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Santé

En prévention contre le coronavirus, Donald Trump a décidé de prendre la chloroquine, la molécule vantée par le professeur Raoult. Une information que le scientifique marseillais a apprise ce matin et qu’il vient de commenter auprès de Guillaume Durand sur Radio Classique.


Coronavirus : Didier Raoult réagit sur le traitement préventif de Donald Trump à la chloroquine

Après avoir annoncé ne souffrir d’« aucun symptôme » du Covid-19, le président américain annonçait : « Je ne veux pas être testé mais on m’oblige à l’être » tous les deux jours…. Hier, lundi 19 mai 2020, Donald Trump ajoutait prendre de l’hydroxychloroquine à titre préventif. Une information que Didier Raoult, grand défenseur de cette molécule dans l’hexagone, a apprise ce matin. « Je n’étais pas au courant, déclare le professeur sur les ondes de Radio Classique face à Guillaume DurandEt puis je ne suis pas le médecin traitant de Trump. »

Didier Raoult remet l’église au milieu du village

Après cette remarque ironique, Guillaume Durand lui a demandé si prendre de la chloroquine en prévention était une bonne idée. De quoi provoquer chez Didier Raoult une forte envie de remettre les points sur les "i". « Je voudrais dans ce pays qu'on remette les choses en perspective et qu'on se rende compte jusqu'à quel point il y a eu une hallucination collective des médias et d'un certain nombre de responsables sur l'hydroxychloroquine qui est quand même un des médicaments les plus prescrits au monde, rappelle le scientifique. Que tous les médecins ont prescrit dans leur vie et on s'est retrouvé avec le directeur actuel de l'ANSM (L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), plus le président actuel du comité de santé publique, sans oublier le président du conseil de l'ordre, à faire une espèce de dramatisation d'un médicament banal alors que le précédent directeur de l'ANSM - qui est un homme très sérieux - le précédent directeur du comité de santé publique, ont fait un mot pour dire " mais arrêtez cette folie avec l'hydroxychloroquine ". C'est un médicament banal, classique, et donc on a inventé de tout : arrêt cardiaque, atteinte rétinienne qui arrive après 5 ans de traitement. » Après cet agacement dont il est coutumier, Didier Raoult a retrouvé son calme et son humour en concluant par : « Ça doit être préventif de la folie parce que tous ceux qui ne veulent pas de l'hydroxychloroquine sont devenus complètement fous dans ce pays. » De là à conseiller de prendre un médicament sans symptôme...

voici.fr



 

Alors qu’un vaccin contre le Covid-19 n’est pas attendu avant plusieurs mois, des théories complotistes fleurissent déjà sur les réseaux sociaux. La dernière en date, promue par la sphère “antivax”, décrit un effroyable plan secret visant à éradiquer 80% de la population mondiale.


“Un vaccin fait pour tuer”... les théories complotistes sur l'épidémie inondent les réseaux
“Un vaccin fait pour tuer”... les théories complotistes sur l'épidémie inondent les réseaux

Un agenda caché derrière la pandémie de coronavirus ? Depuis quelques jours, un document qui prétend alerter la population de la dangerosité du futur vaccin circule dans les boucles de mails des milieux complotistes et sur les réseaux sociaux. Partagé par le compte Twitter @Katoenchemin lundi 11 mai, le texte a suscité quelques centaines d’interactions, dont, heureusement, une majorité de commentaires incrédules.

Il faut dire que les allégations qu’il contient sont pour le moins ubuesques. Selon le document, les gouvernements du monde entier auraient ainsi l’intention d’utiliser le prétexte du coronavirus pour imposer une vaccination massive à la population. L’ennui, c’est que loin d’immuniser contre le virus, ce futur vaccin serait composé de plusieurs substances extrêmement dangereuses, dont l’administration vise tout simplement à anéantir 80% des habitants de la planète...

Compte twitter @Katoenchemin

Pour @Katoenchemin, la révélation de ce plan machiavélique (et délirant) serait l’oeuvre du professeur Jean-Bernard Fourtillan. Farouchement anti-vaccin, ce pharmacologue controversé avait subi les foudres de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), en septembre 2019, pour avoir mené un essai clinique “sauvage”  sur plus de 400 patients atteints des maladies de Parkinson et d’Alzheimer. S’il conteste l’illégalité de son expérimentation, Jean-Bernard Fourtillan est néanmoins visé par une enquête de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique.

