Santé
L’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus a pris samedi, ses fonctions de directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, l’une des plus importantes agences de l’ONU, a déclaré l’OMS dans un communiqué.
Ce médecin spécialiste du paludisme, âgé de 52 ans, succède à la Chinoise Margaret Chan qui a dirigé l’OMS pendant plus de 10 ans, depuis le 1er janvier 2007. Le Dr Tedros, élu le 23 mai 2017 par l’Assemblée mondiale de la santé qui réunit les Etats-membres de l’OMS, est le premier Africain à diriger cette agence de l’ONU. Avant sa désignation à la tête de l’organisation dont le siège est à Genève, il a été ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie entre 2012 et 2016. Le Dr Tedros a également été ministre éthiopien de la Santé entre 2005 et 2012. L’OMS, qui emploie quelque 8.000 personnes dans le monde, est chargée de coordonner les réponses aux pandémies, telles qu’Ebola, et de fixer des normes pour les systèmes de santé de tous les pays. afrique360
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AVIS D’EXPERT - La médecine est une science qui se nourrit des dernières technologies et elle n’échappe pas à la transformation numérique profonde que notre société va connaître, explique le Pr Pierre Philip (CHU de Bordeaux).Les dernières études médico-économiques montrent que 70 % des coûts de santé dans les sociétés occidentales, vont porter dans les années à venir sur les maladies chroniques non infectieuses (cancer , cardiologie et troubles du métabolisme). La médecine est une science qui se nourrit des dernières technologies et elle n’échappe pas à la transformation numérique profonde que notre société va connaître. Révolution technologiqueL’objectif médical et économique de la médecine de précision n’est donc plus de délivrer et de rembourser des médicaments mais plutôt de fournir au patient, un maintien d’une glycémie normale qui reposera sur une bonne alimentation, un nombre de pas quotidiens suffisants et, bien sûr, une dose adaptée de médicaments. Les grandes majors du numérique (Google, Amazon, IBM…) l’ont bien compris, et ce n’est pas un hasard si le directeur du Google Lab n’est autre que le Dr Thomas Insel, qui a dirigé durant douze années, le National Institute of Mental Health (NIMH) aux États-Unis. Craintes infondées"Mon équipe de recherche s’est spécialisée en informatique émotionnelle et développe des agents conversationnels animés qui interviennent, aux côtés des médecins, pour aider au diagnostic des maladies chroniques. Les robots, par leur infatigabilité et leur servilité, sont aussi perçus comme des outils du capitalisme, qui vont remplacer les humains dans le domaine de la prise en charge des maladies. L’e-santé va jouer un rôle majeur dans ces défis sociétaux, en permettant une médecine personnalisée qui visera, en jouant sur les traitements et les comportements, à prévenir la survenue de complications chez ces malades chroniques.
Pas trop de glaçons dans votre limonade, moins de sel mais plus de sorbets... On vous explique comment bien vous hydrater lorsque l'atmosphère devient suffocante.
Il faut boire davantage quand il fait chaud - Vrai ! Les pertes d'eau dues à la chaleur sont plus importantes l'été et encore davantage, en période de canicule. Il faut donc boire régulièrement, sans attendre d’avoir soif, entre 1,5 et 2 L d’eau par jour (maximum 3 L). Premières personnes concernées, les nourrissons et les personnes âgées. Ces dernières qui ne ressentent parfois pas la sensation de soif, doivent se forcer à boire. Si votre enfant n’aime pas l’eau (cela arrive !), laissez-lui boire autant de jus de fruits qu’il le souhaite. Sinon, proposez-lui des gourdes amusantes ou des verres décorés à l’effigie de ses héros préférés. Peu importe, du moment que cela peut l’inciter à boire. A savoir : la couleur des urines est un bon indicateur de votre état d'hydratation. Plus elles sont foncées et moins l'hydratation est bonne. C'est courant et normal quand il fait chaud, mais veillez dans ces cas-là à augmenter un peu votre consommation d'eau. • Le bon réflexe : garder avec vous une bouteille d'eau, à la maison comme dans les transports. Boire de l'eau fraîche, c’est mieux - Faux Même si l'eau fraîche donne une impression de fraîcheur, ça ne veut pas dire