Santé
L'épidémie d'Ebola va-t-elle être déclarée en Ouganda ? Le pays compte déjà un mort, trois cas confirmés au total et huit personnes en contact avec les victimes sont suivies, selon la ministre ougandaise de la Santé qui s'est rendue sur place à Kasese, à la frontière avec la RDC.
Le premier patient décédé est un petit garçon congolais de cinq ans. Deux de ses proches ont été contaminés : son petit frère de trois ans et sa grand-mère de cinquante ans. C'est ce qu'indique le ministère ougandais de la Santé dans un communiqué. Tous deux ont été mis en isolation à l'hôpital de Bwera. Huit autres personnes sont actuellement suivies. Ce sont ce qu'on appelle des personnes « contacts », qui ont donc été en contact avec les patients contaminés. Isoler les personnes contacts, c'est un point clé pour enrayer l'épidémie avant qu'elle ne se propage. Le gouvernement ougandais a rappelé les précautions d'usage : signaler toute personne qui présente des symptômes (fatigue, fièvre, diarrhée, hémorragie), éviter les contacts, poignée de mains et autres salutations. Un numéro d'urgence a aussi été mis en place. Kampala précise qu'une campagne de vaccination va être lancée pour toutes les personnes « contacts » et tous ceux qui sont en première ligne. Zone à risque Depuis le début de l'épidémie au Congo, dans une zone frontalière, le passage de patients contaminés en Ouganda, qui accueille déjà plus de 300 000 réfugiés congolais, avait toujours été considéré comme un risque réel. Dans ce cas précis, selon le ministère ougandais de la Santé, les équipes médicales en RDC ont prévenu leurs homologues du passage de ces personnes suspectes. « Un lieu d’isolement n’est pas une prison, précise le ministre congolais de la Santé publique, Oly Ilunga Kalenga. Ils se sont en fait dérobés à la surveillance des soignants, et ils ont essayé de traverser la frontière par des voies détournées. Nous nous sommes rendu compte de leur disparition. Nous avons transmis les informations aux autorités ougandaises. » Mais le risque est aujourd'hui d'autant plus grand que depuis quelques semaines, côté congolais, la chaîne de contamination n'est plus maîtrisée et que des Congolais continuent de traverser. Réunion d'urgence à l'OMS Une situation qui pousse l'OMS a réagir. L'Organisation mondiale de la santé a annoncé ce mercredi, la tenue d'une réunion de son comité d'urgence le 14 juin sur l'épidémie d'Ebola en RDC et sur sa possible propagation en Ouganda. Il s'agit de la troisième réunion du comité d'urgence de l'OMS depuis le début de l'épidémie en août dernier. RFI
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Bonjour Docteur,
‘’J’ai remarqué depuis quelques temps que mes mamelons ont une sorte de petite ouverture à l'extrémité. Je ne sais pas depuis quand, mais je pense que cela fait plusieurs années. Parfois, il y a une croûte, et lorsque j'enlève cette croûte, l'intérieur de l'ouverture est blanchâtre. Je n'ai aucune démangeaison ni douleur, et cela ne pique pas. J'ai déjà essayé de désinfecter, d'hydrater avec de la vaseline et de mettre des antibiotiques, mais rien. Est-ce normal ? Que dois-je faire ?’’ Ines, 18 ans LA REPONSE DE L'EXPERT Je vous conseille de montrer vos mamelons à un gynécologue. Il se peut que vous ayez une petite rétraction de tissu au niveau du mamelon. Et sinon, il se peut qu'il s'agisse d'un petit creux dans lequel les cellules mortes s'accumulent, tout simplement. afriquefemme
En matière de santé, la nourriture ultra-transformée est pointée du doigt pour de nombreux problèmes de santé, parmi lesquels l'obésité. D'après une récente étude américaine, ces aliments nous pousseraient à consommer plus de calories et donc, à prendre du poids. Des variations hormonales pourraient en être la cause.
