Santé
L'Afrique, qui vient de connaître trois ans sans aucun nouveau cas, est en passe d'avoir éradiqué le virus de la poliomyélite sauvage, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce succès a été rendu possible par les nombreuses mesures mises en place sur le continent, même s'il reste encore quelques derniers efforts à fournir.
Il s'agit de l'aboutissement d'un effort entamé en 1988 en Afrique où le virus sauvage de la poliomyélite touchait plus de 400 000 personnes il y a plus de trente ans. Son éradication est alors devenue un objectif mondial. Aujourd'hui, le continent africain est en passe de toucher au but. Plus aucun nouveau cas n'a été signalé depuis le mois d'août 2016. La vaccination de routine y est pour beaucoup.
«Partout où la couverture vaccinale de routine est au-dessus de 95%, on ne parle plus de poliomyélite, explique le docteur Ndouabe de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Mais là où c’est inférieur à 50%, les enfants ne sont pas totalement couverts. Donc, les campagnes de vaccination à la poliomyélite orale viennent renforcer l’immunité des enfants pour que nous puissions atteindre l’objectif d’éradication». Des efforts à faire en RDC et au Nigeria «Il y a beaucoup de pays pour lesquels la vaccination de routine n’est pas optimale, poursuit-il. Notre rôle est maintenant de renforcer davantage la vaccination de routine dans ces différents pays pour que nous puissions cimenter l’éradication de la poliomyélite dans notre région africaine». De derniers efforts restent en effet à fournir en République démocratique du Congo (RDC), au Tchad ou encore au Nigeria. Mais l'OMS s'annonce confiante et compte certifier officiellement la fin de la poliomyélite sauvage en Afrique au début de l'année prochaine.
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Un institut allemand, composé de chercheurs et scientifiques, a mis au point un test sanguin qui permettra de prévenir un éventuel décès.
Une avancée médicale étonnante. Des scientifiques allemands, de l’Institut Max Planck de biologie du vieillissement, ont mis en place un test sanguin capable de prédire un éventuel décès. Ces analyses s’appuient sur des informations, que contiendrait le sang, permettant d’établir des pronostics sur l’évolution de notre santé.
Plus concrètement, ces données pourront être récoltées grâce à des biomarqueurs, présents dans l’organisme, liés à plusieurs facteurs comme l’immunité, les graisses en circulation, l’inflammation ou encore le contrôle du glucose. L’expérience a été menée sur 44.168 participants d’origine européenne, âgés de 18 et 109 ans. Au cours du suivi, 5.512 d’entre eux sont décédés. « Nous avons montré que l’exactitude de la prédiction de la mortalité dans un délai de cinq à dix ans, basée sur un modèle contenant les biomarqueurs identifiés et le sexe, était meilleure que celle d’un modèle contenant des facteurs de risque conventionnels de moralité« , est-il écrit dans l’étude publiée dans Nature Communications. Aspect, forme, couleur, odeur: nos fèces livrent une quantité d’informations sur notre état de santé. Voici ce qu’il faut savoir sur nos excréments
C’est un sujet dont on parle peu, par honte, par dégoût, et dont on se préoccupe rarement, sauf quand cela ne fonctionne pas comme d’habitude.
C’est dommage. Nos selles sont une source d’informations importantes sur l’état de santé de nos intestins. Encore faut-il pouvoir distinguer ce qui est usuel de ce qui ne l’est pas et repérer les signes qui devraient susciter des inquiétudes. Commençons par décrire ce qui est normal en matière de fèces. « En théorie, on va à la selle une à deux fois par jour. Il n’existe pas de standard, mais il est important que cela se passe de manière confortable, c’est-à-dire sans devoir faire des mouvements de tout le corps, que cela ne provoque pas de douleurs et que l’on ne dépasse pas trois minutes sur la cuvette», explique le professeur Jean-Louis Frossard, chef du service de gastro-entérologie et hépatologie des Hôpitaux universitaires de Genève. Quantité En règle générale, 95% des personnes vivant dans les pays industrialisés, émettent 200 à 300 grammes de matières fécales par jour, indépendamment de leur taille, de leur poids et de leur alimentation. Les végétariens font exception parce que leurs selles contiennent plus de fibres. «C’est le signe que le corps assimile bien ce que l’on mange». La modification, de manière durable, de la couleur, de la consistance ou de la quantité des selles peut révéler un dysfonctionnement plus ou moins important des intestins ou de l’estomac. Ainsi, au-delà de 300 grammes de selles par jour, on parle de diarrhée. «Si elle est accompagnée d’une perte de poids, cela justifie des investigations médicales». À l’opposé, la constipation, définie comme l’émission de moins de trois selles par semaine, nécessite elle aussi d’être traitée. Voici les signes qui tirent la sonnette d’alarme d’un problème rénal.