Contacté, il nie être l’auteur de la note sur le coronavirus. Il l’aurait simplement reçue d’un proche, avant de la transférer, à son tour, à “plusieurs amis”. Le pharmacologue assure cependant que son contenu “correspond à la réalité”. “L’objectif de cette fausse pandémie est de vacciner la population mondiale avec un vaccin contre le Covid-19 extrêmement dangereux, qui est le fruit d’une manipulation génétique du Sars-CoV-2”, affirme-t-il.

Les Français sont réceptifs aux théories complotistes, selon une étude

Transmission du virus, traitements, vaccins… depuis janvier dernier, la pandémie agit comme un exhausteur des théories complotistes, qui se répandent à toute vitesse sur les réseaux sociaux. En France, le danger est accru par la réceptivité d’une partie de la population aux thèses conspirationnistes, particulièrement lorsqu’elles concernent le domaine sanitaire. Selon une récente enquête  de l’Institut Ifop, en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès et Conspiracy Watch, 51% des Français pensent que “certains adjuvants contenus dans les vaccins, comme l’aluminium, peuvent être très dangereux”, alors que cette affirmation ne repose sur aucune preuve concrète.

Autre tendance inquiétante mise en lumière par cette étude : un tiers des sondés (33%) souscrit à la théorie selon laquelle le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins.

capital.fr

Les déclarations de Paul Hudson, directeur général du laboratoire français, ont «ému» Emmanuel Macron. Le vaccin «sera accessible à tout le monde» a corrigé ce matin le président de Sanofi France.


Le laboratoire français collabore également avec Translate Bio, une biotech américaine, qui développe des médicaments à base d'ARN messager, dans le but de mettre au point un autre type de vaccin contre le Covid-19. Charles Platiau / REUTERS
Le laboratoire français collabore également avec Translate Bio, une biotech américaine, qui développe des médicaments à base d'ARN messager, dans le but de mettre au point un autre type de vaccin contre le Covid-19. Charles Platiau / REUTERS
Si Sanofi réussit son pari, les États-Unis « obtiendront les vaccins en premier ». Une avance qui sera de quelques jours ou quelques semaines sur le reste du monde. Le gouvernement américain « a le droit aux plus grosses précommandes » puisque le pays « partage le risque ». Les déclarations à Bloomberg de Paul Hudson, DG du laboratoire français, ont fait mouche mercredi soir et ont même «ému» le président de la République selon l'Élysée.

Sanofi, un des champions mondiaux des vaccins, est engagé dans deux projets de recherche. L'un d'eux, mené en partenariat avec le britannique GlaxoSmithKline, a été noué dès février en collaboration avec l'Autorité pour la recherche et le développement avancé dans le domaine biomédical (Barda), une agence qui dépend du département de la Santé américain. Ce dernier aurait apporté autour de 30 millions de dollars. Le laboratoire français expliquait à l'époque vouloir lui apporter tout son ­« savoir-faire » et « mettre à profit ses recherches antérieures sur le Sras ». Les États-Unis « ont investi pour essayer de protéger leur population », a ajouté mercredi Paul Hudson.

Sanofi corrige le tir

Des propos qui ont déclenché de vives réactions jusqu'à l'Élysée. Emmanuel Macron s'est en effet «ému» que le groupe serve en priorité les États-Unis, et a appelé de nouveau à ce que ce vaccin soit «extrait des lois du marché», a annoncé jeudi l'Élysée.

«La présidence, comme tout le monde, s'est émue de cette déclaration qui ne correspond pas, par ailleurs, à la réalité de la relation entre le groupe Sanofi et le gouvernement français dans la recherche pour le vaccin. Ce qui est absolument sûr, c'est que les efforts déployés ces dernières semaines et ces derniers mois montrent qu'il est nécessaire que le vaccin soit un bien public et mondial, c'est-à-dire extrait des lois du marché. (...) (Tout doit être fait pour que le vaccin soit) accessible le plus rapidement possible et distribué de manière juste et équitable, c'est-à-dire disponible partout, pour tous, et au même moment», a indiqué l'Élysée, en précisant que le chef de l'État recevrait des dirigeants de Sanofi en début de semaine prochaine.

