise cotée au Nasdaq, a entamé des essais cliniques du même vaccin chez l'homme depuis le 16 avril. Interrogé par l'AFP, le laboratoire s'est refusé à tout commentaire à ce sujet. "Il s'agit des premières données pré-cliniques sérieuses que je vois à propos d'un vaccin expérimental", a commenté sur Twitter le virologue Florian Krammer, de l'Ecole Icahn de médecine à New York.

"La question est de savoir si cette protection dure longtemps", observe l'immunologiste Lucy Walker, de l'University College à Londres.Outre le projet de Sinovac, Pékin a approuvé deux autres vaccins expérimentaux lancés d'une part par l'Ecole militaire des sciences médicales et le groupe de biotechnologie CanSino, coté à Hong Kong, et d'autre part par l'Institut de produits biologiques et l'Institut de virologie de Wuhan, la ville où le coronavirus a fait son apparition à la fin de l'an dernier.

Le laboratoire américain Moderna avait annoncé simultanément mi-mars procéder également à des essais cliniques pour un vaccin expérimental aux Etats-Unis. Les groupes pharmaceutiques et les laboratoires de recherche à travers le monde se sont lancés dans une course contre la montre pour développer traitements et vaccins contre le Covid-19, qui a tué plus de 190.000 personnes avec près de 2,7 millions de personnes contaminées, en utilisant une variété de nouvelles technologies. Le délai estimé pour un vaccin est de 12 à 18 mois minimum.

capital.fr

Sédentarité, manque de soleil, problèmes de peau, conséquences psychiques... Le confinement met notre organisme à dure épreuve. Et il semblerait que le sommeil s'ajoute à la liste de ses impacts.


Confinement : comment lutter contre les troubles du sommeil ?
Confinement : comment lutter contre les troubles du sommeil ?

ndormissement difficile, rythme décalé, réveils tardifs, cauchemars… L’enfermement pèse sur les nuits des confinés français. Selon une enquête Colonel, mené sur un panel Ifop de 1.004 personnes et publiée par Le Figaro74 % des adultes interrogés rapportent des troubles du sommeil. Or la moitié des sondés estime que ceux-ci sont apparus avec le début du confinement, le 17 mars dernier. Des problèmes qui ne facilitent pas le quotidien perturbé des Français, déjà habitués à passer peu de temps au lit.

Se préserver du stress

De nombreuses raisons expliquent ces perturbations. Et l’anxiété se trouve en première position. Pour lutter contre ce sentiment, vous pouvez suivre nos conseils pour instaurer une routine anti-stress. La plateforme CovidEcoute  propose aussi des ressources et des téléconsultations gratuites pour toute personne “en proie à une détresse psychologique liée à l’épidémie de Covid-19 et au confinement”. Le site préconise tout d’abord de maintenir une bonne hygiène de vie, avec des repas équilibrés et une activité sportive.

Pour maintenir le rythme, il est aussi conseillé de prévoir un emploi du temps. Il sera ainsi plus simple d’organiser vos journées entre taches essentielles et moments de plaisir. Mais aussi, d'éviter la somnolence. Méditation, yoga, lecture, Netflix & chill … Prenez du temps pour vous, afin de relâcher la pression. Vous pouvez aussi réaliser des activités qui “augmentent votre confiance en vous”, comme le tri, le jardinage, la cuisine, ou encore des activités manuelles. Enfin, la plateforme “CovidEcoute” recommande de ne pas regarder en continu les informations.

Maintenir un sommeil de qualité

L’important reste finalement de se fixer un cadre. L'Institut national du sommeil et de la Vigilance (INSV) rappelle ainsi  l’importance de ne pas décaler ses horaires de lever et de coucher, ainsi que de conserver des repères dans la journée, semaine comme week-end. Mieux vaut donc éviter de passer sa journée au lit, même si la nuit a été mauvaise :

Quand on est éveillé avec l'impression que la nuit est finie ou en sortant d'un cauchemar, il vaut mieux se lever et essayer de se distraire, lire, écouter de la musique dans une autre pièce, indique Marc Rey, président de l’INSV.

L'institut préconise également de s’exposer quotidiennement quelques minutes à la lumière du soleil (ou une lampe de luminothérapie), en particulier le matin, pour rééquilibrer notre horloge biologique perturbée par le manque de sorties. La consommation d’excitants (café, coca, boissons énergisantes) doit être modérée et les repas du soir allégés.

