Santé
Dans le cadre de la semaine du Cerveau qui se tient en ce moment, notre Doc France Bleu Occitanie, le Docteur Jean-Louis Ducassé a souhaité faire un focus sur la migraine qui, disons-le sans prise de tête, toucherait 17 à 20 % des adultes en France.
6 personnes sur 10 seraient ainsi touchées par cette pathologie sans le savoir. Et, à l’opposé, de nombreux douloureux confondent les maux de tête (les céphalées) avec la migraine … car ce mot de migraine est passé dans le langage courant et n’est donc pas toujours utilisé à bon escient. Or la migraine se distingue rigoureusement des autres céphalées par des critères cliniques précis. Et on la scinde en deux catégories : la migraine avec ou sans aura.
Avec aura, le mal de tête s’accompagne de troubles qui apparaissent graduellement. Neuf fois sur dix, c’est la vue qui est affectée, avec des points, des taches brillantes, des trous dans le champ de vision. Mais parfois, ce sont des fourmillements, des picotements ou un engourdissement d’une main, d’un pied ou de la face. Ou encore, des difficultés à s’exprimer, des problèmes auditifs ou olfactifs … Autant de signes absents dans la migraine sans aura, où l’on note, outre un mal de tête persistant (4 à 72 heures sans traitement), des problèmes digestifs ou une hypersensibilité à la lumière. Quant aux douleurs, ressenties d’un seul côté du crâne, elles peuvent s’aggraver avec le mouvement, mais aussi obliger le migraineux à s’aliter. D’où viennent ces maux de tête Docteur ? D’abord, d’une stimulation de l’hypothalamus au sein du cerveau qui provoque une stimulation des neurones qui innervent les artères des méninges entourant le cerveau. Cette hypersensibilité de ces neurones conduit à une sécrétion excessive de neuropeptides qui sont des messagers chimiques qui provoquent une dilatation des vaisseaux cérébraux et la libération de substances inflammatoires responsables des douleurs. Les facteurs déclencheurs sont variés : le cycle menstruel, des émotions fortes, un effort physique inhabituel, trop de sommeil ou pas assez, de la lumière ou des odeurs intenses, un coup de chaud, de froid, ou un vent violent, un repas trop lourd, ou un repas sauté, ou encore un excès d’alcool. Pour qui souffre de migraine, il est très important de repérer ces facteurs, afin de les éviter et donc de prévenir ces crises migraineuses C’est là l’un des impératifs de leur prise en charge. Même si, pour l’heure, on n’en guérit pas, il existe des traitements pour limiter la durée et la sévérité des crises de migraine : des anti-inflammatoires bien sûr mais aussi des triptans, des gepans ... et aussi des traitements pour rendre les crises moins fréquentes : bêtabloquants, antidépresseurs, antiépileptiques, … La recherche avance et si certains produits disponibles en Europe ne le sont pas forcément en France parlez-en à votre médecin traitant qui pourra vous adresser à des médecins et des services de spécialisés dans la prise en charge de la migraine. France Bleu
Commentaires (0)
![]()
Lorsque la grossesse dépasse 41 semaines d'aménorrhée (SA), elle est dite prolongée. Le terme est dépassé lorsque la durée de la grossesse dépasse 42 SA. Le prolongement de la grossesse étant associé à des risques de complications, si vous n'avez pas accouché le jour du terme, une surveillance est effectuée et l'accouchement peut être déclenché.