De son côté, la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher a également fait part de sa déception. «Tel accès privilégié de tel ou tel pays sous un prétexte qui serait un prétexte pécuniaire serait inacceptable», a-t-elle déclaré jeudi matin au micro de Sud Radio. «J'ai directement contacté le patron de Sanofi qui m'a confirmé que le vaccin sera bien accessible en France. Le groupe a d'ailleurs publié un communiqué pour préciser cela», a-t-elle expliqué.
 

Le président de Sanofi France a en effet assuré sur BFMTV que le vaccin contre le Covid-19 ne serait pas réservé aux États-Unis. «Si on découvre un vaccin, il sera accessible à tout le monde, les Américains et les Européens l'auront en même temps», a expliqué Olivier Bogillot. Le propos de Paul Hudson a mal été compris, il interpellait juste l'Union Européenne pour qu'elle soit efficace. Pour moi le débat est clos: le vaccin, s'il est découvert sera mis à disposition des patients français.»

Sanofi explique dans son communiqué travailler avec les autorités européennes pour faciliter l'accès à un éventuel vaccin sur le continent. «Sanofi dispose d'un ancrage industriel diversifié et international. Nous avons des capacités de production aux États-Unis, en Europe, notamment en France et ailleurs dans le monde. La production sur le sol américain sera principalement dédiée aux États-Unis et le reste de nos capacités de production sera alloué à l'Europe, à la France et au reste du monde», a précisé le groupe. «Nous nous sommes toujours engagés à ce que dans ces circonstances sans précédent, notre vaccin soit accessible à tous», a ajouté le laboratoire.

Le directeur général de Sanofi Paul Hudson ne cache pas sa déception face au manque de coordination en matière de recherche et de gestion de l'épidémie au niveau du Vieux Continent. Il appelle de ses vœux la création d'une « Barda » à l'européenne.

Il faut croire qu'il a été en partie entendu. Selon Reuters, la Commission européenne réfléchirait à mobiliser un fonds d'urgence de 2,4 milliards d'euros pour renforcer la capacité des laboratoires pharmaceutiques en Europe. Et ce, afin d'éviter que le Vieux Continent ne se retrouve démuni, tant en capacités de production que de distribution, lorsqu'un vaccin contre le coronavirus aura été trouvé. La commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a évoqué ce sujet la semaine dernière devant les ministres européens de la Santé, qui l'ont approuvée, mais aucune décision finale n'a été prise.

La secrétaire d'État à l'Économie a ajouté ce jeudi que la France travaillait avec l'Allemagne afin «d'accélérer le mouvement de soutien européen» pour pouvoir rapidement accompagner les différentes recherches et faciliter le processus d'homologation des produits.

 
lefigaro.fr

Deux scénarios ont été modélisés par des scientifiques avec les variables du déconfinement français et ils convergent vers un même résultat: un retour de l'épidémie de Covid-19.


Déconfinement : des chercheurs prévoient très sérieusement une deuxième vague du virus en France
Déconfinement : des chercheurs prévoient très sérieusement une deuxième vague du virus en France

Alors que la France entame enfinson processus de déconfinement depuis ce lundi 11 mai 2020, les scientifiques sont au garde-à-vous. En effet, si les français peuvent retrouver un semblant de liberté après 55 jours de confinement, l'épidémie de coronavirus Covid-19 n’a pas disparu pour autant. Face aux risques liés au déconfinement, notamment constatés en Chine ou en Allemagne, les chercheurs ont modélisé deux scénarios pour tenter de prévoir le "comportement" du virus. Et les résultats sont cinglants : dans les deux cas, une deuxième vague du virus est très sérieusement envisagée.

La Chine, la Corée et l'Allemagne replongent

Si la Corée du Sud et la Chine semblent avoir réussi à contrôler la propagation du coronavirus depuis plusieurs semaines, notamment grâce aux nombreuses mesures de restrictions sanitaires imposées par le gouvernement (distanciation sociale, masques obligatoires, dépistage, isolation et traçage des personnes infectées et de leurs contacts), la réapparition ces derniers jours de dizaines de cas dans ces deux pays pose question.