Mais l’environnement a aussi son importance contre les insomnies. La température de la chambre ne doit pas être trop chaude, entre 18 et 20 degrés. La pièce doit être plongée dans le silence et le noir, sans lumière provenant d’un téléphone portable, par exemple — on essayera d’ailleurs de se déconnecter des écrans  une à deux heures avant le coucher.

On le rappelle, le manque de sommeil n’est pas sans conséquences sur la santé. Il peut être responsable d’une baisse de la vigilance, d’une altération des fonctions cognitives, d’une prise de poids, de troubles cardiovasculaires... Il affaiblit enfin notre système immunitaire, nous rendant plus sensible aux infections. Et par la même occasion, au coronavirus.

maxisciences.com

Par la rédaction 
Modifié 

Depuis le début de l’épidémie du Covid-19, c’est la ruée vers le gel hydro-alcoolique. Cependant nous savons qu’il est important qu’il soit virucide et pas seulement bactéricide. Aussi la vigilance s'impose d'autant qu'il semblerait qu’un produit précisément, ne contienne pas la dose nécessaire d’alcool pour lutter contre le virus. En vidéo, découvrez pourquoi :


Gel hydroalcoolique : plusieurs critères à suivre

 

Pour qu’un [gel hydroalcoolique]url:http://www.letribunaldunet.fr/societe  fonctionne contre le Covid 19, il faut qu’il puisse avoir la mention virucide en plus de la fonction bactéricide. C’est un point important puisque c’est ce qui vous garantit une protection optimale. Par ailleurs, il faut faire extrêmement attention à ce produit du laboratoire Vecteur Energy. Spécialisé dans tout ce qui touche aux huiles essentielles et aux compléments alimentaires, sa solution hydroalcoolique serait inefficace contre le coronavirus.

En tous les cas, c’est ce que prouve la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. En effet, après enquête, il semblerait qu’il s’agisse d’une « tromperie sur la qualité d’un produit et mise en danger de la vie d’autrui. » Les faits sont extrêmement graves et d’ailleurs, une perquisition a été effectuée dans les locaux de l’entreprise, ce vendredi 10 avril.
 

Un produit qui ne sert à rien

 

Pour se protéger du Covid 19, le gel hydroalcoolique reste la solution la plus souvent utilisée par les Français. Alors, quand la DGCCRF se rend compte que le laboratoire Vecteur Energy ne délivre pas des produits conformes, elle intervient immédiatement ! « Les analyses effectuées ont montré qu’il possède une concentration en éthanol très inférieure aux 60% minimum requis pour les solutions hydroalcooliques. »

Du coup, la préfecture de Haute-Loire publie un communiqué ce mercredi pour avertir le maximum d’usagers. « Produit non conforme et dangereux en raison d’une teneur en éthanol insuffisante pour assurer une véritable action anti-virale et anti-bactérienne. » Actuellement, ce sont presque 2000 flacons commercialisés qui sont rappelés et un message à destination de tous ceux qui l’utilisent pour « cesser immédiatement de l’utiliser et de la rapporter dans leur magasin d’achat, dès que les conditions sanitaires le permettront ».

[letribunaldunet.fr]url:http://www.letribunaldunet.fr/

Le coronavirus se propage si facilement et rapidement, qu’il convient de renforcer les gestes de protection pour vous et votre foyer. En rentrant des courses, pensez à bien appliquer ces 5 conseils d’un médecin !


5 astuces d’un médecin pour éviter d’être contaminé après les courses

Conseil n°1 : ne pas éparpiller les courses

En rentrant chez vous, oubliez le réflexe de poser les sacs remplis de courses sur le plan de travail de la cuisine ou sur votre table de salle à manger. C’est là que vous préparez et prenez vos repas !

Conseil n°2 : bien se laver les mains

Surtout, lavez-vous bien les mains dès que vous avez posé vos sacs de courses chez vous. Frottez-vous les mains avec du l’eau et du savon liquide. L’opération durera une trentaine de secondes. Procédez zone après zone, en passant bien entre les doigts, sur les poignets, sur la paume et sur le dos de la main. N’oubliez pas non plus de frotter vos ongles. Au sujet des ongles d’ailleurs, gardez les courts et coupez-les souvent pour empêcher les bactéries de loger dans l’espace entre la peau et les ongles. Pour finir, séchez vos mains avec une serviette (propre, bien sûr) et à usage unique, que vous utiliserez également pour fermer le robinet.