Des changements urinaires
Les reins sont les organes responsables de la production de l’urine, leur dysfonctionnement entraîne inévitablement des troubles urinaires. Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes, il peut s’agir d’un problème rénal : - Une difficulté à uriner et une sensation de pression - Des douleurs pendant la miction - Besoin fréquent d’uriner durant la nuit - Des urines de couleurs plus foncées ou plus pâles - Des urines faibles ou au contraire plus abondantes - Des urines mousseuses. Une fatigue intense qui persiste Elle peut être la seule manifestation de la maladie pendant longtemps. Des éruptions cutanées et des démangeaisons Un problème rénal peut entrainer des éruptions cutanées accompagnées de démangeaisons, car les reins n’éliminent pas comme ils le devraient les déchets de notre sang. Ils s’accumulent alors dans le sang et provoquent des démangeaisons. Bien sûr, les éruptions cutanées peuvent avoir toute sorte d’autres causes : eczéma, psoriasis, problème au foie, herpès, allergies… Consultez un médecin ou un dermatologue pour en avoir le cœur net. Nausées et vomissements en cas de calculs rénaux Les calculs rénaux se caractérisent par la présence d'un ou de plusieurs "petits cailloux" dans les voies urinaires. Ils peuvent se coincer et entraîner de fortes douleurs telles que les "coliques néphrétiques", selon le dr Goléa. Les signes d’alerte : les douleurs s'accompagnent souvent de signes digestifs comme des nausées, des vomissements voire un arrêt brutal du transit intestinal. Yolande Jakin Les hommes qui veulent devenir père feraient mieux de porter le caleçon plutôt que des sous-vêtements serrés, pour favoriser la production de spermatozoïdes, ont affirmé des chercheurs jeudi. Cette étude publiée par la revue Human Reproduction confirme, avec une plus grande rigueur que d'autres avant elle, ce que l'on soupçonnait déjà: plus les testicules respirent, mieux ils fonctionnent.
"Les hommes qui portent des caleçons ont des concentrations en spermatozoïdes plus élevées que ceux qui portent des sous-vêtements plus moulants", a résumé la revue dans un communiqué.
Cette conclusion provient de spermogrammes réalisés par 656 hommes entre 2000 et 2017, dans le service d'assistance à la procréation du Massachusetts General Hospital à Boston (États-Unis). L'étude "est la première à dépasser l'accent mis traditionnellement sur la qualité du sperme et à comprendre des données sur une multitude d'indicateurs du fonctionnement testiculaire, tels que les hormones de la reproduction et les dégâts sur l'ADN du sperme", a avancé Human Reproduction. Les sujets de l'étude ont indiqué ce qu'ils portaient le plus souvent. Pour 53% c'était des caleçons, pour 47% des sous-vêtements plus serrés (boxer court ou boxer long, slip moulant ou autre). En ajustant avec d'autres facteurs pouvant influencer la qualité du sperme (état de santé, niveau d'activité physique, tabagisme,...), les adeptes du caleçon avaient 33% de spermatozoïdes mobiles en plus. Ce sont seulement quatre exercices ! Mais des workouts qui actionnent plusieurs groupes musculaires, de sorte que l'ensemble du corps soit mobilisé. Pas besoin de s'acharner ni de multiplier les cours de sport, un peu de gym chaque matin à partir de ces quatre exercices, et le tour est joué pour rester en forme !
Au début de l'année, les salles de fitness enregistrent pléthore de nouvelles inscriptions, puis, après quatre semaines en moyenne de motivation intense, les abonnés voient leur bonne résolution chuter de manière significative ! Souvent, le problème c'est d'avoir le courage de se mouvoir du salon à la salle de sport, ou pire, de passer par la salle en revenant du boulot.
Pour certaines personnes, s'y retrouver parmi une offre très fournie et incompréhensible (avec des intitulés de cours plus abscons les uns que les autres), relève de la gageure.
Allons, allons, ne laisse pas le temps, la distance et le stress prendre le dessus.