Mêmes doutes du côté de l'Allemagne où le déconfinement a démarré il y a quelques jours avec des mesures similaires, et où on observe déjà que le taux de contamination appelé aussi R0 est repassé au dessus de 1rapporte la radio allemande Deutsche Welle. Cela signifie qu'une personne contaminée en infecte plus d’une et donc que l’épidémie augmente. Afin d'anticiper une situation similaire sur le territoire français, des chercheurs ont donc tenté de modéliser le comportement de l'épidémie en fonction des différents facteurs liés à notre déconfinement.

Premier scénario

La première étude, réalisée par l'AP-HP et dévoilée le 5 mai dernier, montre que dans le cas d'une application absolument parfaite des mesures actuelles de restrictions sanitaires, la courbe de l'épidémie diminuerait significativement avec notamment une baisse de la mortalité de 20 à 60% dans les prochaines semaines. L'étude précise néanmoins que dans ces conditions, une importante deuxième vague du virus qui submergerait à nouveau les hôpitaux serait à prévoir dès l'automne prochain, et qu'il faudrait mettre en place des mesures de protection encore plus strictes et surtout plus spécifiques des cas à risque (notamment les personnes âgées) pour l'éviter.

Parmi ces mesures spécifiques, il y a notamment le dépistage et l’isolement de toute personne symptomatique ainsi que le traçage systématique de ses contacts, le maintien des distanciations sociales et le port du masque généralisé et obligatoire. À noter que l'une des variables notoires prise en compte par les chercheurs dans cette hypothèse est la réouverture globale des écoles.

Deuxième scénario

La seconde étude, mise en ligne le 6 mai par l’Inserm, concerne plus spécifiquement l’Île-de-France et analyse justement l’impact de l’ouverture des écoles. Selon le scénario modélisé par les chercheurs, plusieurs conditions sont primordiales pour éviter que la capacité hospitalière ne soit à nouveau dépassée.

Parmi elles, le maintien d'un niveau majoritaire de télétravail, la continuité du confinement pour les personnes âgées, la réouverture de seulement 50% maximum des commerces, et le dépistage d'au moins la moitié des personnes infectées afin qu'elles soient immédiatement isolées. À noter qu'une condition encore plus importante a été soulignée par les chercheurs : les écoles primaires et les collèges ne doivent pas rouvrir avant l'été, et avec des effectifs très réduits. Sans cela, une deuxième vague du virus serait à prévoir.

La prudence est de mise

Les scientifiques rappellent cependant que ces scénarios ne sont pas des prévisions exactes et qu'il n'existe pas de boule de cristal pour prévoir l'avenir.

"Chaque modèle a ses inconvénients, mais quand il y a convergence sur une question identique avec des moyens différents, on peut considérer que c’est une aide à la décision et à la réflexion importante, qui doit amener à beaucoup de prudence", estime Éric Daudé, géographe et directeur de recherche au CNRS.

Des paramètres inconnus, impossibles à prévoir

Par ailleurs, si ces deux scénarios sont déjà plutôt négatifs, ils ont été réalisés avec des variables comme l'hypothèse d'une seule réunion entre amis par semaine, ou encore de la réussite à tester tous les cas symptomatiques. Ces hypothèses sont pour le moins optimistes et la réalité pourrait s'avérer bien différente. Les risques mis en évidence par ces études pourraient donc être en deçà des risques réels. Néanmoins, certains paramètres comme la possibilité de saisonnalité du virus n'ont pas été retenus pour ces études, il se pourrait donc également que les risques réels soient inférieurs aux risques modélisés. En clair, difficile de prévoir efficacement un virus dont certaines caractéristiques sont encore inconnues.

Les scénarios américains

Du côté des États-Unis, des chercheurs ont également imaginé trois scénarios à long terme, avec un retour de l’épidémie plus ou moins important à l’automne ou à l’hiver, rapporte l'Express. Dans le premier, des vagues similaires à ce que le monde a vécu reviendront régulièrement dans les deux ans à venir, en faiblissant lentement. Dans le second, une vague géante aura lieu dès l’hiver, comme lors de la grippe pandémique de 1918. Dans le troisième, le coronavirus continuera de circuler, mais à une échelle moindre.

Les scientifiques américains n'ont pas non plus de boule de cristal, mais une chose est sûre : si la vague actuelle de Covid-19 semble derrière nous, tous les scientifiques s'accordent pour dire que le virus est loin d’avoir disparu et qu'il va falloir adapter notre vie en conséquence dans les mois à venir.