que l'organisme est pour autant plus hydraté. En réalité, c’est même le contraire qui arrive : l'organisme doit réchauffer cette eau trop froide pour ne pas perturber son fonctionnement et fournit donc de l'énergie qui réchauffe tout le corps. En plus, les boissons très fraîches désaltèrent plus rapidement et atténuent donc, la sensation de soif plus vite, donc au final, on boit moins. • Le bon réflexe : alternez les boissons glacées avec des boissons à température ambiante, ainsi vous allierez l'utile à l'agréable ! Les boissons chaudes sont à éviter - Vrai Mieux vaut éviter le café et le thé en trop grande quantité, car ils sont diurétiques et donc, augmentent la quantité d'urine et donc l'élimination de l'eau. En période de canicule, rappelons-le, on cherche à améliorer l'hydratation, pas la déshydratation ! • Les bons réflexes : pensez aux tisanes ou aux thés peu infusés et buvez-les plutôt tièdes que brûlants. Ainsi, vous éviterez à votre organisme d'évacuer le trop plein de chaleur et donc de vous faire transpirer, ce qui vous ferait perdre de l'eau... On mise sur les plats froids - Vrai Même chose, mieux vaut privilégier les plats froids afin de ne pas faire travailleur inutilement l’organisme déjà fatigué de vous maintenir à bonne température toute la journée. • Le bon réflexe : évitez de faire fonctionner four et plaques chauffantes, car cela fait monter la température dans votre cuisine et donc, la température corporelle. Sodas et jus de fruits désaltèrent moins que l’eau - Vrai Rien ne peut remplacer l’eau en matière d’hydratation. Toutefois, les jus de fruits et sodas étant riches en eau, ils sont néanmoins efficaces pour hydrater. Certes, ils sont riches en sucre et donc à consommer avec modération, mais en période de canicule, vous pouvez faire une exception. L’alcool désaltère - Faux L’alcool est un faux ami. Non seulement il n’hydrate pas, mais surtout, il déshydrate ! Il est donc à proscrire totalement en cas de chaleur (même le petit apéro du soir). Il fait chaud, mangeons des salades... - Vrai En privilégiant des aliments riches en eau comme les fruits et légumes, vous aidez votre corps à rester bien hydraté. • Le bon réflexe : pensez aux soupes froides et gaspachos, souvent appréciés par les petits et les grands. ... et des glaces aussi ! - Vrai C’est la bonne nouvelle : en période de canicule, on peut se permettre de craquer sur les glaces, tous les soirs. Idéalement, préférez quand même les sorbets. Non seulement, ils sont plus riches en eau, mais en plus, ils sont moins caloriques. Comme expliqué plus haut, les glaces étant froides, l'organisme devra se réchauffer et donc, produire de la chaleur, il n'est donc pas question de se nourrir exclusivement de glaces ! On se méfie du sel… ? - Vrai Il est important d'éviter les aliments trop salés lorsque le thermomètre grimpe. Certes, ils favorisent la soif et donc l'hydratation, mais le sel accumulé retient l'eau et donc, nuit à l'hydratation du corps. • Le bon réflexe : charcuteries, poissons fumés mais aussi chips, gâteaux apéritifs et fruits secs sont à éliminer de vos menus par temps chaud. Gare à la chaîne du froid - Vrai Si vous n’êtes pas hyper vigilant, vous risquez une intoxication alimentaire. Plus que jamais, pensez à prendre un sac isotherme avant d’aller au supermarché et rangez très rapidement, vos surgelés et produits frais une fois arrivé chez vous. De même, ne surchargez pas votre réfrigérateur et respectez bien les dates limite de conservation. • Le bon réflexe : fiez-vous aussi à la couleur et à l’odeur des aliments avant de les préparer, question de bon sens. Enfin, ne laissez pas traîner dehors les aliments périssables (viandes, charcuteries, beurre, etc.) et les plats préparés. sante.journaldesfemmes.com
Silence, on ne communique pas sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, découverts sur trois Mauritaniens à Dakar. « Les autorités et médecins mauritaniens continuent d’observer le silence autour du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) après que le laboratoire de virologie de l’institut Pasteur de Dakar a confirmé la présence du virus sur trois Mauritaniens (une fille, sa maman et un accompagnant) venus de la Mauritanie », s’insurge le journal en ligne Alakhbar, qui brandi un document officiel.