Avec seulement quatre exercices, tu peux renforcer et tonifier ton corps entier - et tu peux le faire n'importe quand, n'importe où !
L'entraînement parfait : les pompes (eh oui !) Bien que les pompes (que l'on retrouve sous la dénomination en anglais de "push-ups") soient un très bon exercice pour tout le haut du corps, il faut bien avouer que la plupart des gens - et surtout les femmes- les ont en horreur ! Arrête donc et réfléchis 5 minutes voyons ! Les muscles mobilisés avec une série de pompes sont très nombreux, alors profite plutôt de cet excellent exercice ! Car tu vas tonifier tes épaules, tes bras et tous les muscles du buste, des abdominaux aux dorsaux. Pour avoir de beaux ongles, il faut en prendre soin. Et pour éviter qu’ils ne s’effilochent, la façon dont vous les limez ou les coupez à toute son importance. On vous donne nos conseils de pro.
Limer ses ongles sans modération. La lime à ongles est l'amie des ongles, qu'on les porte longs ou courts. Avec une lime à ongles, on peut récupérer un accroc ou raccourcir l'ongle en douceur. Cela est plus respectueux de la fibre des ongles. Encore faut-il savoir choisir la bonne lime à ongles et l'utiliser correctement.
Il existe des limes en carton, les plus courantes et les moins onéreuses, des limes en métal, très résistantes, et des limes en verre, qui allient résistance et efficacité, mais peuvent se révéler assez coûteuses. Si vous utilisez une lime en carton, vous devrez la remplacer régulièrement. Les deux autres types de limes dureront plus longtemps. Attention aux limes en métal qui peuvent faire des dégâts. Pour limer correctement vos ongles, il y a une technique toute simple. On arrête les aller-retours sur l'ongle. La meilleure façon de limer ses ongles, c’est de limer à partir du côté de l’ongle (là ou la peau et l’ongle se relient) et de revenir vers le centre dans une seule et même direction. Quant à couper ses ongles, c’est oui, mais on évite les ciseaux, qui agressent la kératine de l’ongle. A la limite, on préfère les ciseaux pour bébé pour un maximum de délicatesse. Sinon, on investit dans un bon coupe-ongles, pratique et efficace. Les ciseaux pour bébé ont le net avantage d'être très précis. Ils se glissent facilement à l'angle de l'ongle et peuvent lui donner la forme qu'on désire. Il existe différentes tailles de coupe-ongles. Il vaut mieux choisir celui avec lequel on est le plus à l'aise, sachant que les plus gros conviennent mieux aux ongles de pied. A vous les jolies manucures ! Après chaque repas, vous n’avez qu’une envie : déboutonner votre pantalon ! Sachez que ce problème pourrait surement être évité en diminuant votre consommation de certains aliments comme…
Les choux
La famille des crucifères n’est pas vraiment l’alliée des personnes qui souffrent de ballonnements. Ce sont des aliments qui ont tendance à fermenter dans notre tube digestif, créant gaz et inconfort digestif. Pour un ventre plat, on les évite ! Les légumineuses Lentilles, pois, fèves, haricots blancs, haricots rouges, pois chiches... Les légumineuses regorgent de bienfaits, mais pas celui de donner un ventre plat ! Comme les choux, ce sont des aliments fermentescibles, c’est-à-dire qu’ils fermentent dans notre estomac. Mais il y a tout de même une astuce pour limiter l’inconfort digestif : les faire tremper une nuit dans un saladier plein d’eau. Les crudités Les crudités sont excellentes pour la ligne en général, mais elles ont tendance à gonfler dans l’estomac. Alors, pour un ventre plat, n’en consommez pas trop et mâchez longuement ! Appelé scientifiquement « Hibiscus esculentus » ou « Abelmoschus esculentus », le gombo est généralement cultivé dans les régions tempérées tropicales et est originaire d'Afrique. Il se distingue des autres aliments par sa forme, sa couleur verte, sa texture collante et les petits grains qu’il contient. Cependant, au-delà de ses utilisations culinaires, de nombreuses études ne cessent de vanter les vertus extraordinaires de cette plante sur la santé. Zoom sur cet aliment aux innombrables bienfaits.Grâce à sa saveur et son gout unique, le roi des légumes africains peut être utilisé dans les salades, les bouillons ou les ragoûts. S’il est apprécié par de nombreuses personnes, c’est parce que le gombo est pauvre en calorie et contient également un excellent patrimoine nutritionnel avec une bonne teneur en eau, en fibres, en minéraux (potassium, magnésium, cuivre, calcium…) et en vitamines A, B, C et K. C’est donc la combinaison de tous ces composants qui font de cet aliment un puissant remède contre de nombreux problèmes de santé. Le gombo ajuste le taux de cholestérol : Si vous avez besoin de diminuer ou prévenir votre taux de cholestérol, le gombo est l’aliment indiqué, car il empêche l’accumulation des graisses dans le sang et équilibre le taux de cholestérol selon une étude élaborée en 2015 Contrôle le diabète : Le gombo arrive à contrôler le taux glycémique dans le sang en inhibant l’alpha-glucosidase, principal responsable de l’absorption du glucose dans le tractus gastro-intestinal. En effet, les graines du gombo selon une étude publiée en 2013, permettrait de réduire la glycémie et donc serait un aliment antidiabétique. De plus, une autre étude a mis l’accent sur l’efficacité de la myricétine, une substance régulant le niveau de sucre du sang, en les transférant dans les muscles. Renforce le système immunitaire et corrige la vision : Le gombo est un super-aliment pour la correction de la vue et l’activation du système immunitaire. En effet, la vitamine C contenue dans le gombo permet de booster l’efficacité des globules blancs en leur fournissant l’énergie dont ils ont besoin, ce qui renforce davantage la défense immunitaire. Par ailleurs, une étude a démontré que les antioxydants de cet aliment comme par exemple les flavonoïdes, la pectine, les acides aminées permettraient de ralentir le vieillissement des cellules et donc de réduire les troubles de la vision. Aliment antifatigue : Si vous souffrez de fatigue c’est juste que votre organisme manque cruellement d’énergie. Ainsi, la consommation du gombo peut vous être d’une grande utilité. Selon une étude publiée dans le MDPI (Molecular Diversity Preservation International), ce sont les polyphénols et les flavonoïdes qui sont responsables de l’activité antifatigue de cet aliment. En effet, ils réduiraient le niveau d’acide lactique dans le sang, donnerait de l’énergie à l’organisme, tout en assurant le stockage du glycogène dans le foie. 4- Solution contre les petites faims : Contenant des fibres, le gombo est un aliment très intéressant qui permet de réduire les petites faims. Ainsi, si vous consommez régulièrement le gombo, vous vous sentirez de plus en plus rassasié, ce qui est très bien si vous désirez perdre du poids facilement. 5- Nettoie la peau : C’est un aliment polyvalent, améliorant même la qualité de la peau. En effet, les flavonoïdes du gombo lui permettent de lutter contre le vieillissement prématuré des cellules de la peau et de limiter les effets destructeurs des rayons UV-B. Ainsi, vous constaterez que votre peau s’adoucit. 6- Evite la gastrite : Le gombo fait partie des aliments mucilagineux capables de lutter contre les problèmes de gastrite. Selon une étude de 2014, le gombo empêche l’absorption des bactéries H-Pylon dans l’intestin, responsables des irritations et inflammations gastriques. De plus, une autre étude de 2018 indique que le gombo protégerait contre les troubles gastriques et donc réduirait les risques des ulcères gastriques. Ainsi, au vu de ses nombreux avantages sur la santé, c’est un aliment sain qui devrait figurer plus souvent dans notre assiette.
Le système de santé du pays va mal. Au moment où les patients critiquent la manière dont est faite la prise en charge, les acteurs de la santé, eux, décrient le manque de spécialistes. Dans un entretien accordé au quotidien « Enquête », le gynécologue et membre du Conseil national de l’Ordre des médecins, Dr. Serigne Falilou Samb appelle l’Etat à règler cette situation.
« Les jeunes n’ont plus accès facilement à la spécialisation. La faute à un système de mandarinat entretenu par cette caste de professeurs agrégés, qui refusent presque systématiquement la spécialisation aux jeunes médecins, sans aucun argument et donne les places a des médecins étrangers (pour des raisons biens connues). Si cela continue, c’est nous qui allons apprendre la médecine chez nos voisins », a soutenu Dr Samba, qui demande à l’Etat de prendre ses responsabilités par rapport à cette situation. « Les politiques de santé reviennent à l’Etat qui doit les définir et les assumer. Il est très urgent, aujourd’hui, qu’une commission des spécialisations médicales soit créée et co-gérée par les acteurs et le ministère de la Santé. » |