L'institut Pasteur travaille à trois projets de vaccins anti-coronavirus, dont le plus avancé devrait donner des premiers résultats dès cet automne.


Vaccin contre le Covid-19 : l’Institut Pasteur vise de premiers résultats dès octobre
Vaccin contre le Covid-19 : l’Institut Pasteur vise de premiers résultats dès octobre

Après le très lourd bilan humain de la pandémie, de nombreux chercheurs travaillent d'arrache-pied à un vaccin anti-Coivid-19 ou à [un traitement]url:https://www.capital.fr/entreprises-marches/4-traitements-du-coronavirus-a-letude-en-europe-1365738 . L'Institut Pasteur est engagé sur trois projets, dont le plus avancé, basé sur un vaccin de la rougeole modifié, devrait donner des premiers résultats en octobre, selon la coordinatrice des programmes vaccins, Christiane Gerke. Pour ce qui est du vaccin anti-Covid tiré d'un vaccin de rougeole modifié, "les feux verts (réglementaires pour démarrer les essais cliniques, ndlr) sont attendus pour juillet. Les essais cliniques démarreront immédiatement après ces feux verts. Les premiers résultats de la phase I sont attendus pour la fin d'octobre. La phase II ou phase II/III est prévue pour début décembre", indique-t-elle à l'occasion d'un entretien accordé à l'AFP.

"Dès que suffisamment de données ont été collectées sur la qualité, la sécurité, l'efficacité, l'immunogénicité et la performance du vaccin, un classement pour utilisation en urgence par l'OMS peut être demandé. Ceci permet l'utilisation de produits qui ne sont pas encore autorisés. Il faut aussi tenir compte du fait qu'il faudra planifier en même temps une fabrication à large échelle pour préparer rapidement des centaines de millions de doses", a-t-elle souligné.

capital.fr

Les fausses informations ou fake news sur le Coronavirus circulent dans le monde entier. Elles peuvent être très dangereuses. Voilà les fake news les plus répandues sur Internet et sur les réseaux sociaux auxquelles il ne faut pas croire une seconde.


Les fake news sur le Coronavirus qu'il ne faut pas croire

Les Français vivent en situation de confinement depuis le mardi 17 mars. Ils passent beaucoup de temps sur internet et les réseaux sociaux. Mais il faut se montrer prudent concernant certaines informations erronées, ou fake news, qui y circulent librement.

L'Institut Pasteur n'a pas créé le Covid-19

Dans une vidéo complotiste, un certain Cat Antonio (Medusa), affirme avoir démontré que le Coronavirus a été créé et breveté par l'Institut Pasteur en 2004. Plus encore, ce dernier affirme qu'il existe déjà un vaccin efficace. 3 millions de personnes ont déjà vu cette vidéo.

Or le document sur lequel s'appuie cette vidéo concerne un vaccin, pour un autre virus testé uniquement sur des souris. De plus le terme d'inventeur (répété en boucle dans la vidéo de 22 minutes) signifie en réalité découvreur dans l'univers de la recherche. L'Institut Pasteur a déposé plainte.

Retenir sa respiration 10 seconde n'est pas un test du Coronavirus

C'est l'une des informations qui a le plus circulé depuis le début de l'épidémie. Devant la difficulté de se faire dépister, certains ont cru bon de créer un test maison pour que chacun puisse vérifier s'il est malade. Non, réussir à retenir sa respiration chaque matin sans tousser n'est pas gage de bonne santé. Seul un test sanguin réalisé par un laboratoire peut définir si vous êtes ou pas porteur du virus Covid-19.

Le Coronavirus ne "meurt" pas à la chaleur

Autre fake news très largement répandue, l'idée selon laquelle le virus Covid-19 serait anéanti à la chaleur et à une température supérieure à 26 degrés. C'est faux, inutile de monter le chauffage chez vous. La chaleur est efficace pour lutter contre le Coronavirus, mais au-delà de 56° C. Inutile aussi de faire vos lessives à 60, le passage à la machine suffit.

Porter un masque pour sortir n'est pas nécessaire

Non, à moins d'être soignant ou commerçant, c'est à dire au contact prolongé avec d'autres personnes de par votre quotidien, le masque n'est pas utile. Inutile d'en mettre chez vous le confinement en couple impose déjà une proximité propice à la propagation du virus.
 

