Thérèse Faye, pour montrer la justesse de son raisonnement, fait une comparaison entre Me Wade et Blaise Compaoré. "Abdoulaye Wade, à 74 ans, âge plus que raisonnable pour prendre une retraite politique, gouverne 12 ans en 2 mandats et s'entête à 86 ans à vouloir en briguer un 3e contre la volonté du peuple, comme le démontre le verdict des urnes avec 2/3 des Sénégalais qui l'ont rejeté". Quant à Blaise Compaoré, "semblant s'inspirer de Wade, qui fait 27 ans au pouvoir, mais étant encore relativement jeune, cherche à modifier la Constitution burkinabè pour se maintenir au pouvoir. Comme Wade, il s'engage dans des artifices juridiques pour faire le mandat de trop. Comme Wade le 23 juin, Compaoré à eu son 30 octobre".
La Directrice générale de la Case des tout petits précise cependant : "Seule nuance, Wade a survécu aux événements du 23 juin parce qu'il avait en face de lui une opposition forte, républicaine, avec un solide ancrage démocratique qui la prédisposait à privilégier une alternance démocratique, c'est-à-dire par la voix des urnes".
Et Thérèse Faye d'en déduire, dans Le Pop : "L'attitude de Compaoré et celle Wade sont similaires et se rattachent au même type de leadership politique : celui du pouvoir à vie pour la jouissance personnel, clanique. Un leadership qui se réclame de la démocratie pour mieux l'étouffer par l'anéantissement de ses fondamentaux qui sont une Constitution conséquente, l'exercice à durée limitée du pouvoir et l'alternance par la volonté du peuple". Aussi, estime-t-elle que "la décence devrait inciter à plus de discrétion les théoriciens du pouvoir à vie et de la succession monarchique dont la déroute du 23 juin a fortement inspiré les frères burkinabè"
La Directrice générale de la Case des tout petits précise cependant : "Seule nuance, Wade a survécu aux événements du 23 juin parce qu'il avait en face de lui une opposition forte, républicaine, avec un solide ancrage démocratique qui la prédisposait à privilégier une alternance démocratique, c'est-à-dire par la voix des urnes".
Et Thérèse Faye d'en déduire, dans Le Pop : "L'attitude de Compaoré et celle Wade sont similaires et se rattachent au même type de leadership politique : celui du pouvoir à vie pour la jouissance personnel, clanique. Un leadership qui se réclame de la démocratie pour mieux l'étouffer par l'anéantissement de ses fondamentaux qui sont une Constitution conséquente, l'exercice à durée limitée du pouvoir et l'alternance par la volonté du peuple". Aussi, estime-t-elle que "la décence devrait inciter à plus de discrétion les théoriciens du pouvoir à vie et de la succession monarchique dont la déroute du 23 juin a fortement inspiré les frères burkinabè"