Conseil n°3 : attendre avant de ranger les courses

À l’exception des produits frais que vous pouvez mettre au réfrigérateur, ne touchez pas à vos courses et attendez un peu avant de les ranger dans vos armoires. Comme le souligne ce Médecin, le coronavirus peut survivre jusqu’à trois à quatre heures sur les surfaces internes. Le délai d’attente s’impose alors comme une bonne mesure de sécurité pour ne pas contaminer votre maison. Tous les produits sont concernés, des tablettes de chocolat aux paquets de biscuits en passant par les conserves et le papier toilette.

Conseil n°4 : laver les fruits et légumes

Après avoir observé quelques heures d’attente, pensez à bien laver vos fruits et vos légumes. Eux aussi peuvent transporter le virus, d’autant plus que d’autres clients peuvent les manipuler sans gants avant de les remettre en rayon. Les fruits et les légumes passent entre de nombreuses mains avant de finir dans votre sac de courses ! Pour les laver correctement, de l’eau et du savon suffisent.

Conseil n°5 : éplucher les fruits et légumes

Pour finir, ce Médecin recommande également de bien éplucher les fruits et les légumes (systématiquement) avant de les manger ou de les cuisiner.

grands-meres.net

Des malades confus, en perte de repère ou agités : des études commencent à décrire ce phénomène constaté par de nombreux médecins s'occupant de patients atteints du Covid-19.


Le coronavirus affecte-t-il notre cerveau ?
Le coronavirus affecte-t-il notre cerveau ?
Fièvre, toux, difficultés respiratoires, sensation d'oppression thoracique, 
 
perte du goût et de l'odorat
 
... Plus la recherche avance, et plus on se rend compte que les symptômes du Covid-19 peuvent prendre des formes très diverses. À New York, des médecins traitants des patients atteints du nouveau coronavirus ont d'ailleurs constaté 
un autre symptôme jusqu'ici peu évoqué : certains malades éprouvent de la confusion
, au point de ne pas savoir où ils sont, ni quelle est l'année actuelle.
 

Crises convulsives et AVC


Si cette perte de repère peut être la conséquence d'un manque d'oxygène dans le sang, qui se retrouve acheminé en trop petite quantité jusqu'au très vorace cerveau (20% de la consommation d'oxygène du corps pour seulement 2% de son poids total), la confusion constatée chez certains malades, hors de proportion par rapport au niveau d'affection de leurs poumons, semble écarter cette hypothèse.
De quoi soulever la question de l’impact du nouveau coronavirus sur le cerveau et le système nerveux. Selon l'une des premières études menée sur le sujet, publiée dans la revue de l'Association de médecine américaine (Jama), des médecins ont rapporté que 36% de 214 patients chinois observés avaient des symptômes neurologiques, allant de la perte d’odorat à des douleurs nerveuses, jusqu’à des crises convulsives et des accidents vasculaires cérébraux  (AVC).
Dans le très sérieux New England Journal of Medicine, des médecins strasbourgeois expliquent que plus de la moitié de 58 patients en réanimation étaient confus ou agités. Des scanners des cerveaux ont révélé de possibles inflammations.

Une "surchauffe" immunitaire ?


"Si vous vous sentez confus, si vous avez des problèmes pour réfléchir, ce sont de bonnes raisons de consulter un médecin", a déclaré à l'AFP S. Andrew Josephson, chef du département de neurologie à l’université de Californie San Francisco. "La vieille idée selon laquelle il ne faut venir que si on est à bout de souffle n'est sans doute plus valable."
Le virus peut affecter le cerveau de deux manières différentes, précise Michel Toledano, neurologue à la Mayo Clinic dans le Minnesota. Soit par le déclenchement d'une réponse immunitaire anormale appelé "orage de cytokine", qui provoque une inflammation du cerveau (encéphalite auto-immune), soit par une infection directe du cerveau (encéphalite virale).
L'hypothèse la plus probable est aujourd'hui que le virus provoque une "surchauffe" de la réponse immunitaire du patient. Mais pour en avoir la certitude, il faudrait détecter la maladie dans le liquide cérébrospinal comme cela a été fait une fois, pour un Japonais de 24 ans dont le cas a été étudié dans l'International Journal of Infectious Disease. L'imagerie de son cerveau présentait des inflammations, mais les scientifiques restent prudents, le test n'étant pas validé.