Inutile de vous ruer dans votre pharmacie pour en acheter pour aller promener le chien. Vous n'êtes sans doute pas sans ignorer qu'il y a une pénurie de masques, il faut qu'ils soient réservés à ceux qui en ont vraiment besoin.

Boire des litres de thé n'élimine pas le Covid-19

Autre croyance totalement fausse qui circule sur les réseaux sociaux, l'idée selon laquelle les liquides chauds, et les liquides tout court permettraient d'éliminer la présence du virus dans l'estomac. Inutile de "boire un verre d'eau toutes les 15 minutes" ou de boire un thé toutes les heures, sauf si vous avez vraiment soif. L'hydratation est importante, mais la seule conséquence sera de vous conduire aux toilettes plus régulièrement qu'avant, pas de "tuer le virus".

Plus largement, méfiez-vous des informations de type chaîne, ou vidéo virale, vérifiez toujours vos sources, et suivez uniquement ce qu'un professionnel de santé vous dit.

cosmopolitan.fr

Voici toutes les règles à suivre pour cuisiner proprement pendant le coronavirus.


Coronavirus: comment bien désinfecter ses aliments et sa cuisine ?

Pour éviter la propagation du coronavirus,  il est indispensable de rester confiné chez soi et d'avoir une excellente hygiène. Voici les règles à appliquer en cuisine pour prendre le moins de risques possible.

Une cuisine impeccable

Avec le confinement, on passe beaucoup plus de temps en cuisine. Entre le petit déjeuner, les repas du midi et du soir, c'est le moment où jamais de se lancer dans de bonnes recettes maison. Toutefois, en cette période compliquée, la cuisine doit être nettoyée plusieurs fois par jour. L'idéal est de passer un petit coup rapidement le matin, le midi et le soir avant d'aller dormir. Ce nettoyage est essentiel puisque vous manipulez des objets sales pouvant être porteurs (clés, clavier, ascenseurs, portable, carte bleue, poignées de portes etc.).

Il faut donc garder l'espace de la cuisine bien propre et dénué de toute trace de virus. Pour cela, pensez bien à nettoyer à l'eau de javel dilué, à l'alcool ou au vinaigre les endroits suivants : poignées de tiroirs, portes de placard, porte du frigo ou du four, plaque à induction, robinet et plan de travail. C'est la base !

Faire ses courses en toute sécurité

Comme tout déplacement extérieur en période de coronavirus, il est toujours possible de rentrer en contact direct ou indirect avec des personnes ou des objets qui ont ou porte des traces de virus. L'idéal est donc de faire ses courses en portant des gants, d'enlever tous les emballages une fois chez vous (papier autour des yaourts, contenants en cartons, plastiques etc.) et de toute désinfecter au savon. Si cela est possible, mettez vos ingrédients dans de nouveaux contenants  : un Tupperware en verre  propre pour le fromage, des bocaux pour les pâtes, les céréales, la farine et le riz etc.
 

N'hésitez pas à faire tremper les fruits et les légumes dans un peu de vinaigre  pour éviter d'avoir des bactéries. L'idéal est donc d'attendre au moins 3h pour toucher aux produits secs (farine pâtes etc.) et de nettoyer les produits frais.

Cuisiner proprement

La première règle avant de cuisiner est de se laver les mains  et ce, dès que vous touchez quelque chose de nouveau (portable, poignées de placards, livre de recette, interrupteur). Le lavage des mains doit durer au moins 30 secondes à l'eau chaude et au savon pour être efficace.

Nettoyez toujours les légumes et les fruits que vous utilisez, avant et après les avoir éplucher. Attention, n'utilisez pas de l'eau de Javel mais du bicarbonate et du vinaigre blanc dilués dans de l'eau. De même pour la viande et le fromage : lavez-vous bien les mains avant de les manipuler.

En suivant toutes ces règles, vous pourrez cuisiner en toute sécurité.

Par Emeline Bernard                                                                                                                                                                                  ohmymag.com

Focus sur le citron, un fruit aux nombreux bienfaits pour la santé.


5 bienfaits insoupçonnés du citron pour la santé

Le citron, on en retrouve absolument partout ! Dans les desserts, les confiseries, les recettes salées, les cosmétiques et mêmes dans les produits ménagers, ses bienfaits ne peuvent plus se compter. Si côté maison il a déjà fait ses preuves pour parfumer vos DIY de bougies ou vos produits ménagers maison, côté santé, et tout particulièrement en cuisine, ses bienfaits sont plus qu'intéressants. On vous dit tout !