Pourquoi une grossesse prolongée ? Une grossesse à terme correspond à 41 semaines d'aménorrhée (SA) soit 49 semaines de grossesse. Une fois que ce délai est passé, une grossesse est dite prolongée, entrée 41 et 42 SA. Si l'accouchement n'a pas lieu à 42 SA, le terme est dépassé. En France, 15 à 20% des femmes ont une grossesse prolongée. Le terme dépassé concerne seulement 1% des grossesses. Pourquoi certaines femmes dépassent-elles le terme de leur grossesse ? Des facteurs familiaux, héréditaires et ethniques entrent en ligne de compte. - Les facteurs de risque de dépassement de terme retrouvés dans les études ? - Les antécédents personnels et familiaux de dépassement du terme - La nulliparité (qui n’a jamais eu d’enfant) - L’âge maternel - L’origine ethnique - Le poids (l'obésité favorise le dépassement de terme) Grossesse après le terme : surveillance car risque de complications Les grossesses prolongées présentent un risque augmenté de mortalité et de morbidité fœtale. Le risque de mortalité périnatale passe ainsi de 0,7% à 5,8% de 37SA +6 j à 43 SA+6j. Le fœtus présente en effet un risque augmenté d'oligoamnios (manque de liquide amniotique), d'anomalies du rythme cardiaque fœtal, d'émission de méconium in utero. L'oligoamnios concerne 10 à 15% des grossesses prolongées. Les nouveau-nés nés après terme présentent un risque augmenté de complications neurologiques, de troubles du développement psychomoteur, d'infirmité motrice cérébrale... Les grossesses prolongées présentent également des risques de complications maternelles. Dépassement du terme : une surveillance rapprochée Une surveillance rapprochée est effectuée à partir de 41SA lorsqu'une femme n'a pas accouché à cette date. Les examens effectués 2 à 3 fois par semaine ? Un examen clinique, un monitoring afin de surveiller le rythme cardiaque fœtal et ainsi de pouvoir déceler une éventuelle souffrance fœtale, une échographie pour vérifier les dimensions du bébé, la quantité de liquide amniotique, la qualité du placenta. Si l'accouchement n'a pas eu lieu à 41SA+6j, il est déclenché. Comment est déclenché l'accouchement après son terme ? En l'absence de pathologie, un déclenchement est proposé aux futures mamans entre 41+0 SA et 41 6jSA. Le moment est déterminé en fonction des caractéristiques maternelles (condition du col, cicatrice utérine, âge, poids...), des préférences de la maman et de l'organisation des soins des maternités. Il existe plusieurs méthodes de déclenchement : - Décollement des membranes - Injection d'ocytocine - Tampon ou gel de prostaglandines - Moyens mécaniques (sonde de Foley) La méthode choisie dépend de l'état du col utérin. Ainsi, l'utilisation de prostaglandines peut se faire avec un col utérin favorable ou non favorable. Le nouveau-né qui nait après terme et a inspiré du liquide méconial peut subir une aspiration, une intubation, une ventilation au masque... afriquefemme.com Infarctus, AVC, les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt chaque année plus de personnes en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause. On estime à 17,7 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale. Parmi ces décès, on estime que 7,4 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,7 millions à un AVC. Dès les premiers signes, vous devez consulter en urgence.![]()
Il est fréquent qu’une maladie cardiovasculaire touchant les vaisseaux sanguins ne donne aucun symptôme. Un infarctus ou un AVC sont parfois le premier signe d’une maladie cardiaque sous-jacente.
Les principaux facteurs de risques des cardiopathies et des AVC, sont une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool. Certains facteurs de risque peuvent encore aggraver les risques comme: l’hypertension, une hyperglycémie, une hyperlipidémie, le surpoids et l’obésité. Les symptômes de l’infarctus Un infarctus peut provoquer notamment les symptômes suivants: – douleur ou gêne dans la partie centrale de la poitrine; – douleur ou gêne au niveau des bras, de l’épaule gauche, des coudes, de la mâchoire ou du dos. – difficultés à respirer ou un essoufflement, – éprouver un malaise ou vomir, – avoir des sensations vertigineuses ou s’évanouir, – être prise de sueurs froides ou pâlir. La probabilité de ressentir des difficultés respiratoires ou des nausées, de vomir ou encore d’éprouver une douleur à la mâchoire ou au dos, est plus forte pour les femmes. Les symptômes de l’AVC Le symptôme le plus courant d’un AVC est une sensation de faiblesse soudaine au niveau de la face, du bras ou de la jambe, le plus souvent sur un seul côté du corps. Un AVC peut aussi provoquer l’apparition brutale des symptômes suivants: – engourdissement de la face, du bras ou des jambes, en particulier d’un seul côté du corps; – confusion, difficultés à parler ou à comprendre un discours; – difficultés visuelles touchant un œil ou les deux; – difficultés à marcher, étourdissement, perte d’équilibre ou de coordination; – céphalées sévères sans cause connue et syncope ou perte de conscience. Les personnes présentant ces symptômes doivent consulter immédiatement. Les mesures de prévention à adopter qui marchent Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardiovasculaires en s’attaquant aux facteurs de risque comportementaux: tabagisme, mauvaise alimentation et obésité, sédentarité et utilisation nocive de l’alcool. Cesser de fumer, réduire l’apport en sel dans son alimentation, consommer des fruits et des légumes, pratiquer une activité physique régulière et éviter l’usage nocif de l’alcool, permettent de réduire le risque de maladie cardiovasculaire. En outre, le traitement du diabète, de l’hypertension et de l’hyperlipidémie peut s’avérer nécessaire pour diminuer le risque cardiovasculaire et prévenir les infarctus et les AVC. Presse Santé
La pollution de l'air pourrait être deux fois plus meurtrière que ce que l'on pensait: une étude parue mardi la juge responsable de près de 800.000 morts par an en Europe et 8,8 millions dans le monde.
|