Il s’agit d’une lettre circulaire du ministre de la Santé, adressée aux médecin-chefs des régions, aux directeurs des établissements publics de santé et aux directeurs des établissements privés de santé. Dans le document daté du 16 juin, Eva Marie Coll Seck écrit : « nous avons eu à diagnostiquer en un mois, trois cas importés de fièvre virale hémorragique Crimée-Congo venant de la Mauritanie. Ces cas ont été pris en charge dans les hôpitaux Fann et de Dantec. Les rapports d’investigation ont mis en évidence des manquements dans la gestion des produits biologiques. Ainsi, je vous prie de rappeler au personnel de veiller au respect des procédures et des mesures de protection. Ainsi, tout cas suspect devra être immédiatement notifié au Centre des opérations d’urgence sanitaire ». Et le ministre de terminer en précisant qu’elle « attache du prix au respect de cette circulaire ». Les Echos
ALLAITER PROTÈGE DES MALADIES CARDIAQUES
Donner le sein permet de protéger le cœur des mères. En effet, allaiter son enfant réduirait de 10 % le risque de développer une maladie coronarienne ou d'être victime d'un accident vasculaire cérébral. Allaiter son bébé, c'est aussi se garantir un cœur en bonne santé, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale JAHA. En effet, donner le sein protégerait les femmes des maladies cardiovasculaires. L'allaitement est déjà reconnu efficace pour protéger les femmes du cancer du sein et est recommandé pour protéger les bébés des infections ORL, de l'obésité et le cœur des bébés prématurés. Cette nouvelle étude nous apprend qu'il réduirait aussi le risque de maladies cardiaques des femmes. Les chercheurs de l'université d'Oxford (Royaume-Uni) et de l'Académie chinoise de médecine et l'université de Pékin ont analysé les données médicales de 289 573 femmes chinoises issues de l'étude China Kadoorie Biobank qui ont fourni des informations détaillées sur leur grossesse et leur mode vie entre 2004 et 2008. Presque toutes les femmes avaient eu des enfants et aucune n'avait de maladies cardiovasculaires. Les participantes ont rempli des questionnaires pour indiquer le nombre de grossesses, les avortements, les naissances vivantes et la durée totale de l'allaitement pour chaque naissance. Les chercheurs ont utilisé ces données pour calculer la durée moyenne de l'allaitement maternel par enfant et la durée cumulative de tout allaitement maternel pour tous les enfants. Une série de mesures physiques ont été prises et un échantillon de sang a été collecté. L'ALLAITEMENT PROTÈGE LE CŒUR DES FEMMES Au cours de l'étude, 49 377 cas incidents de maladies cardiovasculaires ont été enregistrés, dont 16 671 cas de maladies coronariennes et 23 983 d'accident vasculaire cérébral (14,290 AVC ischémiques et 2 998 AVC hémorragiques). Les résultats de l'étude ont montré que les femmes qui allaitent avaient 10 % de risque en moins de développer une maladie coronarienne ou d'être victime d'un accident vasculaire cérébral et que plus l'allaitement est long plus ce lien était fort. En effet, pour les femmes qui donnent le sein 6 mois de plus, le risque de maladie cardiovasculaire diminue en plus de 3% à 4%. « Bien que nous ne puissions pas établir les effets causaux, les avantages pour la santé de la mère de l'allaitement maternel s'expliquent par une réinitialisation plus rapide du métabolisme après la grossesse. La grossesse modifie le métabolisme de la femme de manière spectaculaire car elle stocke de la graisse pour fournir l'énergie nécessaire à la croissance du bébé. L'allaitement maternel pourrait éliminer la graisse stockée plus rapidement et définitivement ", a expliqué Sanne Peters, chercheuse à l'Université d'Oxford et auteure de l'étude. Source Topsante Selon une étude menée par les chercheurs anglais du Département d’épidémiologie et de santé publique de l’University College de Londres, le temps passé par les enfants devant les écrans augmente le risque d’obésité. Le danger est particulièrement élevé pour les pré-adolescents, et notamment pour les filles.En se basant sur les archives du MilleniumCohortStudy, les chercheurs de l’University College de Londres ont mené une étude auprès de 12 556 enfants de 7 ans et plus, pour tenter d’établir le lien entre les écrans et les risques de surpoids. Parmi ces enfants, plus de 6278, un peu plus de la moitié, possèdent une télévision dans leur chambre. En analysant l’Indice de Masse Corporel (IMC) et l’Indice de Masse Grasse (IMG) de ces enfants, les chercheurs se sont aperçus que les enfants disposant d’une télévision dans leur chambre, risquent davantage de devenir obèsse ou d’avoir des problèmes de surpoids. Obésité : les filles encore plus menacées que les garçons à cause de leur inactivitéLe danger serait principalement lié aux excès, mais aussi aux mauvaises habitudes directement liées à la télévision. Par exemple, lorsqu’ils regardent la télévision, beaucoup d’enfants ont tendance à grignoter des aliments hypercaloriques. L’étude semble également démontrer que les filles sont davantage exposées au risque d’obésité que les garçons. Ainsi, chez les garçons de onze ans, le risque de surpoids liés à l’utilisation d’appareils numériques est estimé à 20%. Pour les filles du même âge, le risque monte à 30%. Cette différence serait liée au fait que les filles sont généralement moins actives que les garçons. L’obésité infantile est l’un des grands fléaux de nos sociétés modernes. En 2015, un tiers des enfants de onze ans avaient déjà été exposés à des problèmes de surpoids. En France, 17% des enfants étaient concernés. Une étude récente publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition indique que les gens qui mangent des pommes de terre frites deux fois ou plus dans la semaine, doublent le risque de mort prématurée par rapport à ceux qui les évitent. L’étude a traqué 4 440 personnes âgées de 45 à 79 ans sur une période de huit ans, pour étudier l’arthrose. Cette équipe de chercheurs a décidé de mettre temporairement en évidence, le principal problème de l’arthrose et d’examiner la consommation de pommes de terre par les participants. Ainsi, les chercheurs ont divisé les participants de l’étude en sous-groupes en fonction de la fréquence à laquelle ils ont mangé des pommes de terre, chaque semaine. Au cours des huit années, 236 personnes parmi les participants sont décédées. |