Les bienfaits du citron pour la santé

  • Il aide à garder une jolie silhouette

Avant toute chose, il faut rappeler que le citron ne fait pas maigrir. En revanche, il est très efficace pour nettoyer l'organisme et le débarrasser de toutes les toxines accumulées. Lorsque que l'on consomme un repas riche et calorique, le citron peut favoriser sa digestion et donc, une meilleure élimination. C'est donc un véritable allié pour garder une jolie silhouette aussi belle à l'extérieur qu'à l'intérieur.

  • Il protège des coups de froid

Pour anticiper les rhumes et autres petits coups de froid, le citron est très efficace. Il booste le système immunitaire grâce à la vitamine C qu'il contient. Si vous sentez que vous commencez à tomber malade ou que vous êtes en contact avec des gens qui le sont, consommez du citron quotidiennement dans de l'eau.

  • Il nettoie le foie

Si vous avez fait des petits excès que ce soit sur le sucre, l'alcool ou des repas trop riches, un petit nettoyage du foie est de rigueur. Pour cela, le citron est votre meilleur atout. Il stimule la production de bile et élimine les toxines stockées dans le foie. Pour bénéficier de ses effets, optez pour une petite cure de citron. Votre corps vous dira merci !

  • Il diminue le risque de cancer

Une consommation régulière de citron pourrait minimiser les risque de développer certains cancers (côlon, pharynx, estomac...), autrement dit, tout ce qui touche au tube digestif et au système respiratoire. Lorsque l'on a un cancer, il ralentie sa progression grâce aux flavonoïdes et aux anti-oxydants qu'il contient. En clair, il stoppe considérablement le développement des cellules cancéreuses.

  • Il baisse le taux de cholestérol

Si vous avez tendance à avoir du cholestérol, consommez régulièrement du citron. En effet, plusieurs études s'accordent pour dire que le citron agit positivement sur le cholestérol  en réduisant sa quantité dans le sang.

Comment consommer le citron ?

Pour consommer du citron quotidiennement et profiter de ses bienfaits, il existe plusieurs façons. Vous pouvez en consommer dans de l'eau froide ou à température ambiante. Attention à ne pas utiliser d'eau chaude qui aurait tendance à détruire tous les bienfaits du citron. Consommez cette infusion le matin à jeûne si vous n'êtes pas trop sensible de l'estomac ou après un repas riche.

Vous pouvez en mettre dans vos plats, que ce soit le jus ou le zeste. Pensez aux recettex de curry, aux plats épicés asiatiques ou aux recettes à base de poisson.

Par Emeline Bernard                                                                                                                                                                                  ohmymag.com

Cette maladie apparue récemment et observée notamment en région parisienne, ressemble à la maladie de Kawasaki, un syndrome vasculaire affectant les jeunes enfants et dont la cause reste indéterminée.


Coronavirus: une nouvelle maladie chez des enfants, peut-être liée au Covid-19, inquiète les scientifiques

a sonnette d'alarme est tirée. Les autorités sanitaires britanniques sont sur la piste d'un lien entre la pandémie de coronavirus [qui frappe actuellement le monde]url:https://www.gentside.com/coronavirus/crise-de-coronavirus-le-point-en-direct-sur-la-situation-pays-par-pays_art94520.html  et un nouveau syndrome qui touche exclusivement des enfants, rapporte le ministre de la Santé Matt Hancock. Cette maladie grave, dont plusieurs cas ont déjà été recensés en France ressemble à la maladie de Kawasaki, un syndrome vasculaire affectant les jeunes enfants et dont la cause reste à ce jour indéterminée. Plusieurs enfants sont actuellement en soins intensifs avec ces symptômes.

Une alerte épidémiologique lancée au Royaume-Uni

Le 26 avril, la société britannique de soins intensifs pédiatriques (PICS) a relayé sur Twitter une alerte du service public de santé anglais, NHS England, concernant une augmentation du nombre de cas d'enfants gravement malades, certains atteints du Covid-19, d'autres non. Une douzaine de jeunes patients présentant un état inflammatoire multisystémique dont des douleurs abdominales, des troubles gastro-intestinaux et une inflammation cardiaque, nécessitent aujourd'hui des soins intensifs.