Il n’y a sur le sujet aucune ambiguïté : les aliments ultra-transformés sont en grande partie responsables de la hausse alarmante de l’obésité, qui a, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), presque triplé dans le monde depuis 1975. Glucides, sucres ajoutés, sel et matières grasses, allègrement incorporés dans ce type de nourritures, font partie de la liste des accusés. Mais selon une petite, mais très sérieuse étude américaine publiée jeudi 16 mai dans le journal Cell Metabolism, ces aliments pousseraient à ingurgiter davantage de calories qu'un régime sain équivalent en termes d'apports énergétiques et engendreraient une prise rapide de poids. Cela pourrait être dû, selon les chercheurs, à des changements hormonaux liés à l'alimentation. Des régimes différents aux apports équivalents Pour cette étude, les scientifiques ont recruté vingt participants - dix hommes et dix femmes - âgés de 31 ans en moyenne. La première moitié s’est nourrie de manière équilibrée et l’autre s’est alimentée avec de la nourriture ultra-transformée. Trois repas par jour, plus des en-cas, leur ont été proposés dans des quantités non limitées. Un petit-déjeuner ultra-transformé pouvait par exemple consister en un bagel avec du fromage à tartiner et du bacon de dinde, alors que le repas "plus naturel", proposait du gruau avec des bananes, des noix et de lait écrémé, détaillent dans un communiqué de presse, les National institutes of health. Pour les deux régimes, les chercheurs se sont assuré qu'ils fournissaient à peu près la même quantité de calories, de glucides, de graisses et de sucres. 500 calories de plus par jour et une prise de poids importante La batterie de tests destinés à évaluer l'évolution du poids, de la masse graisseuse ou encore des hormones, à laquelle ont été soumis les participants, aurait donc du, en théorie, révéler des conclusions similaires. Il s'est pourtant avéré que la nourriture ultra-transformée a conduit les individus à consommer 500 calories de plus que les autres par jour. Des apports supplémentaires qui ont entraîné la prise d’en moyenne 900 grammes en deux semaines. "Il s’agit d’une quantité de calories considérable, et elle s’est traduite par une modification importante du poids et de la graisse corporelle sur une période relativement courte", s’étonne auprès du New York Times, Kevin Hall, l’auteur principal de l’étude et spécialiste de l’obésité à l’Institut national de diabète, de la digestion et des maladies rénales. "J’ai été surpris par l’ampleur des changements que nous avons pu observer". Les participants qui ont mangé équilibré, eux, ont perdu du poids. Plusieurs pistes de recherches Pour les chercheurs, les raisons de ces différentes évolutions restent encore inexpliquées. Interviewé par ABC News, Kevin Hall fait remarquer que les participants soumis au régime ultra-transformé avaient tendance à manger plus vite que les autres, ce qui ne laisserait pas le temps à leur corps de signaler à leur cerveau qu'ils sont repus. "Cela pourrait s'expliquer par une question de texture ou de propriétés sensorielles des aliments", soulève-t-il. Le scientifique note aussi les aliments proposés dans le régime ultra-transformé, sont plus denses en calories que les autres. "Étant donné que ce sont des portions plus petites, si vous mangez à peu près le même nombre de grammes de ces aliments, vous recevrez naturellement plus de calories." Une analyse du taux d'hormones des participants soulève une autre hypothèse : le niveau de l’hormone destinée à couper l’appétit, PYY-36, a augmenté chez les personnes se nourrissant d'aliments non transformés, tandis que l’hormone qui stimule la faim, la ghréline, a chuté. Kevin Hall et son équipe comptent désormais réaliser d’autres études pour comprendre pourquoi l’alimentation ultra-transformée pousse ses consommateurs à ingurgiter davantage de calories et à prendre du poids. afriquefemme
Les femmes souffrant de fistules obstétricales vont pouvoir retrouver le sourire. Un centre d’accueil et d’appui à leur réinsertion facilitant la prise en charge a été inauguré par le ministre de la Femme, Salimata Diop Dieng.
C’était à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour la lutte contre la fistule obstétricale. Ledit centre a une capacité d’accueil de 20 lits et ses services s’articulent autour de l’hébergement, l’accompagnement psychosocial et le soutien financier pour la prise en charge médicale. « La prise en charge des malades de la fistule obstétricale a été renforcée. En réalité, cette maladie est très gênante, parce que les femmes atteintes sont souvent exclus de la société. Donc, cette prise en charge est importante par rapport à leur situation », a indiqué le ministre. Par ailleurs, Dr Issa Labou a révélé que chaque année, plus de 400 femmes sont opérées de la fistule obstétricale. L’Observateur
Les fruits, alliés d’une alimentation saine et équilibrée, peuvent cependant aussi... nous rendre très malade. Certains sont acides, voire toxiques, d'autres totalement incompatibles avec des traitements courants. Le point avec Alexandra Retion, nutritionniste.
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