40 % des patients guéris consulteraient un neurologue


Jennifer Frontera, neurologue à l'hôpital universitaire Langone à Brooklyn, participe à un projet de recherche international visant à standardiser la collecte de données. Son équipe a déjà consigné des cas de crises convulsives chez des patients Covid-19 qui n'en avaient jamais fait avant de tomber malades, et observé de minuscules hémorragies cérébrales qualifiées d'"inédites".
"Nous voyons beaucoup de patients dans des états de confusion", dit à l'AFP Rohan Arora, neurologue à l'hôpital Long Island Jewish Forest Hills. Il affirme que 40% des patients guéris du Covid-19 finissent par consulter des neurologues. Avec un retour à la normale que le spécialiste estime plus long que pour ceux qui ont survécu à une crise cardiaque  ou un AVC.

maxisciences.com

La Commission économique pour l’Afrique (Cea), dans un nouveau rapport sur la pandémie de coronavirus, affirme qu’il se peut que 300 000 africains perdent la vie à cause de la maladie. La Cea estime également que la croissance du continent ralentira de 3,2% à 1,8% dans le meilleur des cas.


Conséquence du Covid-19 : « 300 000 africains pourraient perdre la vie à cause de la maladie »
D’après la Commission économique pour l’Afrique 300 mille personnes pourraient perdre la vie à cause du coronavirus dans le continent africain. Ceci, ajoute la Cea dans son communiqué, alors que la pandémie continue d’avoir un impact sur les économies en difficulté du continent dont la croissance ralentira de 3,2% à 1,8% dans le meilleur des cas, plongeant près de 27 millions de personnes dans l’extrême pauvreté.

« Afin de protéger et contribuer à la prospérité partagée du continent, 100 milliards de dollars sont nécessaires pour fournir de manière urgente et immédiate un espace budgétaire à tous les pays afin de répondre aux besoins immédiats des filets de sécurité des populations », réitère, selon le document, Vera Songwe, vice-secrétaire générale de l’Onu et secrétaire exécutive de la Cea.

Qui ajoute que l’Afrique « est particulièrement vulnérable car 56% de sa population urbaine est concentrée dans des bidonvilles ou habitations informelles et seulement 34% des ménages africains ont accès à des installations de base pour se laver les mains et que les coûts économiques de la pandémie ont été plus durs que l’impact direct du Covid-19 ».

Le rapport note que les Petites et moyennes entreprises Pme) africaines risquent de fermer complètement en l’absence d’un soutien immédiat. En outre, le prix du pétrole, qui représente 40% des exportations africaines, a diminué de moitié et les principales exportations africaines comme les textiles et les fleurs fraîches coupées se sont effondrés. Le tourisme, qui représente jusqu’à 38% du Pib de certains pays africains, a effectivement cessé, tout comme l’industrie du transport aérien qui le soutient.

Bassirou MBAYE LEJECOS

Spécialisée dans la biotechnologie, l'entreprise Xenothera travaille sur un traitement à base des anticorps qu'elle fabrique depuis plusieurs années.
Elle annonce la production du premier lot de ce médicament, qui permettra le lancement d'un essai clinique d'ici à deux mois.


Coronavirus : Tout savoir sur XAV-19, ce traitement à base d'anticorps en cours d'élaboration
Chloroquine, plasma de patients guéris, vaccin… Les chercheurs du monde entier s’attellent à explorer les différentes pistes thérapeutiques pour faire face à la pandémie de coronavirus. En France, la start-up nantaise Xenothera a annoncé, ce mercredi, avoir conclu un partenariat avec le laboratoire pharmaceutique LFB pour l’élaboration d’un « candidat médicament », appelé XAV-19. Ce qu’il faut savoir.

De quoi parle-t-on ?

Le XAV-19 est un traitement destiné aux patients touchés par le Covid-19 déjà hospitalisés. Objectif : éviter que leur état de santé ne se dégrade encore, jusqu’à nécessiter un placement en réanimation. La start-up Xenotheramise sur XAV-19, un médicament à base d’anticorps, afin de booster les défenses immunitaires du malade et d’empêcher le virus d’entrer dans les cellules (et donc de se multiplier). « Normalement, une personne fabrique ses propres anticorps mais on ne sait pas encore bien ce qu’il se passe pour ce coronavirus, explique Odile Duvaux, la présidente de Xenothera. Avec XAV-19, l’objectif est de le neutraliser, tout en évitant ce mécanisme d’aggravation qui se produit parfois pour les infections virales. Nous savons aussi que ces anticorps n’induisent pas de phénomène inflammatoire. »
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