"Il s’agit d’une maladie très rare, mais je pense qu’il est tout à fait plausible que cela soit dû à ce virus, du moins dans certains cas" avait déclaré lundi le chef des services sanitaires, Chris Whitty, lors de la conférence de presse quotidienne du gouvernement sur le coronavirus.

Des patients franciliens

Une alerte similaire a été émise en France lundi soir. L'objectif : savoir si les symptômes sont liés au Covid-19, estimer la fréquence (combien d'enfants atteints vont faire ces complications ?) [et reconnaître les jeunes patients à risque.]urlblank:https://www.maxisciences.com/sante/coronavirus-quel-est-reellement-le-role-des-enfants-dans-la-transmission_art44410.html

En Ile-de-France, une vingtaine d’enfants "ont des syndromes de ce type", affirme la Dépêche du Midi ce mercredi 29 avril. "Ce sont des enfants qui ont entre 2 et 10 ans, qui n’ont pas d’antécédent notable, et pas de maladie chronique", précise dans ce quotidien le docteur Isabelle Kone Paut, professeure de rhumatologie pédiatrique à l’hôpital Kremlin-Bicêtre à Paris.

"Depuis un mois, on reçoit régulièrement des appels de réanimateurs pour des enfants qui présentent un tableau de myocardite sévère et qui ont en plus des signes de la maladie de Kawasaki, certains d’entre eux ont été testés positifs au Covid-19", poursuit cette spécialiste.

Un lien direct avec le Covid-19 ?

Dans ces deux syndromes, on remarque un "orage cytokinique", c'est à dire que le système immunitaire réagit trop fort et créé des dégâts. La même "tempête immunitaire" que l'on retrouve dans les cas graves du Covid-19. Les médecins la suspectent donc de créer des insuffisances respiratoires sévères pouvant conduire au décès du malade.

"C’est une nouvelle maladie qui, selon nous, peut être causée par le coronavirus", a déclaré Matt Hancock à la radio LBC. "Nous ne sommes pas sûrs à 100 % parce que certaines des personnes qui l’ont contractée n’ont pas été testées positives (au coronavirus). Nous faisons donc actuellement beaucoup de recherche. Mais c’est quelque chose qui nous préoccupe", a-t-il ajouté. Le ministre a indiqué qu’il y avait "un petit nombre de cas".
"Rien ne permet d’établir aujourd’hui un lien entre la maladie de Kawasaki et le Covid-19 mais nous constatons que des enfants testés positifs au Covid-19 développent des symptômes qui correspondent à ceux de la maladie de Kawasaki comme une tension instable et une myocardite pour les formes graves", tempère Alexandre Belot, chercheur à l’Inserm.

Olivier Véran prend l'affaire très au sérieux

Face à l'ampleur grandissante du problème, le ministre de la Santé a assuré mercredi sur [franceinfo]urlblank:https://www.francetvinfo.fr/  prendre "très au sérieux" l’apparition en France de cas d’enfants touchés par une maladie inflammatoire grave, soulignant qu’il n’y avait pas encore assez d’éléments pour faire un lien avec le nouveau coronavirus. 

Par Baptiste Régnard 
                                                                                                            [maxisciences.com]url:https://www.maxisciences.com/

En France, 58 % des morts du Covid-19 sont des hommes


Dans la majorité des cas, les personnes vulnérables comme les personnes âgées ou les personnes qui souffrent d’autres maladies sont les plus affectées par le coronavirus. Mais outre l’âge et l’état de santé d’une personne, un autre critère serait également à prendre en compte quand il s’agit de la sensibilité face au virus, à savoir le genre. Les hommes seraient en effet plus affectés par le Covid-19 que les femmes.

UNE NETTE DISPARITÉ ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES FACE AU CORONAVIRUS

En février, le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a publié une étude, qui est à ce jour la plus vaste et la plus complète sur le coronavirus. L’une des constatations de l’étude étant qu’il existe une disparité entre les hommes et les femmes, notamment par rapport à l’apparition des formes graves de la maladie et les décès. En effet, bien que les deux sexes aient été infectés en nombre à peu près égal, le taux de mortalité chez les hommes était plus élevé. Sur les 72 314 cas étudiés, 2,8 % des hommes infectés sont décédés, contre 1,7 % des